Montraguil est une petite ville paisible de Dordogne. Les habitants se connaissent tous ou à peu près, s'apprécient ou non, mais cohabitent assez sereinement. C'est là que le major de gendarmerie Géraud Dambérailh a été missionné pour remplacer temporairement le chef de la brigade, Peramel, hospitalisé. A peine arrivé, le voici confronté à une affaire criminelle peu banale : Hugo Cassague, créateur de la start-up Honey Box a été victime d'une attaque d'abeilles. Mais tout laisse à penser que cette attaque a été provoquée et que Hugo a été assassiné. Et les suspects sont de plus en plus nombreux au fur et à mesure que l'enquête avance !
Voilà une histoire qui se lit sans déplaisir et avec un véritable sentiment de divertissement. le récit, plus que par l'intrigue, vaut surtout pour la galerie de personnages qu'elle met en scène. le major Dambérailh est ainsi flanqué d'une tante, Daphné, qui se prend pour Miss Marple et à qui on doit quelques moments assez amusants. Mais la plupart des personnages qu'on croise ont tous un petit quelque chose qui fait qu'on s'intéresse à eux, à leur histoire personnelle, à leurs liens avec la victime. Une victime qui d'ailleurs n'a rien de bien sympathique et qui a su s'attirer de nombreuses inimitiés.
Dans ce roman, pas de poursuites ébouriffantes (les déplacements se font dans une vieille gimbarde) ou de retournements de situation incroyables. le récit s'attache surtout aux différents mobiles des suspects, aux secrets qui auraient dû rester enfouis et qui en émergeant ont produit des événements en cascade. L'auteure nous lance sur quelques fausses pistes jusqu'au dénouement qui, s'il n'est pas réellement une surprise est toutefois bien amené.
Voilà une histoire qui se lit sans déplaisir et avec un véritable sentiment de divertissement. le récit, plus que par l'intrigue, vaut surtout pour la galerie de personnages qu'elle met en scène. le major Dambérailh est ainsi flanqué d'une tante, Daphné, qui se prend pour Miss Marple et à qui on doit quelques moments assez amusants. Mais la plupart des personnages qu'on croise ont tous un petit quelque chose qui fait qu'on s'intéresse à eux, à leur histoire personnelle, à leurs liens avec la victime. Une victime qui d'ailleurs n'a rien de bien sympathique et qui a su s'attirer de nombreuses inimitiés.
Dans ce roman, pas de poursuites ébouriffantes (les déplacements se font dans une vieille gimbarde) ou de retournements de situation incroyables. le récit s'attache surtout aux différents mobiles des suspects, aux secrets qui auraient dû rester enfouis et qui en émergeant ont produit des événements en cascade. L'auteure nous lance sur quelques fausses pistes jusqu'au dénouement qui, s'il n'est pas réellement une surprise est toutefois bien amené.
Le major de gendarmerie Géraud Dambérailh a été détaché à Montraguil, une petite ville de Dordogne, pour remplacer le chef de brigade Peramel. Ce dernier, actuellement en arrêt-maladie, est très apprécié par ses subalternes et par la population. La comparaison irrite son remplaçant, qui laisse, parfois, échapper des remarques sarcastiques. Il mêle l'utile à l'agréable, puisque son fils vit dans le monastère, situé à proximité de sa nouvelle affectation.
Un soir, le corps d'Hugo Cassague, le patron d'une start-up de vente de miel par abonnement est retrouvé près de la miellerie de son associé. Il a été victime d'une terrible attaque d'abeilles. Une odeur d'alcool, un parfum, etc. peut déclencher le déchaînement des insectes. La gendarmerie conclut à un accident. Or, le lendemain, Pascal, l'apiculteur, découvre des éléments troublants au niveau de la ruche.
Dans le cadre de son enquête, le major est appuyé par Jules Louvain, l'Adjudant-chef de la brigade de recherches. Il reçoit, également, l'aide inattendue de sa tante Daphné. Vexée de ne pas avoir été prévenue de la mutation temporaire de son neveu, elle est déterminée à lui démontrer qu'il ne peut pas résoudre le meurtre sans elle. Il faut rappeler que la vieille dame est une fine observatrice et qu'elle est très douée pour faire parler les gens, qui ne se méfient pas d'elle. Même si elle exaspère le major, elle est délicieuse. Elle a un humour décapant, un côté exubérant, mais elle sait se conduire en dame âgée posée pour recueillir des confidences.
Les investigations montrent que la victime avait une personnalité clivante. « Ce n'était pas des piques qu'il lançait, mais des boulets de canon. Il ne savait pas doser. Il tapait toujours dix fois trop fort, comme un gros con. » (p. 279) « Il a toujours cru nécessaire de… faire pression pour obtenir ce qu'il aurait tout à fait pu obtenir par son charme, son travail ou son talent. » (p. 186) de plus, Hugo Cassague souhaitait acquérir une châtaigneraie, qui était l'objet de convoitise de plusieurs personnes, les chasseurs, par exemple. Les suspects sont nombreux et la plupart ne cachent pas que la mort du fondateur d'Honey Box les réjouit. Tous avaient la possibilité d'agir.
Notre major adoré, notre détective en jupe à carreaux et Jules Louvain, qui évoque les enquêteurs des anciennes séries télévisées, disposent de peu d'indices[…]
La suite sur mon blog...
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Un soir, le corps d'Hugo Cassague, le patron d'une start-up de vente de miel par abonnement est retrouvé près de la miellerie de son associé. Il a été victime d'une terrible attaque d'abeilles. Une odeur d'alcool, un parfum, etc. peut déclencher le déchaînement des insectes. La gendarmerie conclut à un accident. Or, le lendemain, Pascal, l'apiculteur, découvre des éléments troublants au niveau de la ruche.
Dans le cadre de son enquête, le major est appuyé par Jules Louvain, l'Adjudant-chef de la brigade de recherches. Il reçoit, également, l'aide inattendue de sa tante Daphné. Vexée de ne pas avoir été prévenue de la mutation temporaire de son neveu, elle est déterminée à lui démontrer qu'il ne peut pas résoudre le meurtre sans elle. Il faut rappeler que la vieille dame est une fine observatrice et qu'elle est très douée pour faire parler les gens, qui ne se méfient pas d'elle. Même si elle exaspère le major, elle est délicieuse. Elle a un humour décapant, un côté exubérant, mais elle sait se conduire en dame âgée posée pour recueillir des confidences.
Les investigations montrent que la victime avait une personnalité clivante. « Ce n'était pas des piques qu'il lançait, mais des boulets de canon. Il ne savait pas doser. Il tapait toujours dix fois trop fort, comme un gros con. » (p. 279) « Il a toujours cru nécessaire de… faire pression pour obtenir ce qu'il aurait tout à fait pu obtenir par son charme, son travail ou son talent. » (p. 186) de plus, Hugo Cassague souhaitait acquérir une châtaigneraie, qui était l'objet de convoitise de plusieurs personnes, les chasseurs, par exemple. Les suspects sont nombreux et la plupart ne cachent pas que la mort du fondateur d'Honey Box les réjouit. Tous avaient la possibilité d'agir.
Notre major adoré, notre détective en jupe à carreaux et Jules Louvain, qui évoque les enquêteurs des anciennes séries télévisées, disposent de peu d'indices[…]
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En Dordogne, dans un paisible bourg, un notable local trouve la mort après s'être fait attaquer par un essaim d'abeilles.
Coup du sort ou meurtre habilement déguisé ?
J'ai retrouvé avec plaisir le major Dambéraih et son inénarrable tante dans ce second roman d'Agathe Portail, un polar malin qui fait la part belle au terroir, aux multiples rebondissements et qui se lit d'une traite.
Coup du sort ou meurtre habilement déguisé ?
J'ai retrouvé avec plaisir le major Dambéraih et son inénarrable tante dans ce second roman d'Agathe Portail, un polar malin qui fait la part belle au terroir, aux multiples rebondissements et qui se lit d'une traite.
C'est drôle de dire « retour de lecture », comme si je revenais d'un pays étranger qui s'appelle Lecture. Et pourtant, quand un roman est bon, c'est tout à fait approprié : j'ai le sentiment de revenir de loin.
Je ne connaissais pas l'auteure et j'ai été très agréablement surpris ! C'est vif, intelligent, et j'ai senti qu'elle s'est amusée en l'écrivant. Ça, ça ne trompe pas. Et en général, quand l'auteur.e prend du plaisir à écrire, je m'amuse moi aussi en le lisant. Ici, pari réussi !
Pour ce roman, Agathe PORTAIL nous prend par la main et nous emmène dans la campagne, au milieu de la nature. Il est question de HoneyBox, une société qui vend des boxes de produits dérivés du miel. Mais c'est plus complexe que cela. Il est aussi question de trafic de dents en métal. Si, si !
J'y ai reconnu mon pays d'enfance, j'ai revu les paysages, entendu les accents et j'ai adoré les personnages. Tous très originaux, intéressants, vivants.
L'intrigue nous attrape très vite et on veut absolument savoir qui a tué… Je ne dévoilerai pas le nom car il faut lire ce roman !
Lien : https://www.instagram.com/ce..
Je ne connaissais pas l'auteure et j'ai été très agréablement surpris ! C'est vif, intelligent, et j'ai senti qu'elle s'est amusée en l'écrivant. Ça, ça ne trompe pas. Et en général, quand l'auteur.e prend du plaisir à écrire, je m'amuse moi aussi en le lisant. Ici, pari réussi !
Pour ce roman, Agathe PORTAIL nous prend par la main et nous emmène dans la campagne, au milieu de la nature. Il est question de HoneyBox, une société qui vend des boxes de produits dérivés du miel. Mais c'est plus complexe que cela. Il est aussi question de trafic de dents en métal. Si, si !
J'y ai reconnu mon pays d'enfance, j'ai revu les paysages, entendu les accents et j'ai adoré les personnages. Tous très originaux, intéressants, vivants.
L'intrigue nous attrape très vite et on veut absolument savoir qui a tué… Je ne dévoilerai pas le nom car il faut lire ce roman !
Lien : https://www.instagram.com/ce..
J'ai eu quelques difficultés à entrer dans cet univers du polar ancré dans un terroir, cette fois-ci la Dordogne. Un polar bien d'chez nous ! Mais heureusement, je ne suis pas du genre à abandonner dès les premières pages !
Ça a été une très bonne lecture finalement.
C'est un polar que je qualifierai de classique, mais qui n'en est pas moins surprenant. Car, personnellement, je n'avais pas trouvé le coupable avant qu'il soit énoncé.
Outre le suspens présent jusqu'au bout (y'a pas mal de rebondissements... et un peu trop de suspects... de quoi en perdre son latin... vous verrez), ce qui m'a intéressée est le contexte dans lequel l'intrigue se tient : l'apiculture, les guéguerres dans les campagnes pour des terres et leurs usages... et le génocide arménien qui est en toile de fond. Avec pour couronner le tout le fils de l'enquêteur principal qui se retrouve à empaqueter le miel en tant que frère prieur (vocation récente), la tante qui ne tient pas en place (et qui n'a pas la langue dans sa poche), un trafic de dents... Y'a plein de choses dans ce polar ! Je ne me suis pas ennuyée !
Ça a été une très bonne lecture finalement.
C'est un polar que je qualifierai de classique, mais qui n'en est pas moins surprenant. Car, personnellement, je n'avais pas trouvé le coupable avant qu'il soit énoncé.
Outre le suspens présent jusqu'au bout (y'a pas mal de rebondissements... et un peu trop de suspects... de quoi en perdre son latin... vous verrez), ce qui m'a intéressée est le contexte dans lequel l'intrigue se tient : l'apiculture, les guéguerres dans les campagnes pour des terres et leurs usages... et le génocide arménien qui est en toile de fond. Avec pour couronner le tout le fils de l'enquêteur principal qui se retrouve à empaqueter le miel en tant que frère prieur (vocation récente), la tante qui ne tient pas en place (et qui n'a pas la langue dans sa poche), un trafic de dents... Y'a plein de choses dans ce polar ! Je ne me suis pas ennuyée !
La nouvelle enquête du major Dambérailh, appelé en Dordogne pour un meurtre perpétré par des abeilles, va lui donner beaucoup de fil à retordre. Vous aimez les policiers du terroir savoureux, bien ficelés, avec des personnages hauts en couleur ? Alors ne manquez pas Piqûres de rappel, le second roman d'Agathe Portail, il est excellent !
Un très bon moment de lecture, qui laisse flotter ensuite pendant des semaines sa petite musique. J'ai particulièrement aimé la profondeur de chaque personnage et les relations familiales.
Le mobile m'a sciée et pourtant tout est sous nos yeux, les premiers indices arrivent des les premières pages. J'adore me faire avoir comme ça !
Ça m'a donné envie de visiter le Périgord hors saison...
Le mobile m'a sciée et pourtant tout est sous nos yeux, les premiers indices arrivent des les premières pages. J'adore me faire avoir comme ça !
Ça m'a donné envie de visiter le Périgord hors saison...
Une intrigue aussi tortueuse que dans le premier opus (l'Année du gel) mais toujours axée sur l'humain. On retrouve l'art d'Agathe Portail pour croquer des personnages attachants, très humains, sans caricature. Gros coup de coeur pour le gendarme Louvain et pour l'affreuse Asma :).
Envoûtant, charmant, drôle, tout en faisant voyager dans des régions pleines de caractère et découvrir des métiers passionnants. Excellent approfondissement de l'enquête, surprenante et pleine de rebondissements. Je recommande vivement !!
J'ai commencé par ce tome, et ai compris qu'il était la suite de L'année du gel que je viens de commander. Ravi d'avoir vos avis sur ce livre !
J'ai commencé par ce tome, et ai compris qu'il était la suite de L'année du gel que je viens de commander. Ravi d'avoir vos avis sur ce livre !
A priori c'est un tome 2 et je n'ai pas lu le tome 1.
Pas si grave puisque c'est juste les personnages qui reviennent dans cette histoire et pas de spoil sur le premier roman.
L'autrice a choisi comme armes du crime à son meurtre des abeilles !
Peu courant mais pas très sûr, on peut dire que les abeilles ne sont pas facile à dresser.
"S'il te plait, va piquer, toi et tes copines, le type là-bas. Bon bien sûr, du coup tu vas mourir car contrairement aux guêpes, ton dard et ton abdomen vont rester sur le corps de l'homme à piquer et tu vas donc mourir ! Mais tu me rendras service".
Comme si les abeilles n'avaient pas assez à faire entre les frelons, la teigne, les pesticides et la bêtise humaine, entre autres.
Oh ! Calme toi bbpoussy, comme diraient tes enfants, "ce n'est qu'un livre".
Oui, mais ça me met en boule toutes ces abeilles mortes par la faute de l'homme. Livre ou vie réelle.
Autre info importante, la combinaison n'empêche pas de se faire piquer, elle limite le nombre de piqûres car elle est le plus lâche possible mais, si l'abeille pique à un endroit où la combinaison touche ou même si elle a piqué la combinaison et qu'après l'endroit où elle a piqué touche votre peau, aïe, aïe, aïe, ça fait mal !
Voilà pour mes piqûres de rappel 😁.
Pour ce que j'ai aimé, c'est l'humour qu'il y a, surtout en fin de roman, qui donne un côté un peu plus léger, sur les échanges des policiers et même de la légiste.
Il faudrait peut-être que je lise un autre roman de l'autrice pour être moins impliquée 😅.
Est-ce que ce livre pique votre curiosité au point de le rajouter à votre PAL ? Si c'est le cas, je vous en souhaite une bonne lecture.
Pas si grave puisque c'est juste les personnages qui reviennent dans cette histoire et pas de spoil sur le premier roman.
L'autrice a choisi comme armes du crime à son meurtre des abeilles !
Peu courant mais pas très sûr, on peut dire que les abeilles ne sont pas facile à dresser.
"S'il te plait, va piquer, toi et tes copines, le type là-bas. Bon bien sûr, du coup tu vas mourir car contrairement aux guêpes, ton dard et ton abdomen vont rester sur le corps de l'homme à piquer et tu vas donc mourir ! Mais tu me rendras service".
Comme si les abeilles n'avaient pas assez à faire entre les frelons, la teigne, les pesticides et la bêtise humaine, entre autres.
Oh ! Calme toi bbpoussy, comme diraient tes enfants, "ce n'est qu'un livre".
Oui, mais ça me met en boule toutes ces abeilles mortes par la faute de l'homme. Livre ou vie réelle.
Autre info importante, la combinaison n'empêche pas de se faire piquer, elle limite le nombre de piqûres car elle est le plus lâche possible mais, si l'abeille pique à un endroit où la combinaison touche ou même si elle a piqué la combinaison et qu'après l'endroit où elle a piqué touche votre peau, aïe, aïe, aïe, ça fait mal !
Voilà pour mes piqûres de rappel 😁.
Pour ce que j'ai aimé, c'est l'humour qu'il y a, surtout en fin de roman, qui donne un côté un peu plus léger, sur les échanges des policiers et même de la légiste.
Il faudrait peut-être que je lise un autre roman de l'autrice pour être moins impliquée 😅.
Est-ce que ce livre pique votre curiosité au point de le rajouter à votre PAL ? Si c'est le cas, je vous en souhaite une bonne lecture.
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