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3,87

sur 2251 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les Dieux jouent aux dés dans ce premier titre d'une immense saga qui compte à ce jour 35 tomes.

Deuxfleurs est un touriste, celui de la pire espèce, celui qui veut vivre toutes les aventures sans en mesurer les conséquences, qui mitraille à tout va avec sa boîte à image à démon. Il est accompagné de son bagage à pattes, qui garde un monceau d'or pour les faux frais.
Rincevent est un mage raté, totalement raté, un pleutre, mais attachant et malgré tout plein de ressources.
Et quand les deux se rencontrent, l'un servant de guide à l'autre, leurs aventures, dans ce disque monde à coups de barbares héros chasseur de trésor, dragons transparents, dieu de la destinée et de la mort qui cherche désespérément à se les faire, vont briller dans le firmament de l'absurde et du loufoque.

Le prologue sur la description rapide du disque-monde (pour mémoire un monde plat supporté par des éléphants eux-mêmes sur une tortue qui vogue dans l'espace), nous annonce la couleur, la huitième couleur pour être précis, l'octarine, la couleur de l'imagination, la couleur de la magie. le livre n'est pas parti pour remporter le prix du sérieux dans la fantasy. du loufoque vous voulez ? du loufoque vous aurez.
Ce premier opus est très fouillis, rempli certes de trouvailles aussi bizarres les unes que les autres, très imaginatif, mais très fouillis.
Et la question principale demeure... Est-ce qu'on se marre ? Eh ben non hélas. Tout était réuni pour se payer une bonne tranche de poilade à l'instar du génial H2G2 d'Adams, mais au final, on s'éparpille dans toutes les directions, on se perd parfois, on apprécie quand même l'imagination de l'auteur, mais on ne rigole pas (en tout cas pas moi).

Cela fait beaucoup de reproches pour un titre que beaucoup considèrent comme un monument de la fantasy, mais il paraît que c'est le moins bon de tous, espérons donc quelques sourires avec le tome suivant : le Huitième Sortilège.
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Le premier tome fini, il est normal de vouloir connaître la suite; mais ce sont tout de même 35 Annales...Aaargl!

D'ailleurs "Aaargl" caractérise, chez l'un des deux héros, Rincevent, la crainte d'un danger imminent. Et c'est donc pour moi la crainte d'une addiction nouvelle.

L'autre "héros" est Deuxfleurs, une sorte de "Pierre Richard" (un comique de cinéma distrait et maladroit) inconscient des périls qu'engendrent le tourisme béat dans des royaumes menaçants dignes de J.R.R Tolkien.

Mis à part Tolkien, les situations que rencontrent ces deux héros sont souvent inspirés de la mythologie grecque, avec des dieux qui les surveillent et jouent leurs destinées aux dés. Et de là s'expliquent les multiples ruptures incohérentes dans le récit. Par exemples, pour citer ce que j'ai le moins apprécié, d'un temps moyenâgeux, on change de dimensions spacio-temporelle pour se retrouver à notre époque...le Bagage intéresse Hrun le Barbare un moment mais il s'en détourne et accepte la compagnie des deux zigotos et on ne sait pas pourquoi...

C'est tellement farfelu que j'ai bien compris que je devais laisser mon esprit cartésien de côté et me laisser guider dans un récit d'aventures tout en intégrant le fait que Pratchett, avec impertinence, imagination et drôlerie, joue aussi avec le lecteur.
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Envie de changement après « La ligne verte ». du coup, ça sera ma première écoute de cet auteur atypique. Il me semble d'ailleurs l'avoir déjà découvert via le film un brin loufoque. L'audio est assez court, seulement 7h.

Le lecteur lit malgré tout un peu trop vite à mon goût. le monde créé par cet auteur est déjà assez complexe sans qu'on en loupe des passages… le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est très spécial. Je crois que je préfère la version ciné à la version bouquins, pas sûre que je continue la lecture. du coup, les changements de narrateurs sont assez flous. Finalement, après 2h d'écoute, je n'ai pas retenu grand-chose de l'histoire et des personnages. Ce roman et son univers sont beaucoup trop riches et complexes pour être seulement écoutés. J'essaierai de nouveau son format papier pour juger si j'adhère à cet auteur, ou s'il est trop loufoque pour moi !!

Comme vous l'aurez compris, mon avis viendra peut-être à changer dans le futur mais pour le moment, ce premier essai a été mitigé. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis, la majorité des lecteurs de ce roman sont positifs en ce qui le concerne.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je ne suis pas normalement un lecteur de fantasy*, je ne situe qu'approximativement le genre, bien que j'aie lu à peu près tout Tolkien il y a des décennies. Mais j'entends parler de Pratchett, des Annales du disque monde et de son humour, et j'ai voulu essayer.
Le premier tome de la série décrit un monde plus ou moins médiéval, avec une constitution physique parodique, totalement invraisemblable. Parodiquement invraisemblable, mais l'électeur de Trump qui croit que la terre est plate et que le monde fut créé en 6 jours y verra-t-il de l'humour ?
Le procédé classique de l'introduction d'un élément étranger à une civilisation pour en souligner les traits fonctionne assez bien, l'humour aussi en général. Par exemple l'épée qui a une volonté propre et une autonomie d'action m'a bien amusé – mais je ne sais pas si c'est une trouvaille ou un poncif du genre.
Pour le reste, j'ai regretté que l'univers décrit soit totalement incohérent. Je n'ai rien contre l'imagination débridée, mais j'aime bien qu'y soit associée la logique : quand l'humour vient des conséquences obligées et absurdes d'un postulat de départ. Ici au contraire les inventions les plus folles s'ajoutent au gré des péripéties, on dirait que l'auteur improvise une nouvelle physique, une nouvelle magie à chaque fois que son personnage semble perdu. J'ai détesté par exemple l'irruption temporaire d'un monde parallèle, matérialisé par un siège dans un avion, au milieu d'une chute mortelle. Quelle facilité ! Cela m'a rappelé certaines inventions de Douglas Adams, surtout dans le deuxième tome de H2G2, mais au moins Adams est constant dans l'humour absurde et ravageur, alors que Pratchett me semble parfois incohérent et paresseux.

J'ai voulu, j'ai lu, mais je ne suis pas convaincu. Je ferai cadeau de ce tome et des suivants à mon fils, qui aime beaucoup ce genre, car évidemment un public nombreux se régale de ces aventures fantastiques et de ce léger humour.

*Pas d'équivalent français ? Comment dit-on au Canada ?
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Vous en avez marre du schéma ultra-classique d'une quête de fantasy où le héros agit gentiment, le méchant agit méchamment et vous voulez vous en moquer ? Les Annales du Disque-Monde par Terry Pratchett sont faites pour vous !

Il est loin le temps où la fantasy ne se résumait qu'à Tolkien et pourtant dans les années 1980 émerge un écrivain britannique qui se donne comme préférence de parodier les quêtes d'heroic fantasy à la mode « Seigneur des Anneaux ». Bien sûr, arrivés au début du XXIe siècle, la fantasy a connu plusieurs renouvellements d'envergure qui furent bienvenus ; pour autant, il est toujours intéressant de découvrir des écrits parodiques qui ont fait école par la suite. Ainsi, il faut voir les Annales du Disque-Monde comme de la fantasy parodique, mais d'abord et avant tout comme de la fantasy.
Ce premier tome nous fait suivre Rincevent, un mage raté dont l'esprit est hanté par un seul et même sortilège. Celui-ci devient par pur hasard le guide de Deuxfleurs, un agatien fortuné de la pire espèce… et oui, c'est un touriste ! Un tel concept dans une aventure relativement classique de fantasy, voilà bien le sel de ce premier tome et qui a inspiré Terry Pratchett : décaler l'angle de vue des romans « habituels » de fantasy (cette formulation n'est pas heureuse) qui ont tendance à nous faire viser des desseins glorieux. Ainsi, Rincevent ne cherche qu'à rester en vie, quand Deuxfleurs, lui, ne voudrait que découvrir un monde tout beau, tout gentil. Forcément, chaque aventure rencontrée est l'occasion pour eux de mettre leur principe de base à rude épreuve, qu'ils s'en rendent compte ou non d'ailleurs.
Toutefois, malgré cette histoire tout de suite exposée et qui nous tient tout du long de ce premier tome, il faut reconnaître que La Huitième couleur est avant tout un long résumé du fonctionnement de ce monde si particulier et volontiers loufoque qu'est le Disque-Monde. En effet, il faut bien quelques explications de l'auteur pour comprendre que le Disque-Monde repose sur quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la Grande Tortue A'Tuin, qui vogue à travers l'espace sidéral. de nombreux principes généraux de ce monde, plus ou moins magiques, sont à découvrir, à commencer par l'organisation même de la magie (le système des couleurs, le fait que la lumière elle-même est plus lente qu'ailleurs, etc.), d'autant plus que les références placées habilement par l'auteur sont très nombreuses. Cet aspect de présentation limite forcément l'impact de l'histoire de ce premier tome, mais rend ce dernier un peu incontournable quand on cherche à entrer de plain-pied dans ce monde tordu et abracadabrantesque.

Un premier tome un peu confus ouvre donc ces Annales du Disque-Monde, mais je dirais que « c'est assez frais », suffisamment même pour nous emmener plus loin : il ne faut pas s'en tenir là.

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Si vous voulez lire de la fantasy qui ne se prend pas trop au sérieux et un tantinet décalée, c'est le livre qu'il vous faut !
Cela faisait un certain temps que je voulais découvrir l'univers créé par Terry Pratchett et la lecture commune organisée par Tatooa pour le Club Imaginaire d'octobre/novembre 2017 sur le forum en fut une excellente occasion.

Le ton est donné dès le début du livre par la présentation du disque-monde : Imaginez une tortue géante, A'Tuin, qui se déplace lentement dans l'espace, avec sur son dos 4 éléphants qui soutiennent eux-mêmes le disque du Monde... le cadre est posé. Mais l'imaginaire débordant de l'auteur ne s'arrête pas là car au fil de l'histoire, on est amené à découvrir différents territoires, chacun ayant sa touche d'originalité. Et ça, j'ai bien aimé !

On est amené à suivre les aventures de Deuxfleurs, touriste inconscient des dangers qui l'entourent, qui veut vivre l'aventure et découvrir ce Monde, suivi de son bagage à pattes, prêt à tout pour protéger son maître. En chemin, il croise Rincevent, mage raté et porteur de guigne, qui se retrouve obligé de lui servir de guide. Commence alors pour nos deux amis un périple pleins de rebondissements, enchanteur pour l'un et disons... galère pour l'autre. Pauvre Rincevent ! Ses misères successives me l'ont rendu bien attachant, héros malgré lui. Si l'on note beaucoup d'humour dans les différentes situations que vivent nos personnages, j'ai surtout bien aimé les échanges et répartis entre eux, en particulier les réflexions de Rincevent.

Mais si j'ai eu souvent l'occasion de sourire, j'ai eu en revanche l'impression de ne pas trop savoir où l'on allait dans l'histoire (les personnages non plus d'ailleurs...) et j'avoue que cela m'a un peu gênée. J'ai eu un peu comme l'impression de visiter un parc où l'on découvrait les différentes attractions. Bien pour découvrir le disque-monde, c'était peut-être l'objectif de l'auteur, mais léger pour tenir le lecteur en haleine, à part peut-être la dernière partie où je me suis sentie plus captivée par le destin de nos deux amis...

La fin nous invite clairement à lire la suite, ce que je ferai certainement. Si cet opus ne fut pas un coup de coeur, peut-être un des suivants le sera, il y en a plus de 30...
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J'ai découvert Terry Pratchett grâce au roman Les ch'tits hommes libres. J'avais beaucoup aimé le ton décalé et un peu loufoque, et vu le succès des annales, je ne pouvais pas passer à côté. J'avoue que avec ce premier tome, j'ai un peu moins accroché. Mais je vais poursuivre sans aucun doute car je me dis que en fonction du personnage principal mis en avant, je pourrais avoir d'agréables surprises.

Rincevent, notre « héros », ne m'a pas convaincu, ce qui est toujours un frein pour moi dans une lecture. On ne le connaît au final pas trop et du peu qu'on en apprend durant ce premier tome ne nous donne pas vraiment de quoi se faire une réelle idée. D'accord, c'est un opportuniste, pas courageux pour un sous, roublard, pas très honnête qui a quand même des moments de bonté et d'altruisme (pas très nombreux, je vous l'accorde). Et ce n'est pas tellement ce manque de qualité qui me gêne mais je ne sais pas, j'ai eu l'impression qu'il était un pion sur un échiquier, qu'il n'était pas au final le « héros » mais juste un personnage. La Mort qui apparaît sporadiquement m'a, au contraire, beaucoup plu ! J'ai d'ailleurs hâte de découvrir les romans qui lui sont consacrés.

L'histoire, elle, se compose de quatre aventures avec un côté assez décalé, un ton plein d'humour et assez loufoque. le ton est donné de toute façon dès le départ. Quand Terry Pratchett nous décrit le monde qu'il a inventé dans sa globalité, mais aussi dans certains détails, on comprend tout de suite que ce n'est pas le genre de roman que l'on a l'habitude de lire. Et en cela, c'est une très bonne chose. Ce côté décalé m'a tout de suite plu, même s'il a quelques défauts à mon goût. Je pense qu'après la lecture de plusieurs tomes, j'apprécierai plus tout cet univers. Pour l'instant, j'ai eu un peu cette impression de cafouillis, d'éparpillement, de non approfondissement de certaines choses, de vitesse… On s'y fait très bien après la première partie, mais j'avoue que c'était parfois assez étrange.

Les quatre aventures étaient par contre très bien menées, et on ne s'ennuie pas, c'est le moins que l'on puisse dire. Avec le côté plein d'humour, il y a une action omniprésente, une découverte du Disque Monde perpétuelle, une magie indéniable. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est de la fantaisie sous acide à quelques moments, mais il faut dire que l'auteur a un sacré sens de l'humour et qu'il sait rendre son univers intéressant et décalé. Il n'y a pas une once de bonté, enfin si avec Deuxfleurs, notre touriste, qui pour le coup est en total décalage. Tout est assez cynique en fin de compte, mais étrangement, cela n'est pas dérangeant. C'est le monde dans lequel on évolue. Point final.

En parlant de final, la fin est assez étrange. Elle ne surprend pas vraiment par rapport au reste du roman, mais franchement… je ne sais pas, je me suis demandée si c'était une blague ou pas, et si il n'y avait pas des pages cachées quelque part.
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La huitième couleur est l'illustration parfaite qu'il est possible de découvrir des univers à tout âge. Intriguée par différents challenges en cours, et un peu sur la réserve au vu du nombre de tomes que valident les participants, je passe faire un tour sur internet pour mieux connaître Terry Pratchett, dont je n'avais absolument jamais entendu parler. Diantre, il n'est rien moins que le deuxième auteur britannique le plus vendu au monde après J.K. Rowing... il faut que je pallie à cette énorme lacune de ma culture personnelle.
C'est ainsi que je me retrouve avec ce petit* bouquin entre les mains. Déjanté: c'est le mot qu'il me vient à l'esprit. J'ai souvent le sourire aux lèvres, Rincevent le mage raté et son acolyte le touriste Deuxfleurs étant des personnages, sous couvert de loufoquerie, plus profonds que bien d'autres issus de la littérature dite ‘blanche'. J'ai souvent, également, été complètement perdue par des digressions qui m'ont semblées brouillonnes .
Ce dernier point me retient de me jeter tout de suite sur le deuxième tome, j'ai besoin de digérer avant de me relancer dans l'univers du disque monde. Mais j'y retournerai bientôt, je dispose déjà des deux tomes suivants.

*pas si petit que ça finalement, les poches écrits petits sont souvent plus dense que ces gros pavés à la police conséquente qui sortent en septembre...
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Quel livre bizarre !! Tout va a 100 à l'heure et est assez farfelu. Je ne saurais réellement dire si j'aime ou pas... mais j'ai envie de connaitre la suite des aventures de Rincevent, ce mage raté qui est a la fois poissard et veinard. Je pense que ce monde et l'incroyable imagination de l'auteur demande un certain temps d'adaptation afin de s'y sentir à laisse
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Premier d'une longue série de romans dans la saga du Disque-Monde, on découvre ici un univers étrange et original, peuplé d'êtres encore plus étonnants, le moindre n'étant pas celui que nous allons suivre dans ce roman, Rincevent, mage raté de son état. Celui-ci vit d'expédients dans la grande cité d'Ankh-Morpork jusqu'à l'arrivé d'un voyageur un peu naïf et de son improbable bagage. L'appât du gain va alors le pousser à les suivre dans un voyage bien improbable.

Un univers délirant, des personnages loufoques, autant dire qu'ici toute crédibilité est laissée de coté. On rentre dans un monde à part qui ne laissera pas le lecteur indifférent, certains vont adorer et d'autres détester, mais tout le monde devrait être d'accord pour saluer l'imagination débordante de l'auteur.

J'ai personnellement bien apprécié, et si ma note reste moyenne c'est que j'ai trouvé l'histoire un peu succincte avec pas mal de temps faibles, ce qui n'est pas forcément surprenant lorsqu'il y a un univers aussi bizarre à mettre en place. Mais c'est quand même très prometteur et je ne devrais pas tarder à lire la suite.
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