Les filles, tome 5 : Au nom du père

Des problèmes de « père », ce n'est pas ce qui manque dans ce cinquième tome des Filles ! Après les soucis de mecs et de copines, de mères et de filles, voilà que la figure paternelle par excellence vient semer l'angoisse, le doute et l'énervement dans la vie de nos chères amies. Que ce soit la demi-soeur de Chloé qui débarque avec sa progéniture pour lui dire que son père (qu'elle n'a plus vu depuis 18 ans) est sur son lit de mort ou le papa de Leila qui la traite de boniche alors qu'elle a déjà ses études et un boulot à mi-temps … la coupe est pleine !

D'ailleurs, ces ennuis familiaux ne sont pas les seuls que notre fine équipe rencontre. le tome commence avec la mystérieuse disparition de Chloé. Les filles commencent à s'imaginer des choses horribles, dont une tentative de suicide. Mais fausse alerte, l'odeur suspecte qui provient de sa chambre n'est autre que le cassoulet d'il y a une semaine que Chloé a laissé trainer avant de partir. de son côté Béné n'a qu'une envie : se marier avec son Hubert adoré. Or, celui-ci est totalement anticlérical et un mariage à l'église est hors de question. Quant à Muriel, elle a la bonne surprise de découvrir son mec au lit avec sa secrétaire. Ne reste plus qu'Anna qui essaye péniblement de survivre à sa grossesse. Une histoire, cinq filles et des milliers de petits problèmes. Leur vie n'est définitivement pas un long fleuve tranquille !

Bien qu'un peu moins drôle que le tome 3, ce cinquième épisode des filles tient toujours le niveau. On y parle d'amitié et d'amour et des grandes étapes mais aussi des petites choses de la vie qui peuvent arriver à tout un chacun : un mec qui nous trompe, un papa gay, une famille qui nous énerve, des reproches, des coups de gueules, des occasions manquées… Bref, tous ces petits moments qui nous bouleversent mais que l'on arrive à surmonter grâce à nos amis, ces personnes qui sont toujours là pour nous.

Raconté tel un épisode TV, les histoires se mélangent, s'alternent et s'entremêlent pour éviter au lecteur de s'ennuyer et d'également permettre à chaque fille de raconter son histoire. La palette de couleurs est, quant à elle, toujours fort variée. Entre le bleu de l'hôpital et le rouge-orangé de chez Leila, les tons sont souvent choisis avec soin pour harmoniser la relation entre le texte et les images.

Des caractères forts et des personnalitées hétéroclites saupoudré d'un vocabulaire simple et moderne pour une lecture sans prise de tête, voilà à quoi vous pouvez vous attendre lorsque vous lirez les 48 planches de Christopher.

Une série à recommander pour toutes les jeunes adultes qui, comme « Les filles », ont quelques petits problèmes dans leur vie. Personne n'a un parcours sans faute et cela fait du bien de voir qu'on n'est pas la seule à se retrouver dans le pétrin :)
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3 bonnes raisons de lire cette BD :

La première est que les personnages ont beaucoup évolué et ont une maturité qui je trouve est plus adaptée au lectorat que vise cette BD. On retrouve les personnages confrontés à des problèmes du quotidien et qui y font face avec beaucoup d'aplomb contrairement au début de cette série, où je trouvais les personnages encore un peu “enfantin”.

La deuxième raison de mon appréciation est le fait que toutes ces femmes soient indépendantes et libres de leurs choix, elles font à chaque fois ce qu'elles ont envie et ne se laissent en aucun cas marcher sur les pieds. L'auteur dénonce de nombreux problèmes liés à l'amour et au couple, mais les femmes à chaque fois reprennent le dessus et montrent que tout n'est pas perdu sans un homme.

Pour finir, ce que j'ai beaucoup apprécié également, c'est que de nombreux sujets sociétaux sont abordés ainsi que les stéréotypes qui leur sont liés. Ici, l'auteur les dénonce et brise les préjugés, on parle de tout sans tabou et avec ouverture d'esprit.

J'avoue ne pas savoir s'il y a une suite, mais je l'espère réellement puisque c'est vraiment une très belle série de BD qui se veut traité des sujets importants sous un angle très feel-good.

Vous le savez déjà, je suis une grande fan de cette BD. J'avais été ultra frustrée de la manière dont se terminait le tome 3, et donc quand j'ai eu les deux tomes suivants en main je n'en ai fait qu'une bouchée.

Attention SPOILER

A la fin du tome 3 nous quittions nos cinq amies après la pendaison de crémaillère d'Anna et Laurent qui avait plutôt mal fini après les révélations faites ce soir là. Nanouche enceinte, Laurent gay et la trompant avec leur voisin du dessous et l'ex de Béné qui lui faisait une révélation fracassante.
Bonjour l'ambiance !!

Et donc dans les deux tomes suivants, les "intrigues" continuent. Anna est enceinte jusqu'aux yeux et pleine d'hormones, Béné a des relations tendues avec sa mère un peu trop démonstrative, Chloé revoit son père, et Anna et sa soeur font une découverte sur le leur.

Autour de tout ça, la vie des filles se poursuit: des couples se font, d'autres se défont, on emménage, on déménage et tout cela toujours rythmés par les commentaires parfois acides ou carabinés et souvent drôles de nos 5 amies.

Les dessins sont toujours aussi sympas, et les thèmes abordés sont assez actuels. Je pense qu'il y a toujours moyen qu'on s'identifie à l'une ou à l'autre, quel que soit le moment de notre vie. La vie des fille est un peu un reflet de la notre (en un peu plus mouvementé il faut bien l'admettre).

Évidemment, le tome 5 se finit encore de manière à ce qu'on ait envie de savoir la suite. Christopher sait jouer avec les nerfs de ses lectrices et ce n'est pas pour nous déplaire. Mais il ne faut quand même pas trop tarder à nous sortir les prochains tomes, car le suspense risque de rapidement virer à l'insoutenable.

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Après avoir confronté leurs relations à leurs mères, la bande de fille s'interroge sur leurs relations avec leurs pères tout en poursuivant leurs aventures sentimentales. Anna est très enceinte, vit avec les deux papas, et est très attirée par Tarik, le frère de Leila. Leila a retrouvé son nounours mais doit mentir à sa mère qui la croit juive. Mumu déprime car son eternel fiancé l'a trompé. Chloe est confronté sa famille, qui n'est pas banal. Finalement c'est Bénédicte qui semble vivre l'histoire la plus stable.
Une chronique sociale semi réaliste qui narre les peines de coeur de jeunes femmes au sortir des études ou presque.
C'est fraisn sympathique et souvent très juste.