Vices et novices est une série de BD pornographique en deux tomes que l'on doit à Pitek. Dedans, on trouve du vice avec du bon gros porn BDSM et des novices au sens religieux (des nonnes, donc).
Direction un couvent perché sur un piton rocheux au milieu de nulle part. Pour les quelques cases d'extérieur, ambiance et décor font très Nom de la Rose (ou de la feuille de rose, pour le coup). Différence notable (outre moins de moines et plus de nonnes), l'histoire ne se passe pas au XIVe siècle mais au XXXIe. Si le premier tome laisse entrevoir un futur cyberpunk (cf. la prothèse de l'inquisiteur), le second s'ouvre sur la date de 3042. le contexte reste toutefois moyennageux avec “le retour de l'inquisition et de la tyrannie religieuse”.
Après un premier tome mi-sorcières de Salem mi-L'Exorciste, on remet le couvert avec la suite.
On y apprend d'où viennent les appétits des nonnettes, anciennes prostituées converties. On y découvre que le couvent abrite un des derniers représentants de la gent masculine. Est-il besoin de préciser sa fonction dans le couvent ?... Sauf que pas de bol, monsieur claque et voilà ces dames privées de baguette magique entre deux séances lesbiennes. Faute de queue, les donzelles perdent peu à peu la boule, jusqu'au jour où la soeur herboriste crée une potion qui change son cobaye en... en moinonne (?). Une religieuse avec un phallus. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes (enfin, le meilleur des mondes sous l'emprise du fanatisme religieux) si la situation ne partait pas en sucette, dans tous les sens du mots.
Comme dans le précédent opus, on retrouve l'atmosphère latex et punition. Ça lesbianise à fond de train et se gode-ceinture à fond d'arrière-train. Comme dans le précédent opus, on retrouve l'atmosphère latex et punition. Ça lesbianise à fond de train et se gode-ceinture à fond d'arrière-train. En même temps, on est une BD pour adultes, pas de quoi crier au scandale.
Du même Pitek, j'avais lu Poupée (3 tomes), une très bonne mouture. Avec Vices et novices, je n'ai pas été déçu, on en a pour son argent. C'est le genre de graphisme que j'aime bien, fouillé comme un intestin à la Fistinière, même si certains motifs sentent fort le numérique (i.e. les tatouages dans le volume 2). le rôliste que je suis a aussi apprécié pour le côté Stella Inquisitorius en version X.
A réserver à un public “averti”, comme on dit, amateur de thématiques pas catholiques, de combo corset-ballet boots, de BDSM, de tribadisme, bref de tout ce que la morale réprouve (à tort).
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