J'ai eu du mal à finir ce roman , je me suis accrochée par scrupule car il fait partie de la sélection du prix « Summer » ( prix de lecteurs) auquel je participe pour la troisième année consécutive. Lecture laborieuse et sans plaisir, aversion pour un style heurté, parfois confus, avec quelques trouvailles çà et là.
Deux personnages principaux : Laure, la quarantaine, prof de fac, mère de deux filles dont une Véra ( 17 ans) a un rôle dans l'histoire, mariée à Anton, médecin généraliste et Clément, la cinquantaine, dir-com dépressif d'une grande Banque à la défense, qui a un chien pour seul compagnon et une mère qu'il semble détester .
Ces deux-là entament une liaison. Il n'y est pas vraiment question d'amour, peut-être de désir du côté de Laure, de prise de risques pour elle.
Des choix de narration : une alternance de point de vue , l'histoire vue du côté de Laure dans de courts chapitres où l'auteure utilise la 2ème personne, puis l'histoire vue du côté de Clément qui écrit au je en s'adressant à son chien ( un bouvier bernois) qu'il a nommé Papa.
Laure est accro, on se demande à quoi et Clément est plutôt passif. Chacun des chapitres qui le concerne démarre par la date et le relevé de sa montre connectée. Lassant !
Je me suis ennuyée et j'en étais mécontente ! Il n'y a rien de croustillant, rien d'enthousiasmant, c'est comme une descente aux enfers dont on ne comprend pas ce qui l'induit : l'usure ? le besoin d'intensité ?
Quant à la fin, non seulement elle n'est pas crédible, mais elle est surtout bâclée. Comment ce livre a-t-il pu susciter un tel engouement critique ? Comment a-t-il pu faire parti de la pré sélection du Goncourt ? Alors, certes,
Maria POURCHET a une plume et un ton, lequel est d'ailleurs assez semblable d'un personnage à l'autre.
Pour moi, l'unique bonne trouvaille, c'est le titre !