AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782505079101
64 pages
Dargaud (06/09/2019)
3.52/5   33 notes
Résumé :
Dans un monde gris, futuriste et apocalyptique, un étrange voyageur et sa monture errent dans des terres désolées. Obligés de se recharger en énergie, ils ne peuvent toutefois pas rester trop longtemps éloignés de la civilisation. Bien que d'autres créatures y vivent, la ville se montre pourtant tout autant inhospitalière, vide et morne. Mais partout où passe le voyageur, les choses se dérèglent, les machines perdent la tête et sèment le chaos. Il lui faut alors qui... >Voir plus
Que lire après TremenVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 33 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un roman graphique monochrome, sans dialogues, sombre et pessimiste.
Une histoire de quête dans un décor digne de Georges Orwell ou des Monthy Python ( Brazil) où l' on peut retrouver des références comme par exemple " le bar" de Edward Hopper ( ouf je ne me suis pas trompée, l'auteur en parle à la fin de son album).
Étonnant, dérangeant mais intéressant.
Commenter  J’apprécie          140
Hasard des publications, deux ouvrages étranges sont parus à quelques semaines d'écart, avec de grandes similitudes à la fois graphiques et dans la démarche de leurs auteurs. Deux prises de risque des éditeurs également puisque nous avons affaire à des albums ayant vaguement la forme de BD mais sans texte (ou quasi) et adoptant une narration qui rappelle plus l'art-book que la BD. Pas évident de trouver son public et super occasion que de voir ces objets hybrides. Qu'est-ce qu'on a donc?

Dans les deux cas il s'agit de projets d'illustrateurs, le français Valentin Seiche pour The World, le néérlandais Pim Bos pour Tremen. Tous deux travaillent dans l'animation et cela s'en ressent par l'importance du seul graphisme pour installer une atmosphère. Dans The World une petite narration pose le récit d'une guerre ancestrale entre robots et magiciens et de l'évolution du monde depuis, alors que Tremen (qui signifie "passage") est totalement muet. Pour ce dernier la post-face de Marc Caro incite à aller voir le court métrage Ghozer de l'auteur... qui ne vous en apprendra pas beaucoup plus pour la simple raison que l'album édité par Dargaud vise avant tout à illustrer des visions graphiques dans un univers cohérent. Et c'est en cela qu'il est intéressant. Beaucoup de com' a été faite sur une pseudo-filiation avec l'Arzach de Moebius. Personnellement je ne vois pas l'intérêt de ce parallèle tant l'itinérance surréaliste et muette n'a pas été inventée par le dessinateur de l'Incal. Il est certain que Metal Hurlant a influencé Pim Bos, comme toute une galaxie d'illustrateurs qui publient chaque jour sur internet des foules d'images fabuleuses mais le projet est bien de donner vie au monde intérieur de l'auteur.[...]

Lire la suite sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          40
Une bande-dessinée sans texte, monochrome ; comme au-delà de l'espace et du temps, des langages et des civilisations.
Dans ce lieu indéfini, un personnage évolue. Il avance, vers nulle part. Car ici, tout est mortifère, désertique et sans espoir.
Dans la postface, Marc Caro nous défini « Tremen », en Breton, c'est le « passage ». Ici, il sera celui qui mène de nos certitudes à nos rêves, de nos habitudes à nos cauchemars : à chacun d'en décider.
L'absence totale de sons (ni dialogues ni onomatopées) donne une liberté totale à l'imagination et permet une projection complète du lecteur. C'est une expérience sensorielle unique. Un voyage indéfinissable aux confins de tout.
Commenter  J’apprécie          30
Je vous préviens ; je rédige ces quelques lignes sans avoir décidé si j'ai aimé ou non cet ouvrage…
🤖
Dans un monde, semble-t-il post-apocalyptique, un voyageur erre sur sa monture aux allures de droïde à quatre pattes. Il rencontre sur son chemin, d'autres âmes en peine comme lui (du moins on le suppose), et côtoie misère et violence.
🤖
« On le suppose » puisque cette BD n'a pas de texte. Bien que le dessin soit souvent explicite, j'ai un peu de mal à comprendre ce que Pim Bos a souhaité exprimer. Son protagoniste n'est ni méchant, ni gentil, et se contente, imperturbable, de traverser (fuir ?) des scènes violentes.
🤖
Les dessins sont sublimes ; à la fois sombres et lumineux, épais et élégants… Je dois bien reconnaître que je me suis pris une petite claque visuelle.
🤖
Malgré tout, cet ouvrage me laisse avec beaucoup de doutes, une multitude d'interprétations et des saveurs pas assez franches. Et je crois bien qu'une BD sans bulles, c'est un peu comme une bouteille de Champagne éventé… 🤓
🤖
Je lirai le tome 2 à l'occasion et étrangement, je n'ai pas envie de me séparer de celui-ci… Je crois que lui et moi, on en a pas fini !
Commenter  J’apprécie          00
L'univers est gris, triste et sombre. Des êtres errent. Des êtres travaillent. le tout dans une ambiance morose, hypnotique voire effrayante. Un récit obscur sans dialogue au service d'images fortes, aux références exigeantes (voire trop) qui perdent le lecteur au fil des pages.
Un monde entre robots, usines à la chaîne : univers post-apocalypse où un brouillard déprimant règne en roi. Mystérieux.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (3)
Bedeo
12 novembre 2019
Pour son premier album, le jeune hollandais Pim Bos donne vie à un univers cauchemardesque particulièrement terrifiant. C’est efficace, mais il est possible de se demander si cela ne tient pas quelque peu du procédé.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BoDoi
19 septembre 2019
Si l’on peut être touché, c’est bien sûr par la force du dessin et la maîtrise narrative : niveaux de gris, lumière fantomatique, créatures effrayantes ou victimes expiatoires, grandes cases larges et panoramiques, le visuel claque et envoie du lourd. Oui, c’est beau, comme une magnifique démonstration de force. Mais on ne finit par voir que les références.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
10 septembre 2019
Gros impact visuel et réalisation de haut niveau font de Tremen un ouvrage fascinant et hypnotique. À découvrir.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Une symphonie du silence où hurlent des personnages sans bouche.
Commenter  J’apprécie          30
souvenir perdu et à la dérive. mémoire d'un Alfred Kubin ou d'un Otto Dix Juste un cauchemar, quel cauchemar ?
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus

Autres livres de Bos Pim (1) Voir plus

Lecteurs (70) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5244 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}