Ou bien ces modernes Caïn et Abel se croiseraient par hasard au coin d'un block, chacun les mains dans les poches, et il y aurait alors un battement d'ailes de papillon, une série de regards, la vie défilant à toute vitesse, et, ensuite,il y aurait un geste, le geste de trop. Comme dans tous ces putains de westerns qu'Ercole dévorait, deux soirs par semaine, dans ce cinéma, juste avant la première rue de Chinatown.
Il se mettait à marcher, à sa propre vitesse, celle de l'âge où l'on apprend plus rien, où l'on ne fait qu'attendre.