AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 441 notes
5
10 avis
4
16 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
Une édition numérique avec les gravures de Gustave Doré... vraiment on apprécie.
Un livre qui commence d'ailleurs par Peau d'âne avec la même introduction que dans le film avec Jean Marais, Catherine Deneuve, Jacques Perrin et Danièle Darrieux, film qui avait bien dépoussiéré le conte.... en y mêlant un peu de poésie moderne... et en faisant allusion à des piles... le charme s'use comme une pile! Et pourtant Charles Perrault n'aurait certainement pas pu faire cela ni parler de bec de gaz... mais je pense que cela n'a pas trahi l'auteur, et lui a donné un petit côté bouilloire de Tolkien dans le Hobbit... il fallait quand même que je finisse par lire l'original, d'autant plus que dans un livre d'Agatha Christie, Une Poignée de seigle... devant un inspecteur médusé.... Miss Marpple vieille dame célèbre, trouve que la situation ressemble beaucoup aux contes de Ma mère l'Oye!
On fera cependant attention à la brutalité de certains contes de Perrault, comme par exemple la belle au bois dormant, qui peuvent impressionner certains enfants, mais certainement pas Peau d'âne... et quand on connait le film, ces quelques rajouts... dont l'incroyable chanson du charlatan qui vend une potion qui fait le doigt si menu que le prince succombe.. fait de ce film une étonnante adaptation... alors oui, j'avais acheté un livre chez Flammarion... des contes de Perrault, hélas, si j'en découvrais certains, il n'y avait pas Peau d'âne et vraiment cela manquait! On retrouve aussi le Petit Chaperon Rouge et Barbe bleue ! le chat botté, les Fées, Cendrillon, Riquet à la Houpe et le Petit Poucet ! Bref je ne sais pas pourquoi on avait enlevé Peau d'âne, ce qui est parfaitement ridicule... alors que d'autres contes impressionnables, étaient gardé... c'est à n'y rien comprendre... et pourtant l'édition qui avait épurge Peau d'âne était recommandé par l'Education Nationale... Cela allège pourtant la dureté de certains comptes, que même adulte on trouve un peu dur... Alors merci à la bibliothèque électronique du Québec qui m'a permit de faire fit de cette censure incompréhensible !

Votre enfant a du mal à ce mettre à lire, et il est trop vieux ( plus de 7 ans) pour les livres très proches des situations des enfants de Christophe Boncens et ses histoires animalière ? Et bien tester les bandes dessinés d'abord, si possible qui a trait à des sujets l'intéressant particulièrement, et le Marsupilami, très branché sur la faune et l'écologie, peut plaire à certains enfants, surtout que c'est traité avec humour! 'écologie est à la mode.... profitons en... et dans cet album, il y a même un drone.. et donc un album très actuel! Cet album que e viens de recevoir ( cadeau de Noël en retard avec un autre album, Supermarsu) nous ramène à l'humour des débuts de la série! Dans le genre B.D. pour la jeunesse on peut conseiller aussi Snoopy ( mais que je n'arrive pas à commander ces derniers temps, une B.D. très américaine, critiquant la société moderne des années 80, mais en fait encore très actuelle, tout en ne faisait pas perdre confiance en les institutions!) Cédric, avec son pépé et son père qui se disputent tout le temps, se met toujours de lui-même dans l'embarras, avec des conseils de pépé, pas toujours pertinente, éventuellement Astérix le Gaulois, ou, Lucky Luc, car ce n'est pas grave si l'enfant ne comprend pas tout cela viendra en vieillissant.... Les tintin ont beaucoup plus de texte, surtout partir du 4 e album... où Hergé bosse plus le scénario! Cela peut donc être éventuellement une étape avant le livre, qui sera si possible court, ou comportera une série d'histoire courte ( le Petit Nicholas, ou encore les lettres du Père Noël de Tolkien), on pourra allonger l'histoire avec des livres comme Section 13! Pour arrivé ensuite à l'Ikabok ou bien Jacque et l'aventure du Cochon de Noël de J.K Rowling;..
Quelques histoires courtes intéressantes sont édité dans la collection trimestre, mais on a parfois du mal à les avoir....
Pour les ados et préados : la gloire de mon père et le château de ma mère ( Pagnol, indémodable comédie familiale!) Croc Blanc , l'Appel de la forêt ( s'il aime la vie sauvage le grand nord, Jack London) le Fantôme de Canterville, s'il aime bien les histoires de fantôme, c'est assez drôle.... pas effrayant pour un sous, les trois Mousquetaires, Quo Vadis, Quentin Durward, Ivanhoé, s'il aime bien l'histoire, la Virginienne est un roman historique qui l'entrainera sur les problèmes de l'esclavage, mais d'une façon qui ne peut être traité avant 12 ans je pense. Fantasy dès 10 ans ? Mais le Hobbit et Harry Potter... il faut commencer par des histoires courtes quelque soit l'âge, privilégié la qualité pour favoriser l'intérêt! et progressivement lui procurer des livres de plus en plus gros, mais toujours proches de ses intérêts personnels, on sera à l'écoute, car ses goûts évolueront en fonction de l'âge et des lectures!
Commenter  J’apprécie          90
Voici un gros livre comme on les aime pour les recueils de contes traditionnels ! La couverture est cartonnée, le dos en rouge est mis en valeur, de même que le titre en doré. On reconnaît tout de suite le style des livres de contes anciens et on a forcément envie de s'y plonger !

Après une préface intéressante qui explique le contexte d'écriture des contes, on retrouve 8 contes emblématiques de Charles Perrault. Ce sont les contes traditionnels, ce qui veut dire que la fin est parfois trash, dans tous les cas difficile, et que la moralité a été conservée. Celle-ci est mise en valeur sur une page noire qui clôture chaque conte. Les illustrations sont beaucoup plus modernes et sont vraiment magnifiques, elles attireront forcément les enfants d'aujourd'hui !

Tout au long des récits, les mots qui ont changé de sens sont accompagnés d'un astérisque qui renvoie au lexique final. C'est intéressant parce que ça permet de découvrir des mots de l'époque tout en comprenant le sens du récit.

Avec ce recueil, les enfants prendront plaisir à découvrir les contes et les adultes à les redécouvrir !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
Commenter  J’apprécie          20
La découverte des contes de Perrault peut s'avérer laborieuse car les textes sont en vieux français. Il en résulte un phrasé complexe voire, quelquefois, inintelligible (ex. : le Roi ne laissa pas d'en être fâché). de plus, le recueil s'ouvre sur La Belle au bois dormant dont la compréhension de la langue est particulièrement difficile et dont le récit, loin d'être le meilleur, se veut brumeux tant dans le contenu que dans la moralité. Heureusement, les autres contes sont plus accessibles et plus attrayants. Une fois la difficulté de l'entame passée, le liseur prend enfin plaisir à découvrir ce classique et se délecte d'une traite de l'ensemble du recueil. Il s'interroge toutefois sur quelques incohérences dans les moralités soulevées par les écrits comme dans le Petit Chaperon rouge où l'auteur sous-entend que le risque encourut n'est valable que pour les jeunes filles belles, bien faites et gentilles ou encore dans La Barbe bleue qui dénonce la curiosité mais dont l'héroïne a tout gagné à en user.
L'image de la femme que renferment ces textes est assez désobligeante et dégradante. La pire exploitation de cette observation se fait dans Griselidis qui, en plus de faire grincer des dents de part son fond et des phrases telles « Je suis convaincu que dans le mariage on ne peut jamais vivre heureux, quand on y commande tous deux ; si donc vous souhaitez qu'à l'hymen je m'engage, cherchez une jeune beauté sans orgueil et sans vanité, d'une obéissance achevée, d'une patience éprouvée, et qui n'ait point de volonté… » , donne envie de secouer l'héroïne pour lui remettre les idées en place. L'apothéose est dans la moralité que l'écrivain a voulu transmettre, à savoir porter les femmes à souffrir de leur mari car il n'y en a point de si brutal ni de si bizarre dont la patience d'une honnête femme ne puisse venir à bout.
Malgré ces réserves résultant de l'époque de ces écrits, la lecture de ce recueil est agréable et enrichissante. Il est bon, suite aux nombreuses réécritures de ces contes, de se rappeler de leur origine et d'en savourer la version non édulcorée.
Lien : https://livresratures.wordpr..
Commenter  J’apprécie          00
J'ai lu l'édition de l'association "Les Bourlapapey" et de la Bibliothèque Romande, appelée "Les contes de fées". Cette très belle édition est illustrée avec des gravures de Gustave Doré.
On s'aperçoit que le Petit Chaperon Rouge et la Mère Grand ne ressortent pas vivants du ventre du loup, à la fin, comme je l'avais lu dans une version illustrée dans mon enfance.
On voit aussi que, dans Cendrillon, la pantoufle de verre est bien écrite avec cette orthographe, l'erreur provenant probablement, non de l'auteur, mais de l'éditeur-relecteur-correcteur-imprimeur, qui était probablement une seule et même personne à l'époque de la première publication. Ne connaissant pas le mot "vaire", la fourrure du renard, il aurait cru à une faute de l'auteur sur le manuscrit.
On s'étonne aussi que Cendrillon aille danser avec des pantoufles.
Lien : https://perso.cm63.fr/node/274
Commenter  J’apprécie          10
Les « Contes » de Perrault sont comme les « Fables » De La Fontaine : passage obligé chez les grands auteurs du XVIIème, (siècle, bien sûr), ces deux oeuvres sont inséparables, essentiellement parce qu'elles ont trouvé un public de choix auprès des jeunes lecteurs (et des jeunes écoliers). Pour autant, la création ici d'un nouvel imaginaire (qu'il soit merveilleux féérique ou animalier) ne relève pas d'autre chose que de deux genres littéraires voisins, qui tous deux consistent en un récit assorti d'une moralité.
C'est peu de dire que les « Contes » de Perrault sont passés dans le patrimoine culturel de l'humanité. Lui-même serait bien surpris de voir son oeuvre diffusée dans le monde entier, et plus surpris encore de voir ce que la postérité en a fait : constamment réécrits (les frères Grimm s'en sont emparé avec le bonheur que l'on sait, et je n'ose vous parler des adaptations signées par les « cartoonists » américains, Walt Disney ou Tex Avery), les contes sont inscrits dans l'imaginaire de millions d'enfants et d'adultes dans le monde entier. Mais leur contenu n'est pas exempt de changements. Et le nom de l'auteur a même disparu. Voyez la fin du Petit Chaperon Rouge :
Chez Perrault,
« Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
- C'est pour te manger ! ».
Et, en disant ces mots, ce méchant loup se jeta sur le petit chaperon rouge, et la mangea. »

Chez Grimm :
« Eh ! grand'mère, que vous avez une horrible bouche !
- C'est pour mieux te manger.
En disant ces mots, le loup sauta du lit et goba le pauvre petit Chaperon rouge.
Lorsque le loup eut apaisé son vorace appétit, il se recoucha, s'endormit et se mit à ronfler tout haut. le chasseur passait par là ; il pensa : « Comme la vieille ronfle ! Voyons si elle n'a besoin de rien. »
Il entra dans la chambre et, s'approchant du lit, il vit que le loup y était couché.
« Te voilà enfin, dit-il, vieux pécheur ! il y a longtemps que je te cherche ».
Il allait mettre en joue sa carabine, quand il songea que le loup pourrait bien avoir mangé la mère-grand, et qu'il serait encore temps de la sauver.
Au lieu de faire feu, il prit des ciseaux et commença de découdre le ventre au loup endormi. Après qu'il eut donné deux coups de ciseaux, il vit briller le petit Chaperon rouge ; deux nouveaux coups, et la fillette sauta dehors en s'écriant :
« Ah ! quelle peur j'ai eue ! comme il faisait noir dans le corps du loup ! »
Puis vint la vieille grand'mère encore vivante, mais à peine pouvait-elle respirer.
Le petit Chaperon rouge ramassa vite de grosses pierres, et ils en remplirent le ventre du loup. Quand le compère s'éveilla, il voulut sauter à bas du lit ; mais les pierres étaient si lourdes qu'aussitôt il retomba : il était mort.

Chez Walt Disney
(Le Petit Chaperon rouge fait alliance avec les Trois petits cochons)

Voyant le Grand Méchant Loup entrer dans la maison, la Mère-Grand se cache dans une armoire. le Petit Chaperon Rouge sonne à la porte. le loup se déguise en Mère-Grand et se glisse dans le lit. Mais le Petit Chaperon Rouge, méfiant, se cache dans l'armoire avec la Mère-Grand. Les Trois petits Cochons arrivent à la rescousse, et mettent le loup en fuite après avoir rempli son pantalon de braises ardentes …

Chez Tex Avery

Là je vous raconte pas (comme disent mes garçons), c'est inracontable !

Les Contes, donc, fleurent bon l'esprit d'enfance. Et pourtant, quand on lit ces histoires, que d'horreur, que de cruauté, que de perversions déguisées… Et que d'interprétations, folkloriques, mythologiques, ethnologiques, anthropologiques, philosophiques… On s'y perd, on oublie même qu'au départ c'est un simple exercice littéraire.

C'est pourtant ce qui nous ramène ici à l'essentiel : effacé tout le folklore qui est né autour de ces récits merveilleux, il reste un bel objet littéraire, qui se suffit à lui-même et qui mérite donc d'être considéré pour ce qu'il est, et non pas pour ce qu'il est devenu.
Commenter  J’apprécie          60
Se plonger dans les contes qui ont berce notre enfance peut avoir deux effets, soit revivre nos joies d'enfants soit etre decu car l'age adulte fait disparaître souvent le cote magique que les contes possèdent pour un enfant.Chacun se fera son idee mais la rencontre avec Peau d'Ane et Barberousse vaut le detour,même pour un adulte.
Commenter  J’apprécie          10
Classique parmi les classiques, les contes de ma mère l'Oye sont de ces contes que tout le monde connait, presque gravé dans un imaginaire collectif, mais que l'on connait souvent mal. C'est pourquoi j'ai voulu les lire à nouveau dans leur jus, originaux et surtout illustré par Gustave Doré, dont les représentations de l'Ogre me terrifiaient étant petit.

La lecture fut d'une rapidité et d'une fluidité remarquable. J'adore les contes, et le livre a cette sonorité des vieux contes qu'un ancien vous transmet au coin du feu. Il ne s'agit que des plus populaires (Cendrillon, la Belle au bois dormant ...) mais avec toujours ces petits détails supplémentaires qui font que l'on se dit "Tiens, il y a ça aussi ?". Marqué par un Disney qui aseptise les histoires qu'il adapte, la plupart des contes populaires ont perdus la part réellement terrifiante qu'ils contenaient, et perdent aussi en force lorsque la résolution débarque, avec ce sentiment de soulagement qu'elle procure. Bref, ici les contes sont déjà aseptisés par Perrault, mais ils contiennent encore leurs lots de choses horribles ou sanglantes qui font la marque des vrais contes, à mon sens.
Il y a un détail qui m'a amusé, c'est que beaucoup de contes populaires s'arrêtent avant la fin, comme par exemple la Belle au bois dormant, qui ne se finit pas lorsqu'elle se réveille.

En tout cas, à la lecture des contes de fées traditionnels, je n'ai pas boudé mon plaisir et gobé toutes les histoires comme des bonbons à la saveur d'enfance. C'est toujours aussi bon, même après tant d'années et ce livre reste sans aucun doute le genre qu'il faut impérativement posséder dans sa bibliothèque, pour soi et pour les autres, pour les raconter aux enfants qui sont si avides d'histoire. Quelque part, ici nous avons le fondement des contes modernes, et c'est une pierre angulaire de notre culture populaire.
Commenter  J’apprécie          40
Les Contes de Charles Perrault font tout autant partie de notre patrimoine littéraire et infantile que les Fables de la Fontaine. Inventeur ? Pas tout à fait, le conte est déjà un genre en vogue quand il commence à en écrire, lui qui a élevé ses 4 enfants à la mort de sa jeune femme. Mais le conte de l'époque est précieux et plutôt alambiqué, pas toujours moral non plus... Perrault va raccourcir les contes, les rendre plus simples, en prenant la voix de la mythique et populaire Mère l'Oye (archétype de la vieille nourrice qui raconte des histoires "de bonne femme" aux enfants), et surtout, il va en épurer les moeurs. le viol de la Belle au bois dormant ? Pas chez lui ! Chez lui, il n'y a même pas de baiser non consenti ! Perrault, contrairement à d'autres de son siècle, défend la cause des femmes. Ça ne l'empêche pas de décrire des ogresses et de rire de certains défauts de femme, mais dans l'ensemble, pas de pique malsaine chez lui.

Cette édition (Le Livre de poche) comporte une introduction intéressante et pas trop universitaire, et une notice avant chaque conte qui explique sa genèse et ses enjeux, ce qui évite d'être noyé sous les notes après. Et puis... Les gravures de Gustave Doré ajoutent un charme certain à l'ensemble !

Vous voulez retrouver les contes de votre enfance ? Alors vous êtes au bon endroit ! 😁
Commenter  J’apprécie          50
Critique d'Aïcha
le petit Chaperon rouge

le conte fait partie de la grande famille du récit et se divise en genres divers. Charles Perrault, a écrit une vingtaine de contes ou de poèmes. Il marquera son époque par sa tentative d'élever le conte au rang de genre littéraire. Il s'inspire de contes populaires d'un patrimoine commun qu'il met en valeur. Charles Perrault semble chercher à séduire les femmes car, elles sont omniprésentes que ce soit en tant que public ou en tant que personnage.
C'est le cas pour le petit Chaperon rouge. Cette histoire raconte la mésaventure d'une jeune fille vêtu de rouge qui traverse la forêt dans le but de rendre visite à sa grand-mère. Dans la forêt elle se promène, joue avec les papillons et rencontre le grand méchant loup. le loup arrive avant la petite fille chez la grand-mère afin de la manger. La jeune fille arrive chez sa grand-mère et tombe dans le piège du loup. Elle remarques qu'il a de grandes dents ainsi que de grandes oreilles. le méchant loup se jette sur la fille et la dévore.
Le personnage du petit Chaperon rouge met en scène la marque du désir des protagonistes villageois de se distinguer socialement. La jeune fille et sa grand-mère sont les deux principales figures féminines du conte. le loup est, lui, une figure masculine ambiguë : il est à la fois séducteur et meurtrier. La majorité des contes de Perrault commencent par la formule « il était une fois », qui renvoie à un passé lointain et vague. de même qu'ils se terminent tous par un évènement marquant tél qu'un mariage ou une mort.
le petit Chaperon rouge, est inspiré d'une tradition orale mais pour la bienséance, Charles Perrault a modifié la fin et a ôté les scènes de cannibalisme. de plus, il a opté pour un mélange entre le réalisme et le merveilleux. le réalisme est mis en scène dès la situation initiale qui présente les personnages, les lieux, mais aussi les traditions de l'époque « sa mère ayant cuit et fait des galettes » qui montre la réalité du récit. le merveilleux quand à lui est visible dès le début de l'oeuvre grâce à la formule « il était une fois » qui est propre aux contes de fées. Nous le remarquons davantage lorsque nous remarquons que Charles Perrault a mis en scène un loup qui parle « il lui demanda…» qui est de même une caractéristique propre aux contes de fées.
La morale de cette histoire est qu'il ne faut pas se fier aux beaux parleurs ou encore aux flatteurs. C'est la raison pour laquelle ce conte est davantage dédié aux adultes qu'aux enfants. En effet, la moralité met en garde les jeunes filles naïve. Par ailleurs, Charles Perrault fait une distinction entre le loup et les loups « je dis le loup car tout les loups ne sont pas de la même sorte ». Il veut nous montrer qu'il ne faut pas se méfier de tout le monde mais seulement de ceux qui nous paraissent trop honnête ou encore trop gentil. Il souhaite faire comprendre aux jeunes filles que ceux-ci finissent la plupart du temps par les manipuler d'une manière délicate mais cruelle.
le petit Chaperon rouge de Charles Perrault est l'un de ses contes les plus brefs, une histoire simple, courte, mais extrêmement passionnante et très efficace. Dans ce conte, qui aborde les thématiques du mal, du bien, de la manipulation, avec finesse ce qui est l'art de Charles Perrault. Cette oeuvre a suscité mon intérêt, pour ce court texte qui fait parti des contes les plus appréciés, du célèbre conteur. Effectivement, il s'agit d'un récit bref, mais très riche en idées.


Commenter  J’apprécie          20
Pour moi, les "Contes", sont des oeuvres majeures, de la littérature française, et de la littérature mondiale, tant est grand, le talent de Charles Perrault ! Franchement, j'admire et j'applaudit ! Non seulement, ces contes plus sombres, qu'ils n'en ont l'air, bien plus mûrs, et bien plus subversifs, traitant de thématiques sociales et sociétales, profondes, mais encore, il s'agit, littérairement parlant, de vrais chefs-d'oeuvre ( et je pèse mes mots ! ) !
Perrault est un orfèvre de la langue, un écrivain qui sait manier la langue, comme nul autre. Les histoires qu'il invente sont simples, mais efficaces, et pleines de métaphores, subtiles. Avant Voltaire et ses contes philosophiques, il y avait Perrault et ses contes, qui, eux aussi, à leur manière, philosophiques...
En somme, Perrault a écrit , avec ces contes, des textes d'une grande profondeur, parfaits littérairement, dont l'on parlera encore longtemps !...
Commenter  J’apprécie          250




Lecteurs (2954) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Contes de Perrault : Morales

La curiosité malgré tous ses attraits, Coûte souvent bien des regrets ; On en voit tous les jours mille exemples paraître. C'est, n'en déplaise au sexe, un plaisir bien léger ; Dès qu'on le prend il cesse d'être, Et toujours il coûte trop cher.

Le Petit Poucet
Riquet à la houppe
Cendrillon
Les Fées
Les Souhaits Ridicules
Peau d'Ane
La Barbe bleue
Le Petit Chaperon rouge
La Belle au bois dormant
Le Chat botté

16 questions
211 lecteurs ont répondu
Thème : Contes de Charles PerraultCréer un quiz sur ce livre

{* *}