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La première enquête de Charlotte et Thomas Pitt que je lis et j'ai trouvé l'histoire intéressante. Les enquêtes se passent dans la vieille Angleterre dans une famille de notable. Un bon roman avec une intrigue bien ficelée.
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Encore Anne Perry! Oui, j'aime particulièrement sa série sur Thomas et Charlotte Pitt. Dans mon précédent article sur Mort à Devil's Acre, je me demandais si l'auteur allait parvenir à se renouveler, et à trouver des idées pour créer des enquêtes originales tout au long de la série. Et pour le moment, c'est un grand oui!


Même si le contexte reste plus ou moins le même pour les différentes enquêtes, Anne Perry nous a concocté une enquête surprenante. En effet, je ne m'attendais absolument pas à ce qu'Emily soit un jour liée à un meurtre. Et c'est très bien ainsi, car cela donne davantage de piment et de suspens au livre! Je l'ai dévoré. Je voulais à tout prix savoir si Emily allait être sauvée. Je me suis vraiment attachée à ces personnages et c'est en partie pour cela que je continue la série.
De plus, les éléments permettant de résoudre l'enquête sont amenés petit à petit, et ajoutent du suspens. Quand on croit avoir une réponse, une autre question se pose. Il y a en fin de compte deux meurtres dans ce livre, et jusqu'à la dernière page on ne sait pas si les deux crimes sont liés ou non. En bref, le suspens est haletant.

Le seul bémol que je mettrais, et qui concerne tous les livres que j'ai lus jusqu'à maintenant, c'est qu'il manque à la fin un chapitre post-enquête, concernant les conséquences éventuelles sur les personnages de la résolution de l'enquête. Comment les membres d'une famille d'aristocrate vivent-ils la culpabilité de l'un de ses membres? Bref, il me manque un « après », en particulier dans ce livre-là puisque je voudrais savoir comment Emily a vécu la fin de son calvaire, comment les autres membres ont vécu après avoir découvert l'horrible vérité. le scandale les a-t-il rattrapé?

Malgré cela, lisez Anne Perry, vous ne le regretterez pas. J'ai déjà hâte de découvrir le prochain!
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Cardington Crescent est une rue bien sage où s'étalent de belles demeures, dans le Londres victorien... Alors pensez-vous, un meurtre dans une maison familiale, quel scandale potentiel ! de quoi gâcher les espoirs de mariage de la dernière des filles. Non vraiment, il ne faudrait pas que ça se sache. Alors trouvons vite un coupable et enfermons-le nous-même, il/elle n'avait pas toute sa tête, on ne peut pas l'exposer à un procès.
C'est vrai que chacun a ses secrets dans cette maison, que les amours ne sont pas toutes légitimes ni les aventures conformes aux conventions de la bonne société. Mais qu'un policier vienne fouiller dans tout ça, que sa femme, la soeur de la pauvre veuve, vienne vivre dans la maison pour faciliter ses menées, non vraiment, c'est au-delà de tout !
Alors forcément, tout ça fait un bon roman, entre piques à la bonne société et velléités féministes de nos héroïnes. L'enquête suit son cours jusque dans les bas-fonds et on tremble avec les enquêteurs, le dénouement arrivant brutalement sans qu'on comprenne toutes leurs motivations.
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Le roman démarre sur les chapeaux de roue avec une macabre découverte au cimetière Bloomsbury où l'on trouve le cadavre d'une femme disséminé dans plusieurs paquets. Thomas Pitt est chargé de l'enquête mais celle-ci va passer au second plan à cause d'un meurtre commis dans le très chic quartier de Cardington Crescent, et plus particulièrement dans la maison d'Eustace March et de sa mère Lavinia, parents de Georges Ashworth, le mari d'Émilie.
Le couple Ashworth y séjourne, le temps des vacances, en compagnie de Vespasia Cumming-Gould, la grande-tante de George et belle-mère d'Eustace March. George et Émilie traversent une crise conjugale importante, plongeant la jeune femme dans le désarroi. George s'affiche en effet ostensiblement avec Sybilla March, sa cousine par alliance. Émilie, entre pleurs, colère et résignation, espère cependant une prochaine réconciliation lorsqu'ils regagneront Ashworth Hall, ils n'en auront malheureusement pas le temps puisque George va être empoisonné à la digitaline et la famille March, par peur du scandale, va aussitôt accuser Émilie du meurtre. Thomas aura bien besoin cette fois-ci encore de Charlotte pour mener l'enquête.
Comme toujours, ce 8è tome est l'occasion de retrouver Thomas, Charlotte, sa soeur Emilie, qui se retrouve bien malgré elle au coeur de l'enquête, soupçonnée du meurtre de son mari, mais aussi Vespasia Cumming-Gould. On fera aussi la connaissance dans ce tome des March mère et fils, prompts à tirer à boulets rouges sur Émilie et Charlotte, deux ignobles individus, qu'on empoisonnerait bien volontiers. Heureusement, deux autres personnages, nettement plus attachants, sont eux aussi présents : Tassie, la plus jeune fille d'Eustace March, très proche de Vaspasia et on ne peut plus différente de son père, et Jack Radley, qui bien que soupçonné d'être un chasseur de dot, est finalement bien sympathique.
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Je crois bien que ce tome est l'un de mes préférés ! On retrouve les personnages principaux habituels et les personnages secondaires habituels sauf qu'il se passe un drame dans cet entourage. Les tomes se suivent, il faut vraiment les lire dans l'ordre et je ne voudrais pas vous dévoiler quelque chose en vous résumant davantage ce tome. Mais j'ai trouvé le rythme bien plus rapide que d'habitude. L'histoire était plus prenante. Encore une fois, nous n'avons le dénouement que dans les 5 dernières pages (donc pas d'explications du pourquoi du comment a la Hercule Poirot) mais on s'y habitue. Il y a d'ailleurs deux enquêtes en parallèle.
Bref un vrai régal !
Prête pour le tome suivant 😊
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Anne Perry nous invite à plonger dans la période victorienne à Londres à la fin du XIXe siècle. Une nouvelle aventure, du couple Charlotte et Thomas Pitt, dans la gentry anglaise, paradis s'il en fût : du règne de l'hypocrisie, de l'apparence, de la considération inique des femmes, et surtout de classes sociales imbues d'elles-mêmes.
L'inspecteur Pitt, enquête sur la découverte d'un cadavre démembré dans un cimetière, alors qu'Emily – la soeur de Charlotte – avec son mari Lord George Ashworth , se repose chez l'oncle Eustace, à Cardington Crescent.
Eustace, règne en maître absolu dans la résidence, avec une préoccupation majeure, ne pas ébruiter le meurtre de Lord Ashworth. Ce qui va provoquer l'arrivée de la police, en l'occurrence l'inspecteur Pitt, puis de Charlotte. En effet, Emily se retrouve dans la peau de la meurtrière présumée et sa soeur n'aura de cesse de chercher le coupable…
Mais qu'il est difficile de pénétrer, cet univers feutré, où les phrases arrogantes et critiques ne ménagent pas les susceptibilités de chacun, où les secrets de famille s'arrogent le droit de faire ce que l'on doit et non ce que l'on voudrait !
Meurtres à Cardington Crescent, décortique la Gentry, qui, malgré leur statut de grand privilégié, de milieu social favorisé, ne peut se soustraire à la loi du commun des mortels. Et pour résoudre cette affaire, la police doit abattre le mur des faux-semblants. Enfin éloigner l'irrémissible égoïsme de ces personnages qui souligne que cette maison supposée un sanctuaire se révèle être un enfer.
Enfin, Anne Perry, grâce à l'appui de remarquables et fluides dialogues, nous maintient en haleine jusqu'au dernier mot de roman.

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Un tome un peu moins réussi que les autres. La résolution du crime est moins surprenante que d'habitude. de plus, deux affaires totalement différentes s'avèrent comme par magie être liées l'une à l'autre.

Mais il n'empêche qu'Anne Perry dépeint toujours avec autant de brio les travers de la société victorienne, ainsi que ses tabous.

Enfin, nous retrouvons une nouvelle fois, avec plaisir, la famille Pitt. Ce tome est d'autant plus émouvant que nous assistons, avec une incrédulité aussi grande que celle des héros, à la disparition d'un personnage qui nous avait accompagné depuis le début de la série.
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Je découvre Anne Perry avec « Meurtres à Cardington Crescent », et ne suis pas déçue de cette rencontre.
J'ai lu avec plaisir ce roman policier, bien écrit, qui plonge le lecteur dans l'époque Victorienne, et les « grandes familles » anglaises avec domestiques. Toutefois Charlotte Pitt, l'épouse de Thomas, policier, est une femme de caractère qui revendique une liberté peut-être plus moderne. Régulières sont les remarques sur la condition de la femme, qu'elle soit domestique ou plus bourgeoise. Et l'intérêt du roman réside aussi dans la thématique développée, qui est celle de la maternité et de la descendance, avec les questions inquisitrices qui peuvent être destructrices. A méditer.
En résumé, une lecture agréable, aux personnages attachants (on retrouve parfois des tempéraments proches de ceux de Downton Abbey), aux intrigues bien ficelées, et au message important.
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Alors que Thomas se démène à résoudre le meurtre d'une inconnue dont le corps a été retrouvé en morceaux éparpillé dans des paquets, Charlotte s'inquiète pour Émilie, qui lui semble bien malheureuse. Elle séjourne avec son mari et Tante Vespésia chez Eustace March, le beau-fils de cette dernière, et George affiche ouvertement son intérêt pour Sibylla, la femme de son cousin William. Pour le reconquérir, elle se met elle-même à flirter avec Jack Radley, invité en vue d'un possible mariage avec Tassie, la plus jeune fille d'Eustace. Malheureusement ce marivaudage va rapidement tourner au cauchemar...
Ce volume m'a tenue en haleine jusqu'au bout. Même si j'avais deviné l'origine du meurtre avant même qu'il se produise, j'ai hésité jusqu'au bout sur le nom de celui qui l'avait perpétré. Et je ne m'attendais pas du tout à voir périr la première victime. Je m'y étais attachée et j'ai eu mal au coeur de voir disparaître ce personnage. Quant à Eustace et sa mère, ce sont des quintessences de parvenus infatués et qui s'accrochent d'autant plus à l'étiquette qu'ils n'ont aucune noblesse d'âme. Souvent Anne Perry me fait rire en présentant ces notables hypocrites, mais là elle les a rendus franchement odieux. Un volume très intense ! Dommage que le dénouement soit si elliptique.
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L'auteur n'hésite pas à se séparer de certains de ses personnages. Hormis cela, on reste en terrain connu. On appuie sur la condition des femmes et la séparation des castes... Malgré tout, je suis un peu moins bien entrée dans ce tome.
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