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3,78

sur 506 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Malgré le « coup de coeurs des bibliothèques de la ville d'Annecy » je n'ai pas été convaincue par ce livre. Ce n'est pas réellement un documentaire même si l'histoire de base est véridique, ce n'est pas réellement un roman.
Il s'agit de l'histoire (atterrante) de trois soeurs qui victimes de mauvais traitements et d'inceste finissent par tuer leur bourreau de père.
En alternance avec ses chapitres sur les trois soeurs, Laura Pogioli évoque son ressenti face à ce drame : elle est française et a une passion pour la Russie, y vit et suit l'affaire des trois soeurs au jour le jour.
Elle met en parallèle les mauvais traitements des trois soeurs avec sa relation avec un jeune homme russe qui finit par la battre et l'humilier
Le but est il de dire que la vie pour un homme en Russie est si difficile que la seule issue pour échapper à cette pression est de battre sa femme ?
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Malgré l'importance du sujet (les violences domestiques faites aux femmes en Russie), je suis resté de marbre face à cette lecture.

J'ai détesté la forme à mi-chemin entre le documentaire, l'enquête, la romanticisation et les souvenirs.

J'espère que l'auteure trouvera son public !
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Un soir, trois soeurs mettent fin aux années de sévices subis en assassinant leur père. Cela se passe en Russie, en juillet 2018, et ce fait divers, s'il a tenu en haleine tout un pays et a fait trembler tout également la jurisprudence, l'opinion publique russe et les conservateurs, il a aussi profondément touché l'autrice de ce texte, Laura Poggioli.

Laura Poggioli a, sur les conseils de ses professeurs, choisi pour troisième langue le russe, ce qui l'amènera des années plus tard à aller habiter un an là-bas, découvrir et tomber en amour avec le pays. Sont-ce les traces de l'histoire, le tempérament d'un peuple, la littérature, la langue, la culture ou les rencontres qu'on y fait, qui font qu'on tombe amoureuse d'un pays qui n'est pas le sien ?

Un soir d'été 2018, trois soeurs assassinent leur père. L'autrice part du fait divers et de ses suites juridiques, de sa couverture médiatique, pour revenir sur une histoire de la violence intrafamiliale, celle vécues par les trois soeurs, celles vécues par les femmes russes, aujourd'hui et par le passé, celles vécues par les femmes de sa propre famille, celles qu'elle a elle-même vécues.
Ce texte fait la démonstration de l'importance du récit des vies des autres, et ce qu'il peut déclencher de la guérison collective : en tirant le fil du regard que peut porter une femme française et russophone sur cet événement et ses racines, "Cette affaire a également été cathartique pour moi, tant elle me guérissait de mon rapport aux hommes".

La forme, qui mêle souvenirs personnels, reprise d'éléments de l'enquête, romancisation de la vie intime des trois soeurs, peut déstabiliser. Les aller-retours entre l'affaire, ce que l'autrice en sait et ce qu'elle en reconstitue sous forme de fiction, son propre vécu, servent le projet du texte, mais je ne suis pas sûre d'avoir adoré. J'ai apprécié le portrait de la société russe, fière, comment l'autrice s'y est sentie bien, son regard sur "le tempérament russe" et sa lecture de la défiance russe par rapport à l'occident.
J'ai pu apprendre des choses, sans pour autant tomber à la renverse : une lecture ambivalente, somme toute.
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Le sujet me semblait intéressant, je n'avais jamais entendu parler de ce fait divers, de ce drame familial terrible.
Cependant, je n'ai pas du tout apprécié la forme du roman, la plume de l'autrice.
On navigue entre la fiction, Laura Poggioli imagine les moments de vie de cette famille, fait divers avec de la documentation intéressante et récit autobiographique avec l'utilisation du "je" dont je n'ai pas compris l'intérêt.
C'est vraiment dommage.
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Tout d'abord je remercie les éditions l'Iconoclaste et la fondation Lecteurs.com de m'avoir offert ce roman. J'avais lu beaucoup de bonnes critiques sur ce roman et j'ai été ravie de le découvrir.
L'auteur part d'un fait divers qui a défrayé la chronique en 2018. Trois soeurs, Krestina, Angelina et Maria ont tué leur père, Mikhaïl Khatchatourian à coups de couteau et de marteau.
Les causes de ce meurtre sanglant : le père était très violent envers ses filles et sa femme, incestueux. La mère, qui a eu ses filles très jeunes et très rapprochées, n'a pas pu protéger les enfants. Malgré les différentes plaintes, ni la police, ni les voisins n'ont rien fait, par peur de se mêler à un drame domestique. L'auteur apprend que la violence intra-familiale est omniprésente en Russie, où règne la loi du patriarcat le proverbe russe « s'il te bat, c'est qu'il t'aime », est maintes fois rappelé. En France, nous avions le même genre de « blague ? » : « Bats ta femme, si tu ne sais pas pourquoi, elle le saura ». Bien sûr, les violences sont excusées par l'abus d'alcool.
Vu le nombre de féminicides, en France, je crois que nous n'avons pas vraiment de leçons à donner. Pourtant, comme écrit l'auteur elle-même : « Quand je bois, je ne roue personne de coups, je fais du mal à moi, rien qu'à moi ».
Laura Poggioli, qui parle le russe, a vécu à Moscou et admire « l'âme russe » fait le parallèle entre ce drame et sa propre vie, ses propres erreurs, ses relations délétères.
Pour ma part la Russie me m'attire pas particulièrement.
Je n'ai pas tellement aimé la forme de ce livre, qui mêle documentaire et autobiographie. Comme beaucoup d'auteurs français le fait divers tragique est prétexte pour l'auteur à raconter sa propre vie. le fait que ce soit un premier roman explique sans doute certaines erreurs dans la construction du roman.
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