Les Lames du Cardinal, tome 1

Cela faisait un petit moment que j'avais envie de me lancer dans un roman de cape et d'épées mais qui penche aussi du côté de la fantasy. Avec Les lames du Cardinal, j'ai trouvé le roman idéal. Je l'ai lu en quelques jours. Autant vous dire qu'après un petit passage à vide livresque, ça rebooste!

Dans ce premier tome (la saga en compte trois), le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Il y a de l'action à chaque page, des rebondissements, des aventures telles qu'on se les imagine pour de fines lames.

L'intrigue se déroule au XVIIème siècle sous le règne de Louis XIII. Richelieu rappelle ses « lames », mousquetaires d'élite, afin de mener à bien une mission de la plus haute importance. Ce premier tome est donc une sorte de mise en bouche. En effet, le lecteur fait connaissance avec chacun des mousquetaires du cardinal. Ils ont chacun leur caractères, leurs caractéristiques. L'auteur s'est attaché à en faire des personnages à part entière avec une personnalité propre et bien différente de celle des autres et c'est assez appréciable. En effet, ses personnages ne sont pas lisses ou caricaturaux: ils renferment tous une part d'ombre et de mystère qui sera sans doute dévoilée dans les autres tomes. Ce début peut en rebuter certains car les personnages sont nombreux mais c'est un passage obligé. Une fois tous mémorisés, le lecteur n'a qu'une envie: en savoir encore plus!

Ma préférence va à la Baronne Agnès, seule femme de l'équipe. Son passé est aussi douloureux que mystérieux. Elle tire vraiment son épingle du jeu. Là où l'auteur aurait pu en faire des tonnes avec une héroïne devant prouver sans cesses ses capacités face à une horde de mâles, il fait d'Agnès une femme libre, acceptée de tous. Les commentaires machistes ou sexistes n'ont pas lieu d'être. Agnès est une lame au même titre que les autres et c'est tout. J'ai beaucoup apprécié ce parti pris de l'auteur. J'ai en tout cas hâte de la suivre dans ses aventures à travers les autres tomes.

Je le disais en début de chronique: ce roman ne permet aucun temps mort. Les actions et les aventures sont présentes à chaque page mais sont toutes motivées. Je redoutais le fait d'être perdue lors des scènes de combat mais la prose de Pevel est très visuelle et on s'imagine sans aucune difficulté les duels engagés pas les protagonistes. L'intrigue est assez retorse: les machinations, trahisons et alliances se succèdent. Pevel déplace ses personnages comme sur un grand échiquier et aime perdre son lecteur. Il ne faut en tout cas pas se fier aux apparences. Tel qui était l'ennemi hier peut s'avérer devenir un précieux allié le lendemain.

Enfin le caractère fantasy du roman est bien amené. Il ne domine pas le roman mais il est apporté par petites touches à travers les dragons notamment. J'ai tout simplement adhéré. le lecteur n'est pas noyé sous une masse d'informations liée à un monde fantasy. Non, Pierre Pevel place bien ses personnages dans la France du XVIIème siècle. On peut d'ailleurs saluer son travail de recherches et de précision autour de cette époque aussi bien dans les costumes que dans la disposition des lieux ou encore au sujet de la propreté de Paris! Bref, le lecteur est immergé dans une atmosphère classique.

C'est donc totalement conquise que je sors de cette lecture. J'ai aimé aussi bien l'intrigue que les personnages. On gage que je lirai la suite avec autant d'enthousiasme?
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Je retrouve avec joie Pierre Pevel qui m'avait convaincue avec sa trilogie du "Paris des merveilles" et celle du Chevalier Kantz de Wielstadt. Je savais, sans nul doute, que j'allais plonger dans une aventure au galop !
Paris XVII Siècle, au temps des valeureux mousquetaires, du Cardinal de Richelieu.
Espions, manigances, manipulations & complots. Duels de capes et d'épées. le tout saupoudré de magie, vyvernes, dragons au service d'une société secrète...
Un roman écrit d'une plume vive et agréable. J'ai adoré suivre les péripéties des nombreux personnages de cette fantasy historique. Mais j'ai pris soin de prendre quelques notes pour ne pas me perdre trop, car les chapitres sont cours et on passe de l'un à l'autre sans transition.
Une fois l'intrigue bien ciblée et les personnages bien différenciés, les actions qui s'enchaînent sont un pur plaisir de lecture.
Enfin, vu les révélations finales, il me tarde de découvrir le tome 2....

Je tiens tout d'abord à remercier chaleureusement les éditions Hardigan qui offraient ce livre durant le confinement. Ils sont parvenu à rendre mon temps de conduite très agréable.

Je connaissais Pierre Pevel pour sa saga Haut-Royaume, et je lorgnais depuis un moment déjà sur Les Lames sans pour autant avoir le temps de le lire. Problème résolu : je l'ai écouté. La sublime voix grave de Nicolas Planchais m'a accompagnée sur mes trajets du travail en donnant vie aux personnages de cette saga.

Des personnages pour le moins haut en couleurs avec lesquels le lecteur fait connaissance durant la première partie du récit. J'ai beaucoup apprécié le façon dont l'auteur les introduit les uns après les autres, car elle laisse le temps de se familiariser avec leur nom, leur personnalité et leur entourage. Cela les a immédiatement rendu plus vivant à mes yeux, car non content de donner une description physique de chacun de ses personnages, l'auteur a eu soin de les doter soigneusement d'un passé et d'un présent complexes qui donnent à chaque personnage une profondeur toute réaliste. Ces nombreux petits bouts de vie finissent par se rejoindre dans la deuxième partie du roman et se fondent ensemble sans accrocs, avec un naturel saisissant le lecteur.

L'intrigue est alors en place. Pierre Pevel s'appuie pour se faire sur les événements réels tout en intégrant subtilement une trame fantastique à son récit. le mélange est intéressant et nourrit par les descriptions des quartiers du vieux Paris et des grands travaux qui y étaient entrepris à l'époque. L'ensemble donne au récit un côté très filmique, en fermant les yeux on pourrait presque voir les décors apparaître ainsi que les fils d'une gigantesque toile d'araignée, dont ce premier tome ne permet que d'entrapercevoir un morceau.

Un tissage qui donne forcément envie d'en savoir plus et de poursuivre l'aventure.
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Nous voilà transportés à l'époque de Richelieu ! Dans un Paris — et ses alentours — admirablement reconstitué par la plume de l'auteur, nous suivons plusieurs personnages dans une aventure de cape et d'épée et… de dragons. Des dragons qui pour la plupart ont une forme humaine et sont membres de loges obscures et ésotériques. Ils ont déjà la mainmise sur la Cour d'Espagne et ils ne rêvent que de s'implanter en France.

Le Cardinal de Richelieu reforme la compagnie des Lames du Cardinal, combattants et épéistes d'exception, pour servir la France contre ses ennemis, à savoir les puissances étrangères mais aussi la race ancestrale des dragons. Dans un contexte d'intrigues, de complots, de traîtrise et de double jeu, nos héros se retrouvent après des années de séparation et sont rapidement mêlés à des enjeux parfois obscurs pour eux-mêmes.

Les scènes et les dialogues sont bien écrits et agréables à lire. Et l'auteur a le sens du scénario ! J'ai tellement bien visualisé les séquences que j'imaginerais volontiers un film adapté de ce livre, pour une aventure palpitante qui multiplie les rebondissements. Les références à Alexandre Dumas sont évidentes, et j'ai eu le sentiment que Pierre Pevel s'était beaucoup amusé à écrire cette aventure, pour notre plus grand bonheur de lecteur.

Les articles qu'on peut lire sur cette trilogie rappellent régulièrement qu'elle est aussi uchronique, avec une conclusion du siège de la Rochelle différente de la réalité historique, à tel point que la saga est souvent qualifiée d'Uchronie de Fantasy. Mais j'ai trouvé que cet élément était très mineur dans l'histoire, et que l'auteur aurait très bien pu construire son scénario sans modifier les événements de la Rochelle (en inventant une autre raison pour la dissolution des Lames, des années avant le début des romans). Bref, je classe cette saga en Fantasy Historique, et pas en Uchronie de Fantasy.

Les personnages sont un brin typés, mais ce n'est pas gênant dans ce livre qui s'inspire des histoires et films de cape et d'épée, c'est-à-dire où l'action et les interactions entre les protagonistes priment sur la psychologie de chacun.

La fin de ce roman est une demi-fin, tant il est évident que si une intrigue principale est close, de multiples questions restent en suspens. Vive la suite !

Un livre léger et agréable, idéal pour s'offrir un bon moment de détente.

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Paris, année 1663, le temps des mousquetaires et des intrigues du Cardinal de Richelieu. Justement celui-ci rappelle le capitaine de ceux qui formaient jusqu'à 5 ans auparavant « les lames du cardinal ». Il a en effet une mission à lui donner, reformer les lames et reprendre leurs rôles de mercenaires et d'espions pour déjouer les plans machiavéliques des dragons ! Car si certains ne sont plus que de petites créatures apprivoisées, les plus anciens et puissants d'entre eux ont apparence humaine et d'incroyables pouvoirs.

J'avais envie depuis un moment de commencer cette trilogie. Même si je ne suis pas forcément fan de cette période historique, j'adore les romans de cape et d'épée. Et ici, à la fois intrigues, actions et fantastique se mêlent judicieusement bien. le contexte historique et géographique est très bien travaillé et permet un réalisme poussé dans lequel les dragons se fondent sans problème.

Réputé pour son style qu'il arrive à varier et dont il joue beaucoup, Pevel ne démérite pas dans ce roman. Il nous entraîne avec ses personnages hauts en couleur et ne nous laisse aucun répit !

Seul bémol, l'apparition des personnages et la vitesse à laquelle on passe d'un chapitre à un autre nous fait parfois nous les mélanger et en tout cas brouille totalement les pistes entre les gentils et les méchants. On sent également qu'il s'agit d'un premier tome et que beaucoup de détails concernant le passé des personnages ne seront révélés en entier que plus tard.

Malgré ces petits défauts, le roman est prenant, haut en couleur et j'ai bien envie de lire la suite pour retourner dans ce vieux Paris au réalisme fantastique.
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Ce roman m'a très vite rappelé Les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas : nous nous retrouvons dans un roman de cape et d'épée qui se déroule dans le même contexte historique, le Paris du XVIIème siècle avec une France gouvernée par le tout-puissant et comploteur Richelieu.L'avantage c'est qu'on prend tout de suite nos repères dans cet univers familier même s'il est émaillé de détails moins habituels tels que les dragons.Et ce contexte familier, c'est vraiment un avantage parce que l'intrigue est complexe, riche en rebondissements, et les personnages sont nombreux et fouillés. Pierre Pevel prend d'ailleurs le temps de les introduire à petites touches, sans tout dévoiler de leur passé ou de leur personnalité. Cela ralentit un peu le rythme au début du roman mais cela laisse aussi entrevoir bien des possibilités pour la suite des événements.Si ce premier tome m'a plu sans m'enthousiasmer complètement, il m'a cependant mise en appétit pour la suite de la trilogie puisque le dénouement ménage habilement le suspense...

Ayant pris connaissance de Pierre Pevel par, comme certainement d'assez nombreux lecteurs, son premier tome de Haut- Royaume, et ayant bien accroché au style, je me suis laissée prendre à acheter ce livre en en attendant d'autres.
Je dois m'avouer à la fois agréablement surprise, et un petit peu agacée également.

Agréablement surprise car, à la lecture du résumé je m'attendais à tomber sur un roman de Fantasy, pas forcément rondement mené, avec abus des dragons et autres drac. Alors qu'en fait pas du tout! On est ici bien plus proche du roman de capes et d'épées que du roman de la fantasy! Les dragons et autres créatures dérivés sont belles et bien présentes dans le roman, mais en touches légères, ils ne sont pas omniprésents, omniscients (ou omnichiants...) ni encore surpuissants. Il s'agit en fait d'une espèce sur le déclin, et finalement c'est à peine si on les voit véritablement durant ce tome. Ça m'a donc sorti un peu de mes classiques (haut-royaume, Robin Hobb, George RR martin sont les plus récentes de mes lectures ... vous voyez où je veux en venir ??).

Agacée cependant, pour 2 raisons:
La première est une certaine lourdeur dans l'écriture: l'auteur perd beaucoup de temps à faire des apartés, des explications sur le mode de vie à l'époque du roman (Époque du Cardinal de Richelieu et du roi Louis XIII), quelques éléments historiques et la géographie parisienne de l'époque (je ne connais déjà pas bien la géographie de Paris aujourd'hui, même après y avoir passé quelques années, alors je peux vous dire qu'à l'époque je m'en cogne !!!!). Ces digressions sont certes instructives et assez souvent intéressantes, mais la plupart ne sont pas nécessaires à la lecture et alourdissent et ralentissent le récit!
La deuxième raison de mon "ennui" est la trame de l'histoire. Certes Pierre Pevel s'en sort bien pour tenir son lecteur en haleine, mais j'ai eu l'impression parfois de relire (presque mot pour mot) le premier tome de haut-royaume, notamment à cause de cette systématisation de la double-face (voire triple) des personnages: c'est un méchant? Nan c'est un gentil... ah bah non c'est un méchant... mais en fait c'est un gentil !!!! Et comme on multiplie également les trames d'histoires, au final on s'y perd un peu (beaucoup). J'avoue avoir arrêté la lecture pendant plusieurs semaines pour me consacrer à un autre sujet, et j'ai eu le plus grand mal à me replonger dedans (non pas parce que je n'aimais pas, mais bien parce qu'il est difficile de récupérer l'identité et les allégeances de tous ces personnages).

En supplément, Pevel a tendance à pousser les mystères un peu trop loin mais de façon assez maladroite, un peu comme quelqu'un qui vous dirait : « j'ai une surprise pour toi, tu peux deviner tout seul ce que c'est mais je te dirais que dans 2 semaines »et vous le rappelle régulièrement sans donner plus d'indice. Intriguant certes, mais au final plus agaçant qu'autre chose.

Au final, bien que ce roman soit plutôt sympathique à lire dans l'ensemble, il se couvre de lourdeurs, et pourrait en décourager certains, même si on a envie de connaitre la suite.

Un bon conseil : quand vous commencerez à lire, ne faites pas de pause de plusieurs jours dans la lecture, vous aurez du mal à raccrocher les wagons.

Premier roman passionnant d'une trilogie qui l'est tout autant.
Une vraie immersion dans le Paris du Cardinal de Richelieu et de Louis XIII, avec une juste dose de fantasy, de dragons et de magie. Fascinant et bien écrit, une immersion réussie dans l'univers riche de Pierre Pevel.

Si j'y pense, je prendrai le temps de me procurer – ou si j'ai le temps, j'y penserais, les autres tomes de la trilogie de Pierre Pevel : Les lames du Cardinal.
Le XVIIe, une belle époque pour des complots qu'est celle de Louis XIII et son puissant ministre le Cardinal de Richelieu. Choix historique riche en événements (on retient principalement la tension coexistant entre l'Espagne et la France) ; inclusion de bretteurs hors pairs, les 7 lames ; des personnages que j'ai appréciés : La Fargue, Marciac, Leprat, Ballardieu, St-Luc, Almadès, Agnès... Hyper attachants. Ajout aussi de créatures — les dragons, sorcières, les sangs mêlés, les dragonnets… et d'un groupe occulte « La Griffe noire » pour ancrer l'histoire dans le monde de la Fantasy Historique. L'avantage est la simplification du décor ainsi que les rebondissements constants. Ce qui rend cette aventure facile à lire, idéal pour des lecteurs comme moi qui découvrent l'univers Fantasy.
Une lecture récréative qui nécessite une récidive...

Les Lames du Cardinal est un ouvrage que j'ai reçu de Gabrielle, dans le cadre d'un swap organisé sur Imag'In, et dont l'objectif était d'avancer dans la lecture d'une de nos sagas en cours, peut-être même de se lancer dans une nouvelle série, le but étant surtout de se faire réciproquement plaisir. En l'occurrence, il était ici question de commencer une saga dont j'entendais parler en bien depuis longtemps, Pierre Pevel étant l'un des écrivains majeur de la fantasy française.

Soyons clair, Les Lames du Cardinal est essentiellement un roman de cape et d'épée. C'est la toute première chose qui m'a marquée, pour la simple et bonne raison que je ne m'attendais pas à ça. Je tenais à le signaler d'entrée, afin que d'éventuels futurs lecteurs ne soient pas aussi surpris que je l'ai été. Ça ne veut pas dire que je n'ai pas aimé, attention, simplement que je m'attendais à ce que la fantasy, et les dragons en particulier, tiennent une place plus grande dans cette aventure.

La trame de fond, c'est à dire la France du XVIIe siècle, est habilement mêlée aux arcanes de cette histoire d'espionnage, et ne l'alourdit en rien. L'aspect historique n'a ici rien d'assommant, il ne fait que donner davantage de relief à une intrigue parfaitement bien menée. L'auteur nous embarque à la suite de ses Lames en un savant mélange d'action, de suspicion et de trahison. le rythme est soutenu, les descriptions bien dosées, suffisantes pour qu'on s'y croit, sans devenir pesantes.

Les personnages sont nombreux, j'ai d'ailleurs eu un peu de mal à m'y retrouver au début, mais tous ont une particularité qui les rend intéressants, même si certains sont moins attachants que d'autres. Certains recèlent même quelques surprises que je n'avais pas vues venir, et j'adore ça ! Rien de pire qu'un roman dont on devine tous les tenants et les aboutissants au bout de quelques pages seulement. La fin de ce premier tome tient toutes ses promesses, et j'ai vraiment hâte de lire la suite, à présent.

En conclusion, j'ai passé un bien bon moment avec Les Lames du Cardinal et j'invite tous les amateurs d'aventure, tout simplement, à le lire. Pierre Pevel est un auteur formidable, que je ne regrette absolument pas d'avoir découvert. Merci à Lysandre pour avoir su me donner envie de me plonger dans cette histoire, il y a plusieurs mois déjà, et à Gaby pour avoir gentiment concrétisé cette envie !
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