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3,63

sur 280 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
*Radioactivity Is in the air for you and me*

Un petit morceaux de Kraftwerk pour résumer ce bouquin. En une phrase, on en dit beaucoup, mais on n'en dit pas tout.

Nous sommes dans un futur, un futur que l'on devine proche. Ca pourrait être demain. Une catastrophe nucléaire a eu lieu, on ne sait pas quand ni pourquoi, ni surtout où (on dit juste dans le bouquin que les Belges ont eu de la chance... Ouf me voilà sauvée !).
Certains sont restés dans cet enfer invisible. Ils sont dans la zone, celle qui fait grésiller les radiamètres. Sievert et Becquerel sont à la fête.
Pourtant on dirait que rien n'a changé, l'eau coule des ruisseaux, des animaux se baladent, il y a des feuilles sur les arbres. Les hommes ne peuvent pas sortir sans leur combinaison.
Ils sont une poignée, attachés à leur terre ou à leurs disparus. Ils sont néanmoins humains. La vie reprend ses droits et renait au sein de cette zone de désolation invisible.

C'est un joli roman qui fait plutôt la part belle aux relations humaines qu'au côté survivaliste. Ca reste assez sympa à lire, même si au final, j'ai trouvé l'ensemble un peu plat.



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Suite à une catastrophe nucléaire, les parcelles contaminées sont évacuées car la population ne peut plus vivre sur ces terres irradiées pour plusieurs centaines d'années.

Cependant, certains habitants font de la résistance et refusent de quitter leurs terres. L'armée isole ce territoire, avec des fortifications , des soldats et des drones. Certains habitants ont fait le choix de rester dans ces terres maudites et le reste de l'humanité a décidé de respecter leur choix. Néanmoins, des drones continuent de veiller sur eux en cas de besoin.

Ce roman suit le quotidien de cinq personnages , Fred, Sarah, Marc, Lorna et Alessandro, leurs protocoles sanitaires pour survivre aux radiations et leurs plaisirs simples.

La nature totalement contaminée est toujours étonnamment aussi belle et en pleine renaissance comme si elle était insensible aux radiations.

Ce livre de par son sujet rappelle le roman "dans la forêt" de Jean Hegland ou encore le roman "nous vivons dans un pays d'été" de Lydia Millet.

Roman bien écrit, agréable à lire, original

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Depuis que j'ai fini de lire ce roman, je ne sais pas quoi en penser.

J'ai aimé la première moitié : nous suivons Fred puis Sarah, un couple qui survie dans un village coupé du monde après que la centrale d'à côté ait explosé. Ils ont choisi de rester car leur fille est enterrée dans ce village.

J'ai aimé découvrir leur quotidien habillés de scaphandre, un compteur à la main ; leur façon de se nourrir avec de vieilles boites de conserve ; leurs promenades dans les bois bleus si beaux.

Et puis arrive un peu de vie dans cet univers stérile, et j'ai perdu le fil : je n'ai plus compris Sarah qui m'a paru perdre pied petit à petit ; l'obsession de Fred à aller contre la volonté de sa femme ; le choeur des amis qui se fait pressant.

L'auteur m'a laissé sur ces Terres animales en pleine interrogation.

L'image que je retiendrai :

Celle des ouzbeks qui arrivent au village et s'installe. Une complicité se créé entre les femmes.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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Où veut en venir l'auteur. J'ai beau chercher, sans trop faire l'effort de trouver rassurez vous, mais comme aucune réponse ne vient d'elle même, petite recherche internet.

Une interview : j'étais en voiture, cela faisait longtemps que je voulais écrire sur un groupe d'amis et ne voilà t il pas que j'entends : à Fukushima des personnes âgées ne veulent pas quitter les lieux.
Tilt, j'avais trouvé un cadre pour mon groupe d'amis.

Résumé à ma façon. Une volonté d'écrire sur un groupe d'amis. Derechef j'associe, insuffisances parentales, compensations amicales.
Un cadre pratique car isolant le groupe de parasitages extérieurs, problème dixit l'auteur, son livre fut assimilé à un livre de science fiction.

Donc, une région type Jura ou Vosges, un supposons le, accident nucléaire à nous faire encore manquer d'électricité cet hiver. Un groupe d'amis, citons les, deux couples Marc et Lorna, Fred et Sarah, et cerise sur le gâteau irradié, un célibataire nommé Alessandro.
Bien sûr il y a quelques autres réfractaires dont un groupe d'Ouzbeks venus s'installer à côté en tout bien tout honneur.
Que viennent ils faire là, caution migratoire de l'auteur en ces temps d'actualité post retraite.

Des intégrés bien venus se faire désintégrer ?
Je sais, il n'aurait pas dû .

Pourquoi les 5 décident de rester, je vous laisse découvrir d'autant que ce n'est pas forcément dit.

Ce qui est important c'est la solidarité amicale, quitte après quelques années à développer une leucémie ou autre et en souffrir un par un.
Est ce crédible.

Sel sur le piment, l'une couche avec celui de l'autre dans la bienveillance des non dupes.
Est ce crédible.

Et ne voila t il pas qu'un événement vient rompre cet équilibre bancal à vous remettre sur de bonnes bases.

Les terres animales.

Un livre écrit au fil de l'eau.
Une idée de départ dévoyée par de la science fiction.
Plutôt bien écrit et bien construit.
Laurent Petitmalin imagine une vie d'après, mais pourquoi celle ci plutôt qu'une autre.

Espérons que nos centrales sont bien entretenues et évitons d'habiter à côté.
Des conserves périmées récupérées au supermarché du coin, il n'est pas dit au bout de combien de temps cela devient dangereux.

Je me souviens avoir lu Malevil de Robert Merle mais ne sais plus comment cela se termine.

La phrase de la fin plus une ainsi que j'aime à les citer. Les Ouzbecks ne partiront pas tout de suite en tout cas. Ils veilleront encore sur ces terres animales.
Commentaire. D'où le titre en apothéose finale. Pourquoi animales. Subodorons.
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Un accident nucléaire, non précisé rend une zone géographique inhabitable à cause de l'importance du niveau de radioactivité résiduelle, mais un groupe d'irréductibles refuse d'obtempérer aux injonctions d'évacuation. L'auteur les incarne en cinq protagonistes, Marc, Lorna, Fred, Sara et Alessandro en décrivant leurs conditions de vie et leurs relations. Pas d'évocation du fait générateur, ok, mais on aurait aimé connaître leur motivation pour rester sur place  pour mieux appréhender la suite. La narration piétine longtemps, mais un regain d'intérêt se manifeste au moment de bascule (rester ou partir ?). La bonne surprise de « ce qu'il faut de nuit » n'est malheureusement pas renouvelée dans ce roman.
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Ça n'engage que moi : J'avais été émue par son premier roman "Ce qu'il faut de nuit", celui-ci m'a laissée un peu indifférente. Vide d'empathie, de sympathie. Pourtant la lecture est très agréable, un personnage m'a émue, les autres n'ont pas été à la hauteur de mes attentes. Et puis ces voix qui racontent m'ont beaucoup perturbée, j'avais le sentiment de tourner en rond. L'ambiance est très pesante et l'auteur la restitue à merveille, c'est ce que j'aiaimé. J'aurai voulu un peu plus d'impact entre les personnes pour dynamiser le récit, mêmesi le contexte ne s'y prête pas forcément. A vrai dire, peut-être que je suis passée à côté et que je n'ai pas tout compris.
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Une petite déception pour moi après "Ce qu'il faut de nuit". Ma lecture a été difficile. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire au début. La narration met selon moi trop longtemps à se faire une place. La lecture devient plus intéressante au moment de bascule. Par ailleurs, tous les personnages ne se valent pas... L'auteur a toutefois bien restitué l'atmosphère pesante de la situation.
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Au début de la lecture, il y a une sorte de rythme pesant qui s'installe qui nous fait tourner les pages sans s'en rendre compte. Je trouve le thème abordé tout à fait original mais aussi l'angle abordé. Par contre, je trouve cela un peu glauque, voire un peu morbide. C'est étrange et cela dérange... je pense que ce malaise est recherché et invite aux questionnements de notre rôle
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Dans son 3e roman, Laurent Petitmangin nous emmène sur des terres animales, où sortir sans protection est terriblement dangereux.

Fred, Sarah, Marc, Lorna et Alessandro ont décidé de rester dans leur village malgré la catastrophe nucléaire survenue non loin de leur maison. Rester dehors sans combinaison et toucher la terre à mains nues, ils le savent, réduit grandement leur espérance de vie. Aussi prennent-ils leur précaution mais le temps est tout de même compté. La contamination est trop grande, sa disparition ne se compte pas en vie humaine. 

Tour à tour, nous suivons la vie de ces 5 inséparables qui ont chacun leur raison de rester malgré les injonctions des autorités à s'en aller.

C'est un roman empli d'humanité, une histoire d'amitié, d'entraide, de solidarité. J'ai passé un bon moment avec ce livre, que j'ai découvert dans sa version audio.
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Assez déçue par cette lecture, on comprend le contexte : une catastrophe nucléaire, cinq personnages principaux avec pour chacun des blessures ( qui ne font pas vraiment comprendre pourquoi ils ont choisi de rester en zone contaminée). L'aspect roman d'anticipation reste en retrait, comme anecdotique, je dirai même que cette présence radioactive passe au second plan. Certes, on précise qu'ils mettent une combinaison protectrice, mais le rapport à cette nature et leur manière d'appréhender cette sorte d'enfermement disparaît peu à peu. On ne cherche pas à penser un rapport à un nouvel espace dangereux ( ou pas vu ce qu'y font les personnages).
Alterner les points de vue est intéressant pour le lecteur mais les motivations de Sarah, le jeune femme qui donne naissance à une fille, sont confuses, j'avoue avoir été perdue, bien-sûr on aurait attendu quelque chose sur l'avenir de cet enfant, les autres semblent vouloir la faire partir, elle refuse mais on comprend mal pourquoi. Je n'ai pas très bien compris la fin non plus.
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