Les invasions quotidiennes

Délaissant la ligne de l'autofiction, Mazarine Pingeot choisit la légèreté et nous présente Joséphine dans le tourbillon des tracas ! Pêle-mêle : Un ex encombrant, une mère insupportable, un nouvel éditeur, des cheveux fourchus et un lave-vaisselle en panne… Rien ne va plus pour cette prof de philo, mère célibataire et auteur de littérature jeunesse peuplée de lapins galeux et autres animaux difformes. Mais il faut bien avancer, alors Joséphine se débrouille comme elle peut, avec une bonne dose de maladresse, de petits mensonges et quelques verres de vin pour se donner du courage. de la chick-lit à la française sous la plume bavarde, cultivée et parisienne d'une Mazarine qu'on imaginerait pas si éloignée de son héroïne…

Mazarine Pingeot raconte avec son personnage Joséphine Fayolle cette génération de femmes jeunes, qui viennent de se séparer avec des enfants et qui ont des problèmes relationnelles avec leur mère et qui rêvent d'un impossible retour à l'insouciance et la liberté.

Mazarine Pingeot, « les invasions quotidiennes » 238 pages
Autant le dire tout de suite, ce roman m'a ennuyée. Je l'ai trouvé répétitif, au style lourd. L'héroïne -une maman solo débordée en instance de divorce - a déjà été rencontrée tant de fois dans des magazines, des livres « feel good » dans lesquels a priori tout va mal, mais ou à la fin, tout s'arrange. Dans certains d'entre eux, quelques passages amusants et là, pas vraiment.
On les rencontre dans la vraie vie aussi, sauf qu'elles n'appartiennent pas à la bourgeoisie qui claque du fric n'importe comment. Celles qu'on rencontre dans la vraie vie sont rarement profs de fac et auteurs de romans jeunesse à succès. En l'occurrence l'héroïne de ce roman a des problèmes d'argent surtout parce qu'elle ne sait pas gérer son budget.
Bref, j'ai trouvé ce roman sans intérêt, voire agaçant…

Les phrases sont longues dommage. Mais le thème est parfaitement bien abordé !
J'ai souvent eu envie de frapper José son ex-futur-mari!!! Je me suis reconnue en Joséphine, malgré le côté fiction de la rencontre amoureuse avec son éditeur. Surréaliste, dommage.