Alors que la planète Terre, entre surpopulation et exploitation effrénée de ses ressources, est à la limite de ses capacités, un scientifique, Willis Lindsay, disparaît en laissant derrière lui le plan d'un drôle de mécanisme, constitué de quelques écrous et d'une... pomme de terre.
À ceux qui l'utilisent, le « Passeur » donne accès à des Terres différentes, fruits d'autres embranchements de l'
évolution. Et bien vite, il apparaît qu'une profusion de Terres parallèles existe, entraînant le départ d'innombrables côlons, enthousiasmés par cette nouvelle conquête.
Josué Valienté fait partie de ces rares êtres humains qui peuvent traverser sans Passeur. Héros du Jour du Passage, lorsqu'il a sauvé beaucoup d'enfants qui avaient traversé par mégarde et sans préparation, il a depuis sillonné seul
la Longue Terre, essayant de trouver des réponses aux questions que tout le monde se pose : combien de Terres existe-t-il ? Les passages ont-ils une fin ? Et que fuient ces groupes d'humanoïdes appelés Trolls qui semblent tous se diriger vers la Primeterre ?
Lorsque Lobsang, le premier ordinateur reconnu doué d'humanité l'invite à explorer avec lui
la Longue Terre, Josué n'hésite pas une seconde et embarque avec lui à bord du
Mark Twain, le premier dirigeable trans-monde.
Le grain de folie de
Terry Pratchett associé à l'imagination et à la rigueur de
Stephen Baxter, rien que les noms des auteurs est un prémisse au bonheur ! Et effectivement, «
La Longue Terre » est un plaisir de lecture : une écriture fluide, des idées originales, un humour dévastateur... un délice !
Toujours plus loin vers l'ouest, nous explorons avec Josué et Lobsang les mondes alternatifs qui auraient pu être. Mais le roman ne se borne pas à un listing d'excentricités
évolutionnaires. Il pose également quelques questions fondamentales sur la survie, l'humanité, la société, la religion, l'écologie...
Dans ce premier tome d'exposition, la scène et les acteurs sont en place et l'action peut vraiment démarrer. Vivement la lecture de la suite !