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Commencer une série en sautant directement dans le tome 16, n'est peut-être pas l'idée la plus judicieuse qui soit pour la compréhension, mais je n'avais que cet exemplaire de cette auteure et je voulais découvrir ses personnages.. [ et , accessoirement, partir en Egypte ...]
Du coup mon ressenti de lecture sera peut-être à côté de la plaque et du plaisir que semble prendre certains lecteurs...

Au commencement j'ai été paumée...[ Normal . ]
Puis peu à peu, j'ai compris le fonctionnement de cette famille atypique et assez moderne : monsieur est archéologue, madame (qui a du caractère , suit et y prend plaisir), Ramses , le fils suit (lui aussi !) les traces de son père, et Nephret , la jeune fille qui est arrivée dans leur famille à 13 ans, se pique d'archéologie, aussi.
[ Voilà, c'est cela que je n'ai pas pu saisir, comment est-elle arrivée là ?]
Au fil des pages, je comprend que Ramses est amoureux de "sa soeur" Nephret, mais qu'il le cache à tout le monde. Que Mr et Mme Emerson, aiment bien se retrouver seuls pour s'envoyer en l'air, [ même si c'est dit très pudiquement !]
Je les suis sur les chantiers, je comprend que leur réputation à tous est menacée, puisque David (un Egyptien) qui s'est marié avec leur nièce, "aurait vendu" de fausses antiquités en les faisant passer pour des vraies.
Ramses va enquêter, parfois, au péril de sa vie. [Et c'est là que je n'ai pas trop compris pourquoi Mme Emerson était présentée comme une enquêtrice or pair, c'est son fils qui prend tous les risques, et fait tout le boulot. ]
En parlant de boulot, si bien-sûr , on les voit un peu dans les fouilles, trouver deux trois bricoles, on les voit surtout recevoir des gens, être avec des gens, manger, parler, inviter, discuter, sortir , rentrer... J'ai eu un peu l'impression de voir une pièce de boulevard...Le tout est très mondain. On est au début du siècle (bien qu'il n'y ait aucune mention d'époque ou d'actualité à laquelle se ratacher), on est dans la haute bourgeoisie, la haute bourgeoisie "moderne". On dirait "bobo" aujourd'hui, où l'on se fait servir mais où l'on traite (ou croit traiter...) les domestiques d'égal, à égal. Mais il faut reconnaître aux Emerson , qu'ils ne sont pas racistes, c'est déjà ça.
J'ai eu parfois l'impression d'être dans une télénovella, ou Les Feux de l'amour, concernant l'évolution ultra rapide avec coup de théâtre final d'un certain couple, avec l'apparition d'un nouveau personnage...
Mais à part cela c'est une série qui a du charme, justement parce qu'elle est ultra décalée, par rapport aux romans policiers d'Agatha Christie mettant en scéne des archéologues.
J'ai trouvé qu'on était davantage dans le roman d'aventure, que dans le roman policier, et que Ramses était le "vrai" personnage principal. Mais comme j'ai sauté directement dans la case 16° tome, sans passer par la case départ (et sans toucher les 20000 piastres...) , il est possible que je me fourvoie !
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Challenge plumes féminines 2021 – n°31

Nouvelle LC en compagnie de Tinaju avec le tome 12 de notre célèbre famille d'archéologues atypique.

Le début est toujours aussi long à se mettre en place avec toujours autant de répétitions. Je ne sais pas si je commence à saturer niveau lecture mais j'ai du mal à avancer dans celle-ci et je la trouve encore plus lente que d'habitude. On a quelques indices pour une intrigue intéressante mais dilué dans énormément de détails facultatifs sur le nouvel aménagement de leur maison en Égypte et autres joyeusetés du genre. Je pensais lire le tome 11 mais d'après Tinaju, ce n'est pas le bon. L'éditeur français a fait une boulette car il faut lire le tome 16 pour avoir réellement la suite directe du tome 10. J'ai donc abandonné celui-ci à 32% pour le reprendre en compagnie de Tinaju en Novembre mais la reprise a été plus longue que prévue... principalement à cause de la déception sur Imprimatur... Après un petit passage à vide, j'ai enfin atteint la partie la plus intéressante de ce tome. Les impressions de Tinaju m'avaient alléché et je me posais plein de questions sur la suite. Mais, oh oh, que de surprises en perspective !! Malgré mon manque de concentration, j'ai quand même remarqué une incohérence entre le tome 11 et celui-ci, un personnage censé être mort précédemment a ressuscité… La fin est vraiment hallucinante, je n'avais pas tout deviné pour ce tome et je m'étais un peu mélangée les pinceaux avec le 2e fauteur de troubles de celui-ci. Notre famille d'archéologues est plus que malmenée, plus d'une fois j'ai été au bord des larmes même si une n'a eu que ce qu'elle méritait et qu'elle a baissé dans mon estime. Je me demande bien ce qui est prévu pour les 4 derniers tomes de cette série. A mon humble avis, de nombreuses surprises seront encore au rendez-vous. Je ne sais si c'est le peu de temps entre le tome 11 et le 12 pour la lecture ou le temps qui s'est écoulé durant l'histoire, mais j'ai vraiment eu du mal à me remettre dans les péripéties de ce tome.

Comme vous l'aurez compris, malgré quelques petits bémols (de mon fait), ce tome a encore été une excellente lecture. Comme Tinaju, il me tarde de savoir ce que l'auteure a concocté pour la suite et fin de cette série. Il nous faudra malgré tout attendre Janvier pour en savoir plus.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un tome assez long et pourtant dense en aventures et en rebondissements, malgré quelques passages plus lents.
Les fouilles archéologiques restent au 2e plan car assez inintéressantes mais à la fin du tome, un beau retournement de situation qui laisse espérer pour la suite.
Les personnages vivent des aventures rocambolesques. Mais j'ai la désagréable impression que l'auteure s'acharne sur Ramses et j'ai de la peine pour lui. Et je suis aussi déçue qu'on ait pas vu plus Daoud dans ce tome. Je l'aime beaucoup lui aussi.
Bon, j'attends avec impatience notre LC de janvier avec Witchblade pour plonger le nez dans la suite. Décidément, quelle belle réussite cette famille élargie Emerson !
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C'est parfait.
Le point de départ est habile pour inciter Emerson, le plus grand archéologue de ce siècle et, peut-être, de tous les siècles, comme le dit Peabody, grand empêcheur du trafic d'antiquités, défenseur de la mémoire d'Abdullah, homme intègre s'il en fut, pour s'intéresser à l'objet qu'il a eu en mains, sa provenance ainsi qu'à l'auteur des ventes.
Cependant, David, petit-fils d'Abdullah, ne saurait être impliqué, il a rejoint la famille Emerson et obtenu toute la confiance de celle-ci. Il ne faut pas l'affoler, on ne lui dit rien et, donc, il se marie et part en voyage de noces.
Les Emerson rejoignent l'Egypte et commencent leurs fouilles non loin de Gizeh. Habitués à Louxor et la Vallée des rois et reines, où ils possèdent leur maison, ils s'installent provisoirement dans leur dahabieh, puis louent une villa, que Peabody aura vite fait de transformer en un palace.
Le professeur, toujours aussi impatient, retrouve ses ouvriers dont le Raïs est, maintenant, Selim le fils d'Abdullah. Les fouilles d'une petite pyramide à niveaux commencent et d'incidents en accidents, Emerson et Peabody, leurs proches et amis, se lancent dans une enquête périlleuse impliquant, à n'en point douter, assurément quelqu'un de leur entourage.

Madame Peters, en pleine forme stylistique, nous offre un roman de haute volée, riche en rebondissements, découvertes et dénouement imprévu, extrêmement dommageable et triste.

Le site fouillé est inhabituel, E.P, nous ayant habitués à Louxor, paysage différent, époque plus ancienne III et IVèmes dynasties. le climat de l'intrigue est toujours aussi intense et dense, les péripéties abondent, les descriptions sont riches. le Caire et ses quartiers, souks, vieux hôtels, fieffés coquins et son parfum si particulier, est magnifiquement décrit.

C'est vrai qu'égyptologue elle même, E.P, connait le sujet.
Transpiration et sable, pelles et pioches, dessins et photos sont de mises. Escapades à cheval dans le désert, réceptions mondaines de l'époque, entreprises louches et même une fantasia égyptienne avec plats locaux, danses, conteurs, chanteurs et instruments de musique, font partie intégrante du récit.

Ce sixième ou septième roman que je lis de cette auteure est, assurément, le plus abouti. On y retrouve la petite troupe de personnages habituels à laquelle viennent se greffer de nouveaux, tout autant hauts en couleurs.
On retrouve outre la famille Emerson, des personnages ayant existé, tels que Carter (appelé ici de son prénom Howard), Petrie ou Maspéro ainsi que des hauts fonctionnaires de l'époque, des lieux ayant bercé l'histoire.


Le style est fluide, le vocabulaire est riche et, le cas échéant, parfaitement expliqué.
La construction du roman habille bien l'intrigue : citations de tête de chapitre autodérisoires, écriture à la première personne du singulier, doublée du manuscrit du fiston et complétée de lettres de la fille adoptive pour bien cerner le récit et englober l'intrigue, d'où une vision entière de l'histoire vue et approchée par des yeux différents. L'ensemble, aussi bien imbriqué que possible, apporte une continuité dans le récit tout en le confortant dans son réalisme.
Le tout avec un humour féminin d'une finesse remarquable, très drôle et absolument jamais, ni désobligeant pour le sexe masculin, ni vulgaire. L'histoire se déroulant au début du XXème siècle, certains principes appliqués à l'époque paraitront désuets, ils existaient, cependant, bel et bien.

Tout respire l'Egypte pharaonique, de Ramsès, surnom du fils, en passant par Nefret, la fille adoptive, jusqu'au chat Horus, petit-fils de la première chatte des Emerson, Bastet.

Bref, j'ai baigné dans le bonheur en lisant ce livre, que je ne peux que recommander à tous ceux qui sont des inconditionnels du polar historique, du polar archéologique, de l'Egypte et du polar tout simplement.
Comme dirait Brassens, tout est bon, il n'y a rien à jeter.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Depuis le temps que je salivais devant le dernier Elizabeth Peters... qui était sur le haut de ma PAL mais que je m'interdisais de lire avant la fin des exams, j'ai enfin pu profiter de l'ambiance hors norme de ce policier. Je ne suis pas objective avec cette série. Si l'un est traduit, je l'achète immédiatement, et les autres, en VO, sont bien cachés dans ma PAL, histoire de garder un peu de suspence. Mais dès que j'en lis un, j'ai très envie de poursuivre avec le reste de la série ! le dernier n'échappe pas à cette règle, j'ai sorti Lord of the Silent de la PAL.

Egypte, 1908. Amélia Peabody et son cher Emerson fouillent cette année une pyramide. Voilà qui devrait satisfaire Amélia, mais cet endroit ne mérite vraiment pas ce nom, il s'agit plus d'un tas de cailloux. Divers accidents s'y produisent... qui éveillent les soupçons de la famille. Encore un ennemi à arrêter ! Sans compter qu'une affaire de fausses antiquités et un trafic de drogue viennent troubler la tranquilité de cette saison. Ajoutons qu'on y retrouve un Percy plus odieux que jamais, un Ramsès très mystérieux (David n'est pas là pour recueillir ses confidences) et Horus maté par un nouvel arrivant !
Ce tome est aussi celui du mariage de David et Lia, quant à Ramsès et Nefret... tout se complique ! Ce que j'adore dans cette série, c'est l'humour de son auteur. On rit à toutes les pages, les personnages sont très attachants et les rebondissements perpétuels. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est un des rares polar qui m'accroche, peut être parce qu'il s'éloigne du genre.
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Les Emerson sont sur le point de repartir en Egypte, lorsqu'une rumeur leur parvient comme quoi des pièces très rares auraient été vendues en Angleterre. La négociation aurait été menée par David Todros, futur époux de Lia, la nièce d'Amélia Peabody. Les Emerson partent donc en Egypte et mènent des fouilles près du Caire dans une petite pyramide très dangereuse. Un meurtre sera produit. Qui en veut aux Emerson?
Un des Elizabeth Peters que j'ai le moins aimé, un peu trop obscur, je n'ai pas toujours suivi le déroulement de l'histoire.
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Encore un excellent épisode des aventures d'Amelia et Emerson. On retrouve l'Egypte avec un très grand plaisir. Les enfants ont grandi, les élans du coeur se font sentir. Les parents sont plus mûrs mais toujours aussi intrépide, drôles et avec des caractères bien trempés. L'humour est toujours présent, savamment distillé. Il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature, mais les passionnés de romans d'aventures se retrouveront sans problème dans les livres d'Elizabeth Peters.
Lien : http://cultureconfiture2.blo..
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Je ne connaissais pas "Elisabeth Peters", aussi au vu des notes attribuées par les lecteurs, je pensais découvrir une nouvelle auteure passionnante ... mais quelle déception!

Je ne suis jamais parvenu à rentrer dans ce rythme et ce style vieille Angleterre malgré tous mes efforts ...

J'ai donc décidé d'avaler un autre "Franck Thilliez" ...
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A ce jour c'est celui de la série Peabody qui m'a le moins comblée.
Un peu par ma faute, car je ne les ai pas lus dans l'ordre et passer de "La vengeance d'Hathor" à celui-là a été un peu difficile.
J'ai trouvé dommage que l'égyptologie et l'archéologie soient mis de côté, car au final, il aura été peu question de cette pyramide oubliée.
Par contre j'ai, comme les autres fois, réellement apprécié les personnages et la fin est surprenante.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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