Attirée par le thème "romance historique régionale" et coincée un week-end sans avoir de lectures plaisantes sous la main, j'ai acheté ce livre... J'aurais mieux fait de profiter de la campagne et de faire des siestes !
Bien sûr vous me répondrez, c'est un Harlequin ! Vous vous attendiez à quoi ?
Je n'avais pas plongé dans un roman de cette collection depuis mes études de
Droit, où je me délassait de mes révisions en lisant ces livres rapides, peu onéreux et que l'on s'échangeait avec les autres étudiantes. J'ai eu sans doute un regain de nostalgie de cette période ?!
L'autrice,
Virginie Platel, a participé, entre autres, à l'écriture de séries à succès pour la télévision telles qu'"Un gars, une fille", "Scènes de ménages" et cela m'a attirée...
Bref, ce roman raconte une partie de la vie de Jeanne Mercier, peintre de
Marie-Antoinette. La jeune femme fuit
Paris en juin 1789 pour l'Italie : cette héroïne et cette fuite font référence à Mme Vigée-Lebrun (peintre de
Marie-Antoinette, réception de la haute société, scandale du "souper grec", fuite en étant déguisée en ouvrière, qui elle, arrive à
Rome en novembre 1789, bien qu'un postillon ne la reconnaisse et lui dise qu'elle peint à merveille !)
Mais Jeanne Mercier, doit interrompre son voyage suite à l'attaque de bandits de grands chemins, et elle trouve refuge dans une propriété à Menton : le propriétaire, le beau et ténébreux Gabriel Forsani l'accueille malgré lui.
Vous connaissez la suite, ils se détestent, ils sont différents (lui est un révolutionnaire provençal et elle a baigné dans l'aristocratie de l'Ancien Régime ), et puis ils tombent amoureux et se marient !!!
L'histoire m'aurait peut-être plu s'il n'y avait pas ce style sec, emprunt de didactique (le mot est trop fort), ces descriptions recopiées dans des livres touristiques, pour faire plus régional !
Cette histoire n'a rien d'un roman historique : trop peu de références à cette période, et des anachronismes grossiers : par exemple, ils ne manquent jamais de nourriture, de pains ; elle va nager avec une simple chemise…
J'aurais dû commencer par lire l'annexe "Pour aller plus loin" où l'autrice conseille le magazine "Secrets d'Histoire" et la lecture de la biographie de Mme Vigée-Lebrun sur Wikipédia !
Vite lu et vite oublié