Aaaah, Amelia et Emerson... C'est pour eux, pour la faculté d'Elizabeth Peter de nous rendre ce couple si attachant, que ce deuxième tome vaut d'être lu. Comme pour le premier opus, nous nous trouvons à la fin du XIXième. D'abord en Angleterre, nos héros retourneront en Égypte pour reprendre les fouilles de Sir Henry, mort dans des circonstances pour le moins mystérieuses. L'enquête est encore une fois d'une qualité discutable mais j'ai été de nouveau sous le charme de ce roman. Amelia est toujours aussi énervante et drôle, j'adore suivre les méandres de ses pensées et sa vision toute personnelle des événements. Elle est caustique, diablement intelligente et un peu à côté de la plaque. Nous faisons aussi -trop- brièvement la connaissance de leur diablotin de rejeton, surnommé Ramsès. Comme pour
Un Crocodile sur un banc de sable, la galerie de personnages secondaires est savoureuse à souhait. J'ai par contre trouvé qu'il n'y avait pas assez de passages sur l'archéologie, mais j'ai une prédilection pour ce thème.
Le deuxième volume des aventures d'Amelia est plein d'un charme inexplicable, presque suranné. Si
Elizabeth Peters n'est pas vraiment un grand écrivain, c'est un artisan hors pair du divertissement qui mérite beaucoup de respect. Bien que je sois assez pressée de lire le troisième opus de cette saga, je pense garder ce dernier pour mon prochain « coup de déprime » : je suis certaine que ce genre de roman sera tout à fait apte à dissiper une humeur morose. Surtout que je sais de source sûr que je pourrais retrouver Ramsès dans un rôle plus important et cette perspective pourrait à elle seule me motiver à lire
le Mystère du sarcophage.
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