Les mots, parfois, ne sont pas assez profonds pour contenir tous les sentiments qu'on essaie d'y mettre.
« Il est impossible de croire en quoi que ce soit dans un monde qui a cessé de voir l’humain comme un humain » .
SIMON WIESENTHAL..
LES FLEURS DU SOLEIL.
Quand je serai grand et aurai atteint l’âge de vingt ans ,
Je partirai à la découverte du monde enchanteur .
Je m’installerai dans un oiseau à moteur
Et m’élèverai dans les airs , jusqu’au firmament.
Volant, voguant, planant
Au - dessus du monde lointain et merveilleux,
Je survolerai rivières et océans
Et m’épanouirai en montant vers les cieux .
Un nuage, ma sœur , le vent mon frère . »
AVRAHAM KOPLOWICZ.
Né en 1930, enfant du ghetto de Lódz, il en fut arraché en 1944 et déporté à AUSCHWITZ - BIRKENAU, où il fut assassiné à l’âge de quatorze ans ,
Tel est le paradoxe de la perte : comment se fait-il que ce qui n'est plus nous pèse tant?
Je ne sais pas vraiment ce qu'il voit quand il me regarde, mais j'ai envie d'être cette fille-là.
Quand je serai grand et aurai atteint l'âge de vingt ans ,
Je partirai à la découverte du monde enchanteur.
Je m'installerai dans un oiseau à moteur
Et m'éleverai dans les airs, jusqu'au firmament .
Volant, voguant, planant
Au-dessus du monde lointain et merveilleux ,
Je survolerai rivières et océans
Et m'épanouirai en montant vers les cieux.
Un nuage ma soeur, le vent mon frère.
Avraham Koplowicz, déporté à Auschwitz , où il fut assassiné à l'âge de 14 ans.
« Par ailleurs, allez comprendre , les récits des survivants avec qui je me suis entretenu sont tout autres et décrivent la puanteur issue des cheminées des crématoriums , écoeurante, âcre, sulfureuse , grasse et épaisse, relevant presque davantage du goût que de l’odeur .
D’après ces malheureux , il était impossible de ne pas respirer ce remugle , où qu’on se trouve .
Aujourd’hui encore , il leur arrive de se réveiller avec l’odeur de chair brûlée dans les narines .
Les criminels de guerre ne se repentent pas plus que les chats ne se mettent à aboyer » …
Je me rends compte que partager un souvenir avec quelqu'un n'a rien à voir avec un rappel solitaire. Cela tient davantage d'un pansement que d'une blessure.
Je me suis rendu compte que lorsqu'elle jardine, elle ne voit jamais les graines, mais visualise d'emblée les plantes qu'elles donneront.
« Comme il est merveilleux que nul n’ait besoin d’attendre un seul instant pour commencer à améliorer le monde » …
ANNE FRANK , JOURNAL .