L'hôpital est depuis toujours un lieu d'accueil et de soins. Au fil des siècles, en fonction de l'évolution de la société, de la situation économique et sanitaire, des gouvernances, il est un acteur de poids du monde social et politique, ce qui explique aussi qu'il est en perpétuel évolution. Cependant, ce patrimoine riche de plus de 1000 hôpitaux publics et autant de cliniques privées, reste méconnu, fragilisé . Abandonné, désaffecté, oublié, ruiné (lazaret Caroline à Marseille), il est, de plus en plus en fonction de son potentiel architectural, de sa superficie, de son passé historique, reconverti, réaffecté, restructuré et par voie de conséquence, préservé et sauvé et reprend, sa vocation première, ou sous une autre forme, une place privilégiée dans notre société.
Aujourd'hui, près de 1 500 hôpitaux sont protégés au titre des monuments historiques.
Pour traite de ce sujet, les auteurs, Anne Péillot , architecte voyer de la ville de Paris et
Georges Fessy, photographe d'architecture ont sélectionné et mis en exergue une trentaine de sites en fonction de leur intérêt historique (Hospices de Beaune) , architectural, de leur charge symbolique, mais aussi du choix opéré dans leur reconversion : musées hospitaliers, pôles culturels, centres de vacances, centres d'accueil pour personnes âgées, résidences hospitalières de luxe, hôtels préfectoraux, départementaux, lieux d'éducation ou de rééducation, écoles, lycées, universités...
A noter aussi que les parcs et jardins de ces hôpitaux offrent aux citadins des espaces verts de qualité et des lieux de promenade bucoliques valorisant les quartiers concernés .
Il faut noter que la Fédération hospitalière de France a participé à cette publication