Fungirl

“Vous êtes un boulet dépourvu de toute ambition. Vous passez le plus clair de votre temps à trainer en sous-vêtements. La masturbation est votre passe temps favori. Et la seule relation intime que vous puissiez gérer, c'est avec une pizza quatre fromages.” La coach en développement personnel l'a tout de suite cernée, d'ailleurs, les lecteurs aussi, niveau boulet gênant, Fungirl a un niveau de compète.
Elle provoque catastrophe sur catastrophe, n'a aucun filtre, ce n'est pas franchement une bonne idée de l'embaucher dans une société de pompes funèbres.
Le dessin est brut, assez grossier, mais les illustrations en pleine page qui viennent ponctuer l'histoire sont absolument géniales, avec toujours une référence qui frise dangereusement avec l'irrespect total (Snoopy, Dali, Calvin & Hobbes, Botticelli, et bien pire encore).
Humour noir, graveleux, trash, vulgaire, politiquement incorrect, mais aussi beaucoup d'ironie sur notre société, les convenances, le travail, l'amitié… Enfin une autrice à ajouter dans ma liste “Trash, vulgaire, crade, politiquement incorrect et bande dessinée” :
https://www.babelio.com/liste/16572/Trash-vulgaire-crade-politiquement-incorrect-et-ba
J'ai ri du début à la fin, souvent aux éclats, parfois un peu gêné car il n'y a vraiment pas de limites. Alors je conclus avec ce petit conseil inscrit en quatrième de couverture ; “Suivez son exemple, adonnez-vous au plaisirs solitaires : lisez Fungirl”

À lire la critique de jamiK, je m'attendais à pire…
… mais ne vous attendez pas à une BD bien sage, tout de même !
L'héroïne est une glandeuse professionnelle, qui réussit à mettre le dawa dans le couple de sa coloc, le dawa dans son emploi aux pompes funèbres et même à mettre le feu dans sa cuisine.
Son activité favorite est de rechercher du sexe, homme ou femme peu importe... voire seule vu que tout le monde la fuit comme la peste.
J'ai trouvé l'intrigue un peu superficielle, toutefois elle est rachetée par l'ingéniosité des illustrations, qui paraissent simplettes au premier abord mais recèlent tout un tas de références rigolotes.
Je venais de voir "Daaaaaali !", et bien même les montres molles figurent dans ce joyeux album.

Traduit par Stéphane Corcoral.

Challenge Bande dessinée 2024
Club de lecture février 2024 : "La PAL fraîche"

C'est absolument jouissif et décadent.
J'ai adoré suivre le quotidien plus que mouvementé de cette fun girl qui semble n'avoir aucune conscience de la bienséance et de la notion de regard des autres.
C'est une oeuvre qui libère qui te donnerait presque envie d' aller travailler aux pompes funèbres.
C'est drôle, l' humour est sombre alors que les pages sont colorées à souhait. JE SUIS FAN

Virginie Despentes et Gaston Lagaffe sont très heureux de vous annoncer la naissance de Fungirl! Un corps un peu voûté et des grandes jambes qui semblent peiner à la soutenir, un peu (beaucoup) (énormément) d'onanisme, pas adaptée au monde du travail, experte en pas de côté, si possible pour que ça foute bien tout le monde dans la m...., décalée et poétique, énervante et idéaliste...
Envie de tester le degré de rébellion ou de politiquement correct de vos proches? Offrez leur Fungirl, vous serez vite fixé·es;)))
Bon, un petit bémol juste sur les visages des personnages, j'ai du mal avec les billes noires à la place des yeux, d'autant qu'ils·elles n'ont déjà pas de nez ni de bouche!

Fun girl est un peu à côté de la plaque et complètement barrée.
Elle essaye plus ou moins de s'adapter et de créer (et garder) des relations humaines à peu près stables.
Mais quand on a envie d'aller vite, de faire tout ce qui nous passe par la tête et de vivre intensément, chaque petit moment de vie devient vite excessif. C'est cette fougue, cette fièvre, qui nous emporte dans le tourbillon qu'est Fun Girl et l'on sort de cette lecture dans un grand éclat de rire avec l'envie de secouer le monde.