Il devait pleuvoir dru cet après-midi selon la météo de
Gogol. Meteo france soutenait le contraire. Comme ils ont un centre à 10 bornes de mon lieu (honni) de résidence, je me suis dit que quand même je pouvais leur faire confiance. En plus dehors il y avait du soleil.
Je suis donc allée à la bibliothèque, c'est pas très bucolique comme trajet, mais en marchant quinze minutes on y est.
Et là après avoir passé une bonne grosse demie heure à flâner heureuse entre les étagères. Boum. le ciel a de nouveau craqué sa rancoeur comme tous ces jours derniers (merci meteo france d'avoir pu permettre à nos hommes etc) . Je me suis donc posée avec cette BD.
C'est doux. le dessin je veux dire. Parce que l'héroïne, l'autrice, apprend qu'elle a une leucémie. Une bien velue.
Qu'elle explique, vulgarise très bien avec ses chouettes dessins.
La vie au jour le jour, les hauts, les bas. Tout en extrêmes.
Et puis la BD s'arrête brutalement.
Parce que voilà.
Ceci est une histoire qui ne se termine pas. Ou alors... Pas bien. Et on est tout ému en tournant cette page qui le dit en quelques mots.
Et puis la pluie n'est pas partie avec le vent du nord comme dans la chanson de
William Sheller.
Alors je suis partie le coeur un peu plus lourd sous l'interminable averse de pluie.