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EAN : 9791096119714
revival (17/05/2023)
4.92/5   6 notes
Résumé :
Les éditions Revival ont décidé de sortir de l'oubli l'un des auteurs les plus talentueux, prolifique et poétique de l'histoire de la bande dessinée française : Jean-Claude Poirier. Supermatou figurait parmi les séries les plus appréciées du magazine Pif et compta, au milieu des années 1970, des millions de lecteurs.
Supermatou est un superhéros anthopomorphe, un garçon d'une dizaine d'années appelé Modeste Minet, qui se transforme grâce à son costume. Il est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un pour tous, tous pour trognon !
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Ce tome est le premier d'une intégrale qui en compte deux. Sa première parution date de 2023, et il reprend des histoires parus de l'hebdomadaire Pif Gadget entre le numéro 322 d'avril 1975, et le numéro 463 de janvier 1978. Toutes les histoires ont été écrites et dessinées par Jean-Claude Poirier (1942-1980), et mises en couleurs par son épouse Violaine Poirier. le tome commence par un petit mot de Bilitis Poirier, la fille de l'auteur, qui explique le processus de restauration des couleurs, les roses bonbon, les verts pomme, les jaunes citron, etc. Suit une copieuse introduction rédigée par Rodolphe Massé, écrivain, journaliste et rédacteur français, de sept pages évoquant Horace cheval de l'Ouest, la première création de Poirier dans Pif Gadget, puis Maximax et Piedlégé, cocréé avec Jacques Lob et précurseur de Supermatou, la qualité de vrai superhéros de Supermatou, les méchants d'une histoire et les méchants récurrents, la ville en caoutchouc, la poétique singulière des récits, et l'importance grandissante du superhéros et de son compagnon canin au sein de Pif Gadget. Il précise que les éditions Revival s'attèleront à la réédition de la série Horace après le second tome de Supermatou.

Supermatou et son cerveau-chien, 6 pages : à première vue, Modeste Minet ressemble à tous les petits garçons de Raminagroville, son pays natal, de nature serviable, il est toujours prêt à rendre service. Mais comme c'est un enfant distrait, il a parfois tendance à oublier les super-pouvoirs dont l'a doté la nature, ce qui ne manque pas de provoquer des catastrophes. Il est en train de rentrer chez lui avec son cartable à la main, quand un conducteur en panne lui demande de l'aider à pousser sa voiture. Il se place derrière, la soulève au-dessus de sa tête et l'envoie devant lui : elle finit sa course dans la calandre d'un camion portant la mention Fruizé Légumes, son routier demandant au chauffeur ce qu'il fait sous ses roues. le chien Robert recommande à Modeste de continuer à rentrer chez lui pour aller faire ses devoirs. Ce chien de la famille a, quant à lui, l'aspect extérieur d'un honnête cabot de province, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Robert se redresse sur ses deux pattes et parle à Modeste : il lui demande ce qu'il y a eu de neuf à l'école. Modeste lui indique qu'il va avoir besoin de son chien car il y a compo de calcul le lendemain. Robert prend le devoir en question : enfantin, il va expliquer ça au garçon, car il est une véritable encyclopédie sur pattes.

Les époux Minet par contre, sont aussi normaux que tout le monde et n'imaginent pas un instant la double vie des héros. Au repas du soir, le poste de télévision annonce la disparition d'Alphonse Trognon, le sympathique instituteur de l'école de garçon. Modeste déclare qu'il monte se coucher, avec Robert sur les talons. Il se change derrière le paravent dans sa chambre. Supermatou et son cerveau-chien prennent leur envol par la fenêtre : un pour tous, tous pour trognon !

Comme l'évoque la fille de l'auteur dans son paragraphe d'explication sur la restauration, le lecteur est tout de suite frappé par les couleurs franches et acidulés, gaies, rappelant le monde de l'enfance, d'un rendu parfait (ce qui n'était pas le cas des multiples rééditions précédentes). de la même manière, l'artiste représente les êtres humains avec une forme de simplification, à commencer par quatre doigts pour chaque main. Il leur donne une tête un peu plus grosse qu'une anatomie exacte, et de grands yeux dans le visage, et bien sûr des gros nez. Pour autant, il utilise un trait de contour fin, lui permettant d'intégrer de nombreux détails dans chaque case, sans pour autant qu'elle ne paraisse surchargée. Jean-Claude Poirier prend progressivement confiance en sa création et introduit des éléments parodiques ou humoristiques supplémentaires. Dans ce monde coloré, les maisons présentent une étroitesse peu commune, visiblement plus grandes à l'intérieur qu'à l'extérieur, il n'y a qu'à comparer la taille de la chambre de Modeste quand il s'y trouve avec les dimensions de la maison quand il en est juste sorti en costume de superhéros.

Dans la dernière page de la première histoire, le lecteur remarque un cadre au mur, avec une girafe caractéristique de Guillermo Mordillo (1932-1919). Dans la deuxième histoire, l'artiste s'amuse bien avec des effets sonores dans un lettrage évoquant des lettres comme des ballons de baudruche. Parfois, le lettreur s'amuse même à changer de couleur d'une lettre à l'autre, par exemple bleu, suivi de rouge, suivi de bleu, suivi de rouge, etc., quand Supermatou chante une berceuse. de temps à autre, un panneau porte une inscription rigolote, comme : Attention PAF fréquents. Dès la deuxième histoire, les véhicules motorisés, voitures et camions, disposent d'yeux sur le devant, puis une bouche, puis peuvent parler. Un ou deux camions se déplacent même la clope au bec, la gapette vissée sur le toit de la cabine. À partir de la cinquième histoire, les habitations, pavillons et immeubles, présentent un comportement peu commun. Ils peuvent s'écarter, se ramollir, parfois se déplacer (par exemple sous l'action d'un équivalent du joueur de flûte de Hamelin). Supermatou en soulève à plusieurs reprises, soit pour voir ce qu'il y a en dessous, soit pour les déplacer. Certains animaux parlent quand l'histoire le requiert. le lecteur retombe en enfance dans ce monde farfelu obéissant à ses propres règles internes qui défient régulièrement les lois scientifiques et la réalité urbaine ou animalière.

Chaque histoire peut être lue indépendamment des autres, avec son ennemi à arrêter ou des choses à remettre dans l'ordre (tout relatif) normal de Raminagroville. L'auteur accommode à sa sauce quelques personnages classiques : le joueur de flûte de Hamelin, la voyante douée en hypnotisme, King Kong revu et corrigé, les voleurs de banque et de bijouterie, l'éléphant du cirque, le père Noël (qui habite au fin fond de la galaxie) et ses aides (qui voyagent en soucoupe volante avec sa sous-tasse et sa cuillère), le savant et inventeur de génie (le professeur Chanteclair, avec par exemple sa potion pour rapetisser, ou celle pour passer à travers les murs) et sa nièce Rosine Feufollet, les jeux du cirque, Stan Laurel & Oliver Hardy, une variation sur le monstre du Loch Ness, un cyclope, un amalgame très libre entre Cassius Clay (1942-2019, Muhammad Ali) et Superman. Il invente également des méchants récurrents : le terrible nourrisson Agagax que l'abus de lait transforme en génie criminel, l'ancien éboueur Radégou et sa super chouette, ainsi que Arsène Rupin gentleman cambrioleur (enfin, surtout cambrioleur et maître du déguisement et de l'évasion). Mise à part les deux premières apparitions d'Agagax, pour chacune des apparitions de ces trois ennemis récurrents, l'auteur aligne plusieurs épisodes de suites dans lesquels ils font des leurs : sept pour Radégou, sept pour Agagax, quatre pour Arsène Rupin.

Le lecteur est vite emporté par la verve de l'auteur. Les récits sont gentils dans le sens où le bon superhéros s'oppose aux méchants, mais pas neuneus. Dans la deuxième histoire, le scénariste mène concomitamment une histoire à la trame très classique de Supermatou arrêtant les membres d'un gang, puis leur chef, pendant que Robert se livre à un commentaire sur la mécanique des scénarios de western, fonctionnant toujours de la même manière, et le lecteur constate que ce commentaire s'applique tout aussi bien à l'histoire en train d'être racontée. Même s'il n'éprouve pas de sentiment de nostalgie en retrouvant ou en découvrant ces histoires, le lecteur prend plaisir à ces aventures simples et pleines de fantaisie de superhéros. Il accepte bien volontiers d'accorder une suspension d'incrédulité pleine et entière : Modeste revêt son costume et peut voler et distribuer des coups d'une grande force (sans jamais blesser qui que ce soit bien sûr), le cocker Robert peut parler et voler, sans parler de son odorat qui lui permet de retrouver n'importe qui n'importe où. le nourrisson Agagax dispose d'un landau volant. Arsène Rupin se déguise en tout et n'importe quoi à volonté, et s'évade de la prison du commissariat comme s'il sortait d'un jardin public : bien volontiers car c'est la logique interne de la série. Peu importe l'origine des pouvoirs de ce superhéros (elles ne sont pas racontées), peu importe leurs éventuelles variations, et même le changement de couleur intermittent de son masque qui est le plus souvent rouge, mais qui peut être bleu le temps d'un récit ou deux.

Le lecteur sourit à l'inventivité du scénariste et à sa poésie, à chaque histoire. Dans cette logique interne, le fait que le soleil éprouve de la peur à l'idée de se lever apparaît tout à fait cohérent car il craint le combat qui va se dérouler dans la journée et dont il sera le témoin. le fait qu'une construction comme une maison puisse ramollir découle logiquement des caractéristiques même du dessin de JC Poirier. Il est tout aussi normal que Marguerite Dupré, une piquante génisse au regard profond, regagne son étable d'un pas alerte debout sur ses deux jambes arrière, revêtue d'une robe à fleur avec son petit sac à main, et qu'elle se fasse chloroformer par un vil kidnappeur. Ou même plus simplement qu'un chien porte un masque pour dissimuler son identité secrète. Tout cela participe du monde de l'enfance. Dans le même temps, le lecteur adulte garde à l'esprit cette deuxième histoire et son métacommentaire en direct, et se dit que s'il le souhaite, il peut faire passer son cerveau en mode analytique, reprendre un point de vue adulte et voir dans ces histoires le commentaire sous-jacent sur telle facette de la société de l'époque (mais c'est moins amusant comme lecture).

Il faut faire preuve d'une volonté de fer pour résister à l'envie de se jeter sur ce tome. le plaisir de la parodie de superhéros, inventive et française, et d'autres éléments culturels. Les dessins si vivants, y compris jusque dans des objets. Les aventures rondement menées, facétieuses, avec des dialogues et des commentaires qui gagnent en richesse d'histoire en histoire. Des situations abracadabrantes et farfelues, une facétie de tous les instants, une plongée inespérée dans le monde de l'enfance, dépourvue de niaiserie ou de mièvrerie. Que du bonheur.
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Qu'est-ce que je me suis amusée en lisant cette BD !! J'ai trouvé chaque page vraiment très drôle, j'aurais envie de tout vous partager.

Ayant (presque !) appris à lire avec Pif le chien, je pensais connaître Supermatou, mais pas du tout. Il est vrai que le Pif que je lisais, c'était bien avant Pif gadget.
Je découvre donc cette bande dessinée et elle est surprenante. Très touffue, très colorée, je me suis demandé si j'allais y entrer. Et en fait, je me suis régalée.

Les dessins sont extrêmement inventifs. on pourrait passer des heures à regarder chaque détail.
Les objets ont une vie étrange : la télé sort sa tête quand elle a des nouvelles importantes à communiquer, les maisons et les arbres sont contents de se déplacer et de se défouler, les pancarte vous envoient d'un côté à Tombouctou, de l'autre rue Lafayette, etc.

Et les textes sont aussi hilarants que les dessins.
Chaque histoire court sur six pages, puisqu'il s'agit d'aventures parues dans le journal Pif Gadget, et publiées pour la première fois en album.
Mais elles se suivent entre elles, et malgré le mot fin toutes les six pages, on a bien une histoire qui continue.

Modeste Minet est sans doute l'enfant le plus sage de Raminagroville, et le plus normal aussi. Avec une famille tout aussi normale. Un papa et une maman tout simples, bien contents d'avoir un petit garçon aussi raisonnable même s'il n'est pas très doué en classe, et un gentil toutou appelé Robert.
Mais Modeste cache bien sa force étonnante, et quand il enfile son costume de Supermatou, il peut voler.
Robert lui, c'est cerveau-chien, il parle et fait les devoirs de Modeste sans hésitation.
S'il y a des super héros, il y a forcément des méchants aussi, sinon, à quoi serviraient-ils ?
Au fil des pages, ils vont devoir combattre l'ignoble Radégou, mais surtout Agagax, un bébé qui devient terrifiant dès qu'il fait le plein de lait entier dans son biberon.
Nos deux héros ont fort à faire pour défendre Raminagroville et au passage, ils y font pas mal de dégâts (mais qu'ils réparent toujours !)
C'est à la fois totalement cohérent et parfaitement déjanté, chaque gag est plus drôle que le précédent.
Notamment tout ce qui tourne autour de ce bébé, avec des attitudes et des envies de bébé, mais aussi un comportement de super méchant !
On y croise au hasard Marius et Olive, des clones de Laurel et Hardy, Arsène Rupin, etc.

Au-delà de l'humour, l'auteur aborde avec ironie beaucoup de thèmes de société.
On se moque des pouvoirs de la télé, de la société de consommation, de la malbouffe ou de la pollution, et de bien d'autres sujets à dénicher au fil des pages.

Ce recueil rassemble les 45 premières histoires (parues entre 1975 et 1978) de Supermatou, et on sent une légère évolution. le texte devient un peu plus sobre (très relativement) vers la fin, dans sa présentation : presque plus de mots en gras et énorme. Mais le dessin est toujours aussi coloré et amusant.

Un album qui va faire rire les enfants, mais pas uniquement. Je ne suis habituellement pas attirée par les histoires de Super héros, mais là, c'est différent !! Et j'oubliais de dire : j'adore la tête de cerveau-chien !!

En introduction, 7 pages d'un intéressant dossier (très dense !)
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Annonce importante, vous devez sans délai vous procurer ce livre (bon, même si il est un peu cher...), c est un pur moment de bonheur . l'auteur, Jean-Claude Poirier, est génial, il s agit probablement d un des meilleurs auteurs de bandes dessinées francophones ( c'est pas peu dire). S il n est pas connu, c est parce qu il est mort jeune . Alors profitez de ce qu'il a eu le temps de produire c est un régal....
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Incroyable comme livre. Je ne connaissais pas ces aventures mais mes parents, oui. Je me suis laissée emporter par ces petites histoires avec Modeste et son chien ( super drôle mais aussi super intelligent).Des histoires farfelues qui m'ont bien fait rire. Une bouffée d'air frais, même.
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Quel plaisir de retrouver les aventures de supermatou dans ce premier tome avec le regretté Poirier qui nous a quitté si jeune.

Le style est simple mais détaillé. C'est une oeuvre accessible à tous.
Le retour de Modeste me ravit. J'ai appris que plus tard que Horace aura le droit à son propre tome.

J'espère qu'un jour on aura le droit aux albums de des Rigolus et des Tristus

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critiques presse (5)
CNLJ
17 octobre 2023
Le tout est empreint d'une certaine forme de poésie et ne laissera aucun lecteur insensible au charme de cette bande dessinée « vintage ».
Lire la critique sur le site : CNLJ
Actualitte
18 septembre 2023
"Supermatou" est un véritable trésor qui, malgré les années, préserve toute sa modernité. C’est bien là la marque des chefs-d’œuvre qui s’affranchissent des époques pour délivrer la poésie qui les anime.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeMonde
21 juin 2023
Pastiche enfantin au départ, la série a dû son succès au style caoutchouteux de son auteur, mais aussi à l’appropriation, sous couvert poétique, de thèmes plus adultes tels que le despotisme ou la surconsommation.
Lire la critique sur le site : LeMonde
BDZoom
19 juin 2023
Ces récits complets évoquent des enquêtes farfelues — qu’elle raconte à sa voisine chroniqueuse — menées par une vieille détective au menton poilu.
Lire la critique sur le site : BDZoom
LigneClaire
17 mai 2023
Au départ, les récits sont plutôt destinés aux enfants avant de prendre une tournure plus adulte, preuve que Poirier, lui aussi, prend le chemin d’une certaine forme d’émancipation de la bande dessinée cantonnée à la jeunesse.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Supermatou, c’est un rêve de chat, un rêve d’enfant, un Little Minou in SLumberland (référence à Little Nemo in SLumberland, de Windsor McCay). Le récit de ses nuits fantastiques, dans le mythique Pif Gadget des années 1970, manifeste un Jean-Claude Poirier (1942-1980) au sommet de son art : une imagination chauffée à blanc, une virtuosité tant graphique que narrative. Ce qui frappe immédiatement quand on découvre Supermatou, c’est le fantastique pouvoir d’attraction visuelle des planches de Poirier : il en émane une fantaisie irrésistible et le plaisir communicatif, presque tactile, d’un tout cohérent, l’unicité d’une fresque-friandise visuelle en boule de gomme, avec une pointe délicieusement acidulée pour l’humour et la poésie. Quand Supermatou apparaît dans Pif Gadget en 1975, le trait reconnaissable entre tous de Jean-Claude Poirier est déjà familier des lecteurs, qu’il régale avec Horace, cheval de l’ouest, l’une des séries les plus populaires du journal. Si le dessinateur-scénariste en propose une nouvelle, c’est avant tout afin d’éviter de tourner en rond dans son univers de western pour rire. Tout en poursuivante Horace (qui se prête davantage au gag en une planche) jusqu’en 1978, Poirier privilégie cette fois un nouveau format : celui de l’aventure en récit complet. – Rodolphe Massé, introduction
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Afin de vous offrir le meilleur de Poirier, pour cette édition Revival, nous nous sommes lancés dans un travail titanesque : recherche des planches originales, scans optimisés de plus de 1.200 planches, chacune ayant été restaurée et remise en couleurs. Je me suis évertuée à respecter, au poil de pinceau près, le joli foutoir colorimétrique de l’époque, délicieusement mis en couleurs par Violaine, sa seconde épouse, qui y allait de bon cœur dans les couleurs franches et flashy, les roses bonbon, les verts pomme, les jaunes citron. Les nuits américaines éclairées par la Lune aux aguets dans un ciel améthyste, les maisons et les toits multicolores, le roux éclatant de la famille Minet et des oreilles de Robert. La grenouillère bleu layette du terrible Agagax ! Le pull à col roulé en pure laine de Modeste, du même rouge flamboyant que la cape de Supermatou volant dans le ciel de Raminagroville… Je vous souhaite une aussi agréable lecture que j’ai eu de plaisir à restaurer l’œuvre de mon Papa. – Bilitis Poirier
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Levez-vous les moutons,
rentrez dans vos maison,
rechaussez vos chaussons,
et contemplez vos émissions
en dégustant vos bouillons !
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Mais comment font-ils pour rendre les jouets vivants ?...
Rien de plus simple, il suffit de les saupoudrer de "poudre d'escampette" !
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Video de Jean-Claude Poirier (1) Voir plusAjouter une vidéo
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