Jack Palmer, tome 5 : Le Chanteur de Mexico

Jack Palmer, détective aussi blanc qu'une aspirine anoexique et aussi coméptent qu'une moule pour courir le 100 mètres, est convoqué par la maison de disques Kaiser. Willy de Mexico a disparu... Il faut impérativement le retrouver pour qu'il puisse honorer son grand concert 3 jours plus tard.

Mais Jack Palmer a taffé avec des amateurs de reggae. Il est encore plus à la "ramasse" que d'habitude... Et ce n'est pas peu dire. Dialogues absurdes, questions idiotes, remarques décalées... Jack Palmer ne va rien épargner à ses commanditaires. Et c'est bien à l'insu de son plein gré qu'il finira par boucler cette enquête.

Pétillon nous livre un portrait délirant du monde de la musique. C'est vitriolesque. Intransigeant, sans concession, mais hautement comique. Ce petit microcosme est vraiment bien rendu. le point fort est évidemment cette comédie musicale sur Mers El-Kebir. On notera le côté "nostradamesque" de Pétillon. Nous sommes en 1984, et la déferlante des comédies musicales ne frappera la France que 4 ans plus tard.

Petillon rend hommage à la musique, qu'il aime (avec cette couverture de contre-emploi montrant Jack Palmer raide dans son imperméable de la même couleur derrière une gigantesque batterie), mais également aux privés des années 50. Un bon moment, avec des situations cocasses et des dialogues qui font mouche.

Jack Palmer, vous vous souvenez ? Les jeunes vous connaissez ? 1984. le privé l'un des moins rapide et l'un des plus minable de l'ouest. Les enquêtes qu'on lui confie, ils les résolve mais par une dose de hasard qui avoisine les 100%
Cette enquête se passe dans le milieu du rock et de la bourgeoise.
Palmer est cocasse et délirant (un peu Colombo question look)
Je ne parie pas pour faire aimer cette bd