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Critique de chartel


Il est important de préciser que ma critique s'appuie sur l'édition réécrite de "Roman Fleuve", parue aux Editions du Rouergue en 2013. Je tiens à cette indication parce que la première version, celle de 1999, sort en même temps en format poche chez Folio. Mais, comme cette réécriture ne transforme pas fondamentalement l'oeuvre première, il est probable que mes impressions pourront lui faire écho.
Parce que j'aime les oeuvres qui confrontent les notions de réalité et de fiction, j'ai tout de suite plongé dans les eaux troubles de ce roman fleuve, intrigué par cette histoire originale d'un président tyrannique ayant tout fait pour isoler la France de la communauté internationale, façon Corée du Nord, pour mieux justifier ensuite son désir d'envoyer ses citoyens dans un monde de fiction. Mais pas n'importe lequel. Celui de la Littérature française, avec ses grands noms et ses anonymes, ses oeuvres illustres et ses travaux oubliés. Il faut donc avoir une connaissance assurée de notre littérature pour se lancer dans une telle aventure, ce qui est le cas d'Antoine Piazza qui, de Rabelais à Balzac, de Zola à Proust, prolonge le destin des grands personnages de fiction dans une étonnante histoire. Rien de novateur dans l'écriture cependant, ce qui peut atténuer le plaisir de la lecture, mais ce récit peut aussi être une sorte d'hommage à un grand créateur d'aventures, Jules Verne, qui n'a pas construit son succès éditorial sur son style mais sur l'univers de ses fictions. Dans "Roman Fleuve", on retrouve le principe de la vie secrète souterraine et du voyage de "20 000 lieues sous les mers" ou de "Voyage au centre de la Terre". Ces nombreux échos sont l'une des grandes réussites de "Roman Fleuve".
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