Il serait déplacé, je pense, de dire que l'on a apprécié le récit d'une souffrance. Je dirais donc de « La toile de l'araignée », que c'est un livre « nécessaire ».
L'anorexie est un sujet très souvent abordé, mais chaque ouvrage apporte quelque chose de différent. Seule une ex-anorexique « sait » parler de la maladie, et c'est en en parlant, justement, que l'on pourra tenter de comprendre ce fléau qui touche de trop nombreuses femmes et jeunes femmes.
Aurélie Poignon aborde ces années noires avec une grande simplicité, mêlant des extraits de son journal intime et ses remarques à la relecture de celui-ci. Sincère, direct, lucide, ce témoignage m'a beaucoup touchée.
J'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots avec l'auteur, qui m'a adressé un exemplaire dédicacé. Je tiens à la remercier une fois encore pour sa sympathie et sa disponibilité.