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sur 8075 notes
Juillet 1987 - Virginie observe un trio d'amis, inséparables depuis leur entrée en CM2 : Adrien, Étienne et Nina. Autant le premier semble rester en retrait, "à la remorque", autant les deux autres paraissent pouvoir tout oser...
Décembre 2017 - le trio a explosé : Adrien, Étienne et Nina ne se parlent plus, s'ignorent. Virginie aide secrètement Nina, devenue responsable d'un refuge pour animaux. Adrien rencontre en cachette Louise, la soeur d'Étienne, au moins une fois par an. Et c'est tout.
Jusqu'à ce que Valentin, le fils d'Étienne, s'en mêle...

Superbe roman que celui-là ! Un roman sur l'amitié, entre enfants ou adolescents. Un roman sur l'amour et le succès, qui peuvent détruire tout le reste. Un roman sur les différences, de milieux sociaux ou d'aspirations sexuelles. Un roman sur la vie tout court, celle des petites villes de province, parfois confrontée à celle des grandes métropoles.
La construction de l'intrigue en fait presque un thriller, avec beaucoup d'ingéniosité : qui est Virginie ? Étienne a t'il une responsabilité dans la disparition de Clotilde ? Qu'est-ce qui a provoqué l'éclatement d'un trio de trois inséparables ? Mais ce n'est pas un thriller, plutôt un drame de société.
L'écriture est simple et belle, dynamique, rythmée, avec de nombreux aller-retours entre passé et présent.. le roman absorbe le lecteur ; la lecture devient addictive.
Je n'ai pas aimé, j'ai adoré ! Je me suis laissé porter par cette lecture, sans chercher à me retenir.

Un vrai coup de coeur !


Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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2017 : "Je m'appelle Virginie. J'ai le même âge qu'eux. Aujourd'hui, des trois, seul Adrien me parle encore. Nina me méprise. Quant à Etienne, c'est moi qui ne veux plus de lui.
Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance."
L'enfance, c'était il y a 31 ans. Lorsque ces trois là se sont rencontrés pour la première fois, au CM2.
"Ils étaient liés par un même idéal : partir quand ils seraient grands. Quitter ce bled pour aller vivre dans une ville pleine de feux rouges, de bruit et de fureur, d'escaliers mécaniques et de vitrines."
"Nina a pleinement conscience d'être le trait d'union entre Etienne et Adrien, mais pas une amoureuse. Ni pour l'un ni pour l'autre."

Ils vont grandir ensemble, passer au travers des affres de la vie : la fin de l'innocence, la mort, la solitude.

En 2017, ils vont devoir affronter le passé, car une voiture a été retrouvée au fond du lac où Etienne avait rendez-vous avec Clotilde, sa copine de l'époque.

Et les restes humains qui sont encore à l'intérieur de l'habitacle pourraient bien être les siens, car depuis ce jour là elle n'a plus donné signe de vie.

Quand le passé remonte à la surface, il entraîne avec lui les souvenirs de leur amitié, de leur séparation, de la vie.

A mon avis :
Troisième roman de Valérie Perrin, Trois ne déroge pas à la règle des deux premiers : le récit s'enchevêtre d'une époque à une autre et l'on remonte le temps, depuis 1986, grâce à Virginie, sur une période de 30 ans.

Au fur et à mesure du texte, on se rapproche du présent, grâce également à un fil rouge : la musique. Celle des années 80 d'abord, avec des groupes qui ont fait l'époque, tel Indochine, U2, A-ha... et qui accompagnent le lecteur tout au long de l'histoire. Elle nous plonge littéralement dans le souvenir de cette période (pour ceux qui sont assez âgés pour l'avoir vécue), ce qui permet de se projeter à l'âge adolescent et de mieux suivre les protagonistes de ce récit.

Au fil de cette remontée vers le présent, on mesure la force de leur amitié et les drames de leurs vies qui sont venus la bousculer mais aussi forger le caractère des personnages de cette histoire.

Un livre autour de l'amitié donc, forgée avec le temps et tellement forte ; de l'adolescence et des changements qu'elle opère sur les enfants aussi.

Et une histoire racontée par Virginie, dont on ignore le rôle jusque très tard, ce qui ajoute au récit, comme dans les romans précédents de Valérie Perrin (Les oubliés du dimanche et Changer l'eau des fleurs), une énigme qui relit les personnages et les font remonter dans le temps.

J'ai retrouvé dans ce livre un peu de l'ambiance de "Leurs enfants après eux" de Nicolas Mathieu, avec ces adolescents qui nous ressemblent et qui ignorent que la vie est parfois cruelle, mais qui finissent tôt ou tard par l'apprendre à leurs dépends.

Mais s'il n'y avait pas cette énigme, ni ces références, que resterait-il de ce roman ?

Il resterait la plume de Valérie Perrin, magnifique, douce, intelligente, émouvante, subtile.
Comme le dit Jeanne Siaud-Facchin en interview (L'info du vrai - le mag), c'est "un livre qui se lit avec le coeur", et forcément on est touché et on partage avec eux leurs douleurs et leurs joies.
Et on passe alors un merveilleux moment.


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Jamais deux sans « Trois ».
Après avoir changé l'eau des fleurs et n'avoir jamais oublié ceux du dimanche, je suis parti en voyage au Daghestan, en Australie, au Groenland, je me suis évadé si loin que j'ai souvent eu besoin d'un tlès glossaire car les termes aborigènes gênent et c'est inouï, le langage inuit aussi mais c'est si bon le dépaysement parfois.
Grâce à ce roman, je retrouve mon terroir avec ce sentiment maintes fois ressenti d'être extrêmement heureux de partir mais tellement content de revenir.
Aujourd'hui, les voyages intérieurs de Valérie Perrin valent bien les voyages d'Homère d'alors. Quel trip !
Merci Valérie de m'accueillir chez moi, véritable hôtesse de mes turbulences littéraires, je me sens si bien dans vos lignes aériennes si claires et si détaillées sur l'amitié et ses pactes, la douleur et ses débordements, l'amour et ses effusions, la solitude et ses épanchements qu'elles m'envolent dans un itinéraire intime aussi pauvre en CO2 que riche en adrénaline.

Jamais, je ne trahirai l'histoire de Nina, d'Étienne et d'Adrien, les tourments et les failles qui les taraudent, la complexité des sentiments cachés et l'incroyable complicité qui unissent ces trois-là.

Par contre, je révèlerai l'intelligence de la construction de l'ouvrage qui avec aisance permet de naviguer entre les périodes et les personnages sans jamais s'égarer. Ce puzzle d'époques offre savamment l'attrait de conserver les secrets de l'intrigue et les émois qu'elle procure.

J'ai beaucoup apprécié ce roman parfois trop riche, souvent trop fort, toujours trop plein, foisonnant de situations dramatiques où l'on a tout juste le temps de digérer une émotion que l'on est transporté dans une autre toute aussi troublante, touchante, émouvante ou dérangeante.

« Les romans, ça sert à écrire ce qu'on est incapable de faire dans la vraie vie. »

Lorsque on a le talent de Mme Perrin, je suis incapable de bouder mon plaisir même pour quelques exagérations de tempéraments qui sont pour moi le témoignage d'une sensibilité exacerbée bien distante d'une quelconque grandiloquence. Pathos n'est pas le quatrième mousquetaire de ce trio - Trois pour tous, tous pour trois !

« L'expression veut qu'on dise : Ils sont comme les cinq doigts de la main. Jusqu'à aujourd'hui, notre main n'avait que trois doigts. »
Quelle claque tout de même !

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Changer l'eau des fleurs m'avait plu et c'est donc en toute confiance que je me suis lancé dans Trois, le nouveau roman de Valérie Perrin. Mais autant j'avais abordé le premier avec un préjugé défavorable avant de trouver plaisir à le lire, autant ce fut l'inverse avec Trois. Mon a priori bienveillant s'est peu à peu dissous tout au long – très long ! – des deux cents premières pages. L'auteure y entretient savamment le flou, un parti assumé que certains trouveront ennuyeux, avant de donner enfin un rythme à l'histoire. Mon intérêt s'est alors réveillé, il était temps.

Avec ses six cents pages, Trois pourrait se lire en roman-feuilleton ; une saga qui prend place dans un village de Bourgogne et qui s'étend sur trente années. A la rentrée scolaire 1987, une petite fille et deux petits garçons, Nina, Adrien et Etienne, se prennent par la main et s'engagent dans une relation d'amitié très intime, du genre à la vie à la mort. Une relation qui sera entrecoupée de doutes, de brouilles et de malentendus. Quand ils se retrouvent en 2017, les désormais quadragénaires ne se sont pas parlé depuis une quinzaine d'années, sans avoir pour autant cessé de penser les uns aux autres, avec dépit, fascination et affection.

Leur belle histoire s'est gravement fracassée en août 1994. Un drame soudain pulvérise la sérénité de leur relation. Ils ont dix-sept ans. Dans la foulée, tout va changer dans leur vie. Pour Nina, c'est la première fois avec Emmanuel, tandis que pour Etienne, c'est la dernière avec Clotilde. Quant à Adrien, c'est encore une autre affaire ! La narration trouve enfin la dynamique qui m'avait manqué.

L'architecture du roman est complexe, les intrigues sont multiples et pourtant, on ne s'y perd pas. Auprès de Claude Lelouch, Valérie Perrin est devenue experte en élaboration de scénarios et en montage de plans imbriqués en puzzle. Dans Trois, l'enchainement des événements et les attitudes des personnages sont d'une cohérence infaillible. Il en est de même pour leur restitution dans une double narration entrecroisée. L'une est le fait, en décembre 2017, d'une étrange narratrice dont on n'a pas fini de découvrir les secrets. L'autre, en contrepoint, trace le parcours daté de Nina, Adrien et Etienne, de 1987 à 2003. Tout cela est très bien fait.

L'une des clés du roman repose sur ce qui s'est réellement passé le 17 août 1994. le suspense est préservé jusqu'au bout et je défie quiconque d'avoir subodoré la vérité.

Reste l'écriture, moins littéraire, moins léchée que dans Changer l'eau des fleurs. Dans Trois, l'auteure adopte un style que je qualifierais de fleur bleue. Il est vrai que son précédent roman avait été perçu par de nombreuses lectrices – je dis bien lectrices – comme un manifeste feel-good. Une tendance lourde de la littérature actuelle à laquelle je ne souscris pas, mais qui avait probablement permis à l'auteure de s'attacher un lectorat auquel elle a souhaité rester fidèle : un public de lectrices qui cherchent à s'identifier à des personnages féminins, en partageant leurs espoirs et en s'apitoyant sur leurs déceptions.

Valerie Perrin aime aussi surfer sur les sujets dans l'air du temps, ce qui lui permet en même temps d'afficher son empathie pour une femme harcelée par un mari despotique ou pour un personnage devant assumer sa transidentité. Sans oublier son militantisme animaliste, qui l'a conduite à placer une partie de l'action du roman dans un refuge de la SPA.

Le livre est conçu de façon très intelligente à destination d'un public bien ciblé. Un public dont je ne fais pas partie, mais je salue le professionnalisme de l'auteure. J'ajoute qu'en dépit de mes réserves et après un début laborieux, j'ai trouvé Trois plutôt agréable à lire.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Je découvre les mots de Valérie Perrin avec la voix de Tess Lauvergne qui m'a littéralement envoutée.
Jamais je ne me suis sentie indiscrète de suivre Nina, Étienne et Adrien mais curieuse oui. Je voulais absolument tout savoir d'eux et , par bonheur, tout m'était raconté. Suivre ces personnages du temps de leur enfance, adolescence et vie d'adulte, fut un immense plaisir et j'admire les auteurs qui peuvent le faire sans nous ennuyer. C'est l'histoire de Trois et c'est tout. Voilà j'ai résumé ce titre. Trois amis d'enfance qui se jurent fidélité à la vie , à la mort, trois amis de milieux différents, témoins d'une époque et de ses changements, qui se promettent mer et monde mais que la vie.....oui la vie, leur vie fera tomber dans quelques embuscades , leur réservera bonnes, moins bonnes et mauvaises surprises . Roman d'amitié, de secrets et d'apprentissage, c'est émouvant, c'est prenant . le récit de trente ans de vie c'est nostalgie , souvenirs, joies et peines, désillusion et désenchantement tout y est pour que l'auditrice en moi en soit émue. Gros merci à Netgalley.fr pour cet audio livre.
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Je souhaitais, après plusieurs romans assez durs, de la légèreté sans tomber dans le mièvre, le "cucu la praline" ou le feel-good éculé. Ayant apprécié ses deux romans précédents "Changer l'eau des fleurs" et "Les oubliés du dimanche", je pensais que Valérie Perrin et son dernier roman "Trois" pouvaient correspondre à ces critères. Et je suis tombée juste.
En 1986, alors qu'ils ont 10 ans, Nina, Etienne et Adrien deviennent amis à la vie à la mort. Il sont inséparables, partagent tout, se disent tout et ont décidé de quitter leur petite ville de province après le bac pour aller à Paris et faire de la musique. Mais la vie, ses drames, ses petits accommodements vont les séparer, faire diverger leur chemin et leurs rêves.
Nous suivons ces trois personnages jusqu'en 2018 avec une alternance passé, présent qui donne toute sa dynamique au roman, très astucieusement construit. Nous suivons l'évolution des 3 enfants devenus adultes, ce qu'ils cachent, ce qu'ils regrettent, ce qui les détruit. Un suspens habilement ménagé nous tient en haleine pendant plus de 600 pages ce qui n'est pas rien.
Ce roman est aussi une époque, celle des enfants nés dans les années 70, la vie provinciale un peu refermée sur elle-même, une musique très présente qui scande les épisodes de la vie des enfants puis des adolescents.
Comme dans les précédents romans, les personnages sont profondément humains avec leurs failles, leurs petitesses mais aussi leurs rêves, leurs sentiments sans fard. C'est la mélancolie de l'enfance envolée, la douceur d'une amitié vraie. Tout cela nous les rend proches et attachants.
Le style est très fluide, c'est très bien écrit sans être de la "grande littérature", distillant un vrai plaisir de lecture, simple et qui fait du bien.
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Virginie raconte l'histoire d'amitié puissante entre trois enfants: Adrien, Étienne et Nina. Alors que les drames s'enchaînent, l'amitié disparaît puis reprend dans un rythme lent mais intense. Une disparition, une quête de soi, des décès, des relations toxiques... les sujets sont forts et marquants! Un véritable alien de la littérature: mi-thriller mi romance.
Un périple dans lequel le lecteur est impliqué comme un voyeur et le laisse en manque de ces personnages auxquels il s'est fortement attaché.
Ce roman est une jolie réussite! J'ai frôlé le coup de coeur, certainement à cause du rythme un peu trop lent pour moi.
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Il y a des auteurs qui sont des conteurs formidables, qui te prennent par la main, comme s'ils te disaient ♫ Allez, viens là, viens avec moi, ne pars pas sans moi♫ . Valérie Perin, m'a embarquée un dimanche à 14h, et je n'ai relâché son roman qu'au mot FIN...

On est en 1986, à La Comelle en Bourgogne, et trois gamins , Etienne, Nina , Adrien, font leur rentrée au CM2. Ils n'ont rien en commun au niveau familial, au niveau sociologique, mais une amitié "à la vie, à la mort" naîtra , et ( presque ) rien ne les séparera. Ils seront là pour s'amuser, déconner, se confier, se soutenir, et s'aimer ♫quand la vie sépare ceux qui s'aiment ♫. Ils seront là aussi pour découvrir des films, des chansons. Et c'est toute la bande son des années 80- 90 que nous met dans la tête, Valérie Perrin. Impression délicieuse pour le lecteur, de revivre sa jeunesse - Indochine, Dépêche Mode, The Christians, A-ha, Pixies, Kurt Cobain et les autres... "La nostalgie camarade.", ça fonctionne à mort ! Et tu peux pas savoir comme c'est agréable, cette suggestion à ton oreille, si tu n'as pas vécu cette époque...
♫ Mais trois nuits par semaine..♫
Au début, Valérie Perrin, dédie son roman, entre autres , à Nicola Sirkis...

Foisonnant, grouillant de vie, populaire, généreux, voulant certainement trop en dire, Trois brasse des thèmes aussi divers et variés que l'amitié, l'enfance, le harcélement , l'adolescence, la construction d'un être humain, le deuil, l'abandon, les petites villes de province un peu endormie, les LGBT, les pervers narcissiques, l'entraide, les animaux abandonnés et j'en oublie...
Et au milieu comme deux fils conducteurs, (car il est facile de se perdre dans ce récit, car l'auteure passe d'une époque à une autre, d'un personnage à un autre, au gré de ses envies, et c' est qu'il faut la suivre...), au milieu donc, un fait divers , la découverte d'une voiture tombée dans un lac il y a des lustres. Y'a t'il un corps à l'intérieur ?
Cette découverte va être, craintivement, suivie par une journaliste. C'est une personne dont l'identité restera une longue partie du récit, mystérieuse, mais on comprendra qu'elle était spectatrice de ce trio d'amis, sur le bord, comme fascinée.
Et je dois dire que ces deux "fils conducteurs" donnent une épaisseur de plus au récit et un certain suspens.

Un roman , (que dis-je, un pavé de 664 pages ! ) qui ,s'il veut dire pleins de choses, parler de pleins de "cas", n'en demeure pas moins très digeste et bien maitrisé. Un roman très généreux, et populaire (dans le bon sens du terme), qui m'a fait revisiter mes jeunes années, et rien que pour ça : Merci !

♫ Whith or whitout you♫

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Je, tu, nous c'est une connexion à TROIS de Valérie PERRIN:
Adrien, Etienne, Nina.

C'est l'histoire de ces trois enfants qui se rencontrent en CM2, dans une école primaire de Saône et Loire.

C'est un trio infernal, avec des indéfectibles liens d'amitié qui s'accroissent durant leur enfance et se scellent à l'adolescence avec la promesse de ne jamais se quitter, mais cela ne va pas se dérouler si facilement….

L'auteur alterne les chapitres entre les années 80 et les années 2000, mais cela n'embrouille pas le lecteur de jongler avec les époques. Il y a des rires, des larmes, des fêtes, des moments de solitude, chacun vit son adolescence avec ce qu'il est, cette période où on se cherche un style, un amoureux… Rien ne va vraiment les séparer.

Chacun va poursuivre une vie après le bac, ils se voient moins, mais toujours dans leur coeur cette amitié.

Je me suis retrouvée en eux, avec mes cassettes et mon magnétophone lorsque je dansais au rythme
De Cindy Lauper, ou Etienne Daho.

L'auteur nous fait rentrer dans le destin de chacun de ses personnages. C'est émouvant, attendrissant, percutant. Ca sonne juste, et puis il y a les secrets qui perdurent et on se demande comment cela va éclater au grand jour, avec ces retentissements.

C'est un roman émouvant, qui vous happe et ne vous lâche pas, j'étais avide de découvrir au fil des pages, les aventures de ces protagonistes, avec leur bonheur et leur malheur, leur évolution sous la plume de Valérie PERRIN.

Les personnages secondaires sont attachants, crédibles. J'ai eu l'impression que je retrouvais un peu de mon histoire à travers TROIS.

Je ne rentre pas volontairement dans les détails, car c'est une histoire à lire et à vivre.

Un roman de belle facture remplit d'émotions, de surprises, de rire, de larmes, de sincérité, de quête d'identité, de bonheur, d'amour et d'amitié.

L'amitié, -la vraie- c'est ceux qui restent quand tout le monde est parti.
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Après le délicieux et plein de sensibilité " changer l eau des fleurs ' c est avec gourmandise que je me suis plongée dans "trois" et j étais à nouveau sous le charme de ces 3 amis dont l amitié fusionnelle commence en cm2 dans un récit mené avec brio.
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