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3,4

sur 1137 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La romancière Maria Pourchet est en lice pour le prix Goncourt et pour le prix Renaudot avec « Feu », son sixième roman. le sujet, l'adultère et la passion amoureuse, a déjà été traité d'innombrables fois dans tous les styles depuis fort longtemps, donc quoi de nouveau cette fois ? Rien, ou si peu !

C'est l'éternelle histoire de Madame Bovary qui s'ennuie et qui prend un amant. L'histoire d'une rencontre inattendue entre deux personnes qui n'ont en commun que l'ennui et la monotonie de leur existence, l'histoire d‘une passion éphémère entre un cadre dans une banque, en pleine crise existentielle, qui vit seul avec son chien, et une femme mariée, enseignante fatiguée, mère de deux adolescents à problèmes. Chaque chapitre va donner la parole à tour de rôle aux deux personnages sous forme de monologue intérieur, et on comprend vite que cette passion amoureuse est vouée à l'échec même si elle s'accroche à lui comme une bouée, excitée par l'idée d'avoir un amant plus que par l'amant lui-même.

Un roman au ton direct entre causticité et vulgarité et où les effets de style sont répétitifs donc fatiguants. Grande déception pour moi pour ce FEU qui laisse froid, et un avis opposé à la majorité des critiques car je me suis rapidement lassé car gêné par le style haché et décousu auquel je ne me suis jamais adapté. On ne s'attache pas aux personnages trop superficiels, il est vrai que ce n'est certainement pas l'objectif de l'auteure.
J'avoue avoir arrêté ma lecture au milieu de ce roman, que j'ai trouvé ennuyeux, ce qui ne m'était pas arrivé depuis plusieurs années.
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Laure enseigne à l'université et n'y trouve plus grand intérêt, elle a l'impression que sa vie se déroule sans elle, qu'elle n'en est que spectatrice. Elle rencontre Clément un banquier en vue d'organiser un colloque. Elle le trouve fragile, attirant et ne tarde pas à en tomber amoureuse. Clément s'en aperçoit, il est cynique et désabusé, il n'a de vrais liens avec personne, hormis son chien adoré appelé Papa. Il lui parle sans cesse pour lui raconter son histoire. Son travail à la banque, surnommée la banquise ne l'intéresse plus du tout, il se donne de moins en moins de peine. Laure est mariée, mère de deux filles. L'ainée est en pleine révolte adolescente et fait les quatre cents coups. La mère a besoin de sortir de sa routine, quant à Clément il affirme ne plus rien attendre de la vie, sinon qu'elle s'achève. Il n'est pas amoureux, mais devient l'amant de Laure par ennui, alors qu'elle y croit nettement plus, mais Clément fait en sorte de lui montrer que ce n'est qu'un jeu pour lui. Cette passionnante histoire ne peut se finir que comme on s'y attend depuis le début, même si sur ce plan Clément atteint le sommet du ridicule.

J'avais entendu dire beaucoup de bien de ce roman, j'en suis d'autant plus déçue. J'ai très rapidement décroché, aucun des deux personnages n'est sympathique. L'écriture est d'un style très moderne, genre nouveau roman (même si aujourd'hui ça n'est plus nouveau !), parfois très crue, notamment lors des scènes érotiques, que j'ai détestées. le style est très haché, c'est un roman choral où les deux protagonistes parlent à tour de rôle, Laure à elle-même à la deuxième personne et Clément à son chien ou à sa mère avec qui il est en conflit.

Les deux personnages sont complètement insatisfaits de leur vie, mais leur aventure ne leur apporte pas le réconfort recherché, ils ne se comprennent pas et il n'y a pas d'amour entre eux, c'est juste une attirance sexuelle. Ils sont complètement pris dans leur vie agitée et n'ont pas l'impression de vivre vraiment. Ils en parlent avec détachement. Clément a un certain humour noir très appréciable. Pour Laure, ce sera échec sur toute la ligne, l'histoire avec Clément tourne court, mais elle perd son mari dans l'aventure.

Au final c'est une histoire triste, banale et sans grand intérêt me concernant. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour ce roman que d'autres apprécieront plus que moi.

#Feu #NetGalleyFrance !
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Laure a 40 ans, elle est universitaire, mariée et a deux filles. Clément a 50 ans, cadre supérieur dans une banque, il vit seul avec son chien qu'il a nommé Papa. Pour un colloque qu'elle organise, ils se rencontrent. Au premier regard elle le veut. Lui, on se demande bien ce qu'il veut. C'est une histoire d'adultère dans laquelle il ne se passe pas grand chose entre un homme et une femme qui n'ont rien en commun. L'une doit se dépêtrer de ses mensonges avec sa famille tandis que l'autre n'attend rien de la vie.
Un narrateur inconnu qui pourrait être son subconscient, s'adresse à Laure en lui disant "tu" tandis que Clément s'adresse directement à nous avec "je" ou, plus souvent, monologue avec son chien. Nous suivons les démêlés familiaux de Laure et son quotidien banal. Avec Clément nous sommes au coeur d'une grande banque en période de crise.
Le style déroutant de Maria Pourchet est heurté, incisif, rapide. Les phrases sont courtes, percutantes, parfois ce ne sont que des morceaux de phrases ou bien un seul mot. Les chapitres, aussi, sont courts et, étrangement, ceux consacrés à Clément commencent toujours par la date et diverses données corporelles, température, tension, etc... L'humour, très présent, est caustique. Mais sur 350 pages j'ai trouvé lassant cette forme d'écriture hachée et cet humour un peu basique.
Quant aux deux personnages je n'ai pas réussi à m'y attacher. Je les ai trouvés trop superficiels, uniquement préoccupés d'eux-mêmes. Ils s'ennuient dans leur quotidien, se plaignent de tout, mais font tout de même partie des privilégiés. Ce sont des personnages d'aujourd'hui, représentatifs d'un certain milieu. Leur histoire tient du roman à l'eau de rose moderne, même si, (sans spoiler, car personne ne peut s'attendre au contraire), il n'y a pas de fin heureuse.
Pour moi ce récit est trop long, délayé. Si l'écriture est originale, le thème est banal. Je n'en pouvais plus des monologues parfois abscons adressés au chien. Par contre j'ai aimé les interventions d'outre-tombe de la mère et autres aïeules de Laure. Elles sont nombreuses au début du récit et j'ai regretté qu'elles se raréfient. Je dois tout de même avouer que j'ai été surprise par le dénouement.
Lu dans le cadre des explos 2021 de Lecteurs.com
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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J'ai eu du mal à finir ce roman , je me suis accrochée par scrupule car il fait partie de la sélection du prix « Summer » ( prix de lecteurs) auquel je participe pour la troisième année consécutive. Lecture laborieuse et sans plaisir, aversion pour un style heurté, parfois confus, avec quelques trouvailles çà et là.
Deux personnages principaux : Laure, la quarantaine, prof de fac, mère de deux filles dont une Véra ( 17 ans) a un rôle dans l'histoire, mariée à Anton, médecin généraliste et Clément, la cinquantaine, dir-com dépressif d'une grande Banque à la défense, qui a un chien pour seul compagnon et une mère qu'il semble détester .
Ces deux-là entament une liaison. Il n'y est pas vraiment question d'amour, peut-être de désir du côté de Laure, de prise de risques pour elle.
Des choix de narration : une alternance de point de vue , l'histoire vue du côté de Laure dans de courts chapitres où l'auteure utilise la 2ème personne, puis l'histoire vue du côté de Clément qui écrit au je en s'adressant à son chien ( un bouvier bernois) qu'il a nommé Papa.
Laure est accro, on se demande à quoi et Clément est plutôt passif. Chacun des chapitres qui le concerne démarre par la date et le relevé de sa montre connectée. Lassant !
Je me suis ennuyée et j'en étais mécontente ! Il n'y a rien de croustillant, rien d'enthousiasmant, c'est comme une descente aux enfers dont on ne comprend pas ce qui l'induit : l'usure ? le besoin d'intensité ?
Quant à la fin, non seulement elle n'est pas crédible, mais elle est surtout bâclée. Comment ce livre a-t-il pu susciter un tel engouement critique ? Comment a-t-il pu faire parti de la pré sélection du Goncourt ? Alors, certes, Maria POURCHET a une plume et un ton, lequel est d'ailleurs assez semblable d'un personnage à l'autre.
Pour moi, l'unique bonne trouvaille, c'est le titre !
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Maria Pourchet nous raconte une histoire d'amour atypique à la suite d'un coup de foudre entre Laure, professeure universitaire, mariée avec 2 enfants et Clément, quinquagénaire célibataire vivant avec son chien, cadre supérieur dans la finance.

A travers cette histoire poétique qui se situe de nos jours à Paris, l'auteure mêle vie privée débridée et vie professionnelle désastreuse, en alternant les déboires de chacun des protagonistes avec leur liaison. Une histoire a deux voix, un chapitre sur Laure, un autre sur Clément pour nous faire découvrir le point de vue de chacun, très différent malgré leur addiction commune.

Quelles seront les conséquences de cet abandon aux plaisirs des corps et des sens ? La fin inattendue nous laisse pantois.

Malgré des phrases courtes mais incisives, le langage nerveux, acéré et cru ainsi que les mots et tournures qui ne veulent rien dire m'ont empêchée de rentrer complètement dans l'histoire et de m'attacher aux personnages.
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Ht Kobo sur chaudissime reco ML. Glurps. J'ai eu du mal à finir ce roman. le style est tapaloeil, compliqué à plaisir, chantourné, autosatisfait. Cliquante modernité. Je n'ai pas aimé les personnages. Ne me suis pas attachée à eux. Ces nantis contents d'eux qui se croient tout permis et jouent les iconoclastes du style, ils me sortent un peu par les yeux. Pas de charme. Pas de drôlerie.
L'adulterne post moderne. Ah ouais ? Bof...
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Une impression de fadeur, de superficialité m'envahit après la lecture de ce roman, dont pourtant la critique évoquée lors de l'émission " le masque et la plume" sur France Inter m'avait interpelée et donné envie de me rendre compte par moi-même. le style, tout d'abord, si on peut appeler cela du style....., est haché, se veut directement sorti de l'oral, digne de clips vidéos. On écrit ici comme on parle , pour faire " plus vrai"? Pour se rapprocher des pensées des personnages?
L'histoire est banale, on ne s'attache pas aux personnages qui évoluent à côté de leurs vies. Laure, prof d'université rencontre Clément, et on assiste, impuissant, à leur enracinement dans le vide.
J'ai poursuivi jusqu'à la fin, espérant un sursaut.....sans rien ....même si la fin se veut une abominable chute.
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Laure est quadragénaire, mariée, mère d'une fillette et d'une ado, prof à l'université. Clément, 50 ans, a un bon boulot qui l'ennuie, dans une banque qui connait de graves difficultés, il vit avec son chien, surnommé Papa. Laure et Clément se rencontrent et entament une relation.

Elle s'investit, s'engage, pense l'aimer, lui ne sait pas trop. Ils se voient, elle en voudrait plus, lui pas vraiment ou peut-être que si finalement. Bref, son coeur balance. Celui qui occupe toutes ses pensées, c'est Papa, son Bouvier Bernois, trouvé un jour abandonné à la gare. Depuis, ils ne se sont plus quittés. D'ailleurs Clément s'adresse à lui. La construction du roman est plutôt courante, un chapitre Clément, qui parle à son chien donc, un chapitre consacré à Laure (j'ignore qui est le narrateur mais il s'adresse à Laure en la tutoyant). L'histoire n'est pas époustouflante et l'écriture m'a épuisée ! Les phrases sont courtes, nerveuses, c'est saccadé, rapide, un peu convulsif, franchement pénible, on lit en apnée et c'est pas parce que c'est super intéressant.

Leur relation n'est ni passionnelle, ni fusionnelle, ni sexuellement hyper chaude. Alors quoi ? Où est le feu ?

Je suis allée au bout car je devais le lire pour le boulot mais je l'ai lu contrainte et sans joie. C'est le seul roman que j'ai lu de cette auteure, je ne sais pas de quoi sont faits les cinq autres. Je ne comprends pas trop l'engouement autour de ce livre.
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Clément, 50 ans, célibataire, travaille dans la finance et mène une vie monotone.

Laure, 40 ans, mariée, deux enfants, prof à l'université n'est pas plus heureuse.

Quand ces deux-là se croisent par hasard ils se repoussent puis s'attirent.

Mais est-ce que cette rencontre sera suffisante pour donner un nouveau tournant à leur vie et leur offrir ce qui leur manque pour leur offrir une vie plus épanouie ?


J'ai lu ce livre dans le cadre de la sélection du mois d'août du prix des lecteurs.

Malgré le bien que j'ai entendu de ce livre, je n'ai pour ma part pas du tout accroché.

Il faut savoir que la plume de Maria Pourchet est très atypique. Les phrases sont saccadées. Il est parfois difficile de s'y retrouver et de suivre le cheminement de nos deux personnages.

J'ai vraiment hésité à aller jusqu'au bout, j'ai tout de même persisté, mais rien n'à faire, je n'ai pas aimé.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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Certes, le ton de Marie Pourchet est original : elle écrit à l'arrache, avec un franc parler décapant. Son écriture est vive, crue et cynique .
Personnellement, j'ai trouvé que le style parlé, haché (qui se veut moderne et branché) rend la lecture laborieuse. C'est tout sauf fluide.
Je n'ai eu aucune empathie pour les personnages de cette histoire sans intérêt.
J'ai eu beaucoup de mal à aller au bout.
Grosse déception pour ma part.
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