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EAN : 9782910370824
370 pages
Naturellement (20/03/2000)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Des nouveautés, des nouveautés et encore des nouveautés. Phénix, pour son premier numéro de l'an 2000, vous offre de nouvelles rubriques (le forum, le cyberphénix, la classique, le Québec).
Phénix, tel l'oiseau mythique, se renouvelle continuellement et veut vous offrir, à vous lecteurs, ce qui se fait de mieux en la matière.
Côté nouvelle, une grande star, David Brin, nous offre une histoire inédite de son célèbre cycle de l'Elévation morale. Une nouv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce cinquante-quatrième numéro de la revue belge de l'imaginaire, "Phénix", daté du printemps 2000, est celui de l'apparition de nouvelles rubriques (forum, cyberphénix, classique, Québec).
Son dossier principal n'est pour une fois pas un thème issu des littératures de l'imaginaire mais, exceptionnellement, un réalisateur, Tim Burton. Il est constitué essentiellement d'articles analysant minutieusement chacun des films tournés à l'époque par ce cinéaste (Pee-Wee's big adventure, Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d'argent, Ed Wood et Mars attacks !).

Les quatre nouvelles de David Brin, P.D. Cacek, Yves Meynard et Thomas F. Monteleone sont peut-être ce qu'il y a de mieux dans ce numéro. Avec des coups de coeur pour "Poussière" de Cacek qui est une jolie histoire de fantômes dans une bibliothèque municipale, et "Entre les étages" de Monteleone qui narre une prise d'otages dans un immeuble de bureaux par un homme avec une ceinture de bombe.

Sinon, les interviews de Jean-Michel Truong, Laurent Genefort et Jean-Marc Ligny sont, comme d'habitude, inintéressantes dans l'ensemble.
Les parties critiques de BD, de romans et de films sont comme toujours le reflet des goûts (pour moi très discutables) des journalistes qui, je le rappelle, sont férus de fantastique, gore, horreur. Heureusement, la partie cinéma a été amplement amputée par l'apparition des nouvelles rubriques me soulageant de la lecture de nouveaux articles dithyrambiques sur ce que je considère comme des navets de série Z et qui polluaient les précédents numéros.
Justement, ces nouvelles rubriques, que valent-elles ? Pour moi, ce n'est pas un grand succès ! On commence par un portrait de Francis Valéry grâce à un questionnaire de Proust : bof !
On passe ensuite à la rubrique Forum. le principe en est simple : la revue a ouvert une liste de diffusion à destination d'auteurs francophones sur laquelle une question leur est posée et ils dissertent dessus. Pour ce numéro, la question était "L'avenir du futur passe-t-il par demain ?" (on dirait le titre d'une chanson des Inconnus). Evidemment, huit pages de divagations d'auteurs de science-fiction sur ce sujet sont aussi intéressantes que la lecture de copies de philosophie du Bac !
On arrive après à la rubrique Cyberphénix. Kézako ? Un journaliste a comparé les prix d'un roman sur les sites internet. Ou comment une revue parvient à faire l'apologie de Amazon au détriment des librairies. Pitoyable !
La rubrique Classique partait d'une bonne idée. Convaincre le plus grand nombre de lecteurs d'entrer dans la littérature de l'imaginaire en leur présentant des classiques du genre, un par numéro. Ici, c'est "Croisière sans escale" de Brian Aldiss qui inaugure le thème SF. Je le répète très bonne idée mais une courte bio de l'auteur, les trois premières phrases du roman, un très bref résumé et une explicitation du thème le tout sur à peine deux pages c'est un peu faible, non ?!
Enfin, dernière nouveauté avec une présentation de toutes les parutions en fantastique et SF de l'année 1999 au Québec. Intéressant seulement si on peut se procurer les romans en France car tout n'a pas traversé l'Atlantique et est resté confiné là-bas dans la Belle Province.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
En fait, elle n'inspirait que pitié à Jameson. La pauvre femme avait gobé toute la panoplie de conneries des années cinquante : votre mari doit se lever le cul, faites une croix sur vous-même et restez à la maison, bâtissez-vous une vie autour d'un troupeau de gosses qui vous abandonneront dès qu'ils seront en mesure de tenir sur leurs pattes arrière. C'est ce qu'elle a fait, ce qu'ils ont fait. Anna Jameson n'était plus qu'une femme aigre-douce ravagée par la ménopause, une femme sans compétence, sans aspiration personnelle et sans avenir, si ce n'est les vingt ans de solitude qui attendent la veuve d'un cadre supérieur victime d'un infarctus.
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