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4,07

sur 887 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
3e aventure de l'Inspecteur Pendergast. Même schéma dans la construction de l'histoire, même montée en puissance, avec presque les mêmes personnages. Seule l'intrigue change.
Mais bizarrement, pas trop de lassitude. Même si ma version fait plus de 800 pages et que j'estime que la moitié aurait largement suffit.
Un petit coté scientifique et une pointe de fantastique finissent d'accrocher le lecteur qui n'aurait pas succombé au charme de l'écriture de ce duo.
Bref, bien aimé donc je continue cette série.

Pioche d'aout 2019 choisie par sarahbarbier2008
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"La chambre des curiosités" n'a rien à voir avec les souvenirs cocasses d'une dame de petite vertu (une "prostituée" pour les incultes) qui nous conterait, avec moult détails scabreux et croustillants, les curiosités masculines qu'elle aurait pu voir ou toucher dans sa vie...

En fait, le titre du roman vise, ici, "un cabinet de curiosité".

Non, le "cabinet" visé n'a rien à voir non plus avec celui "d'aisance" qui est aussi un des autres noms pour parler des toilettes ou des W.C. Non, ce ne sont pas non plus les souvenirs odorants d'une "dame de cour" (une "madame pipi" pour les incultes du fond de la classe).

Rien à voir, les z'amis ! En fait, pour votre culture générale, un cabinet de curiosité était un lieu où étaient entreposés et exposés des objets collectionnés, avec un certain goût pour hétéroclite et l'inédit.

On y trouvait couramment des médailles, des antiquités, des objets d'histoire naturelle (comme des animaux empaillés, des insectes séchés, des coquillages, des squelettes, des carapaces, des herbiers, des fossiles) ou des oeuvres d'art.

Apparus à la Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités sont l'ancêtre des musées et des muséums, jouant un rôle fondamental dans l'essor de la science moderne, même s'ils gardaient les traces des croyances populaires de l'époque (il n'était pas rare d'y trouver du sang de dragon séché ou des squelettes d'animaux mythiques).

Bref, un peu de tout et n'importe quoi, du bon et du moins bon.

Un parfait résumé du livre dont je terminai la lecture (il y a au moins quelques années) avec un sentiment plus que mitigé.

D'un côté, j'ai bien aimé certains aspects et de l'autre... il y avait des longueurs d'une langueur monotone.

Le thriller aurait pu être parfait... du moins, en lisant son menu.

Un thriller combinant meurtres en série troublants, enquête historico-bizarroïdo-savante dans un endroit fascinant - le Muséum d'histoire naturelle de New York - aurait dû, de par son résumé alléchant, m'enchanter.

Il ne me déchanta pas, mais comment dire ? Trop bizarre, trop touffu, trop long, pas assez rapide et, contrairement à d'autres polars ou thrillers, celui-ci était bien souvent ennuyant.

Pourtant, le livre commençait plutôt bien avec des personnages classiques du roman policier : l'archéologue du muséum, le journaliste, le flic,...

Ah, parlons-en du flic principal de ce livre qui se trouve être l'inspecteur Pendergast... Une découverte dans ce roman. Et je dois dire qu'il est bizarre au possible, cet inspecteur.

Les auteurs ont créé un personnage fantasque et légèrement inquiétant.

Leur personnage principal, l'enquêteur Pendergast est attaché au FBI. Jusque là, rien d'anormal. Oui, mais !

Cet inspecteur est "trop". Je vous explique :

Il est immensément riche, il est immensément cultivé, il est immensément intelligent, il est immensément anachronique.

Quelques éléments du personnage m'ont fait penser que les auteurs se seraient inspiré de Sherlock Holmes. Il y a quelques analogies dans les deux personnages, surtout de par leur intelligence et du fait qu'ils sont un peu marginaux et fantasque.

Mais Pendergast est un peu "too much" de par sa fortune, le fait de rouler en Rolls. Plus tout le reste.

Ma foi, je ne puis croire ou adhérer à un personnage pareil.

Pour ma part, je trouve le personnage raté, car, contrairement à un Sherlock Holmes ou même un Poirot, il me fut impossible de m'attacher à lui. de plus, il a toujours 36 coups d'avance sur les autres enquêteurs.

Quant aux "trop longs" passages où il enquête à sa façon... D'une part ce n'est pas crédible du tout et d'autre part c'est assez soporifique comme lecture.

L'histoire elle-même rappelle les romans de la fin du XIXème siècle avec un enquêteur au comportement bizarre flanqué de faire-valoir qui sont sympathiques au lecteur car ils partagent la même ignorance qu'eux. Mais ici, c'est raté !

C'est con, le livre, je l'avais choisi en pensant me régaler.

Pensez-vous, une plongée dans un monde inconnu pour moi : celui des cabinets de curiosités, ces collections privées dans lesquelles les curieux fortunés rassemblaient les objets les plus étranges...

La couverture et le titre m'avaient aguiché. Malheureusement, ce livre souffre de nombreux défauts dont le plus gros est le personnage principal qui fait des parties d'échecs dans sa tête, le sens un peu brouillon de l'enquête, et sa longueur.

Ce que j'ai aimé ? Les courses-poursuites terrifiantes dans les archives du Muséum d'histoire naturelle de New York, les planques dans un rhinocéros empaillé, les expériences chirurgicales douteuses dont la finalité est assez démente.

Quant à la fin : je pencherais pour un "tout ça pour ça" ou pour du grand n'importe quoi ! Il y avait des facilités grossières et je n'aime pas certaines grossièretés dans les ficelles d'un roman.

Pendergast et moi, ce ne sera pas "chabadabada".
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Une bonne aventure dans l'ensemble bien qu'elle m'ait paru un peu longue. On m'a dit que c'est le meilleur tome et cela me laisse perplexe.

Le voile se lève un peu plus sur la vie pour la moins particulière de Pendergast, mais il reste encore trop distant a mon goût pour une attache optimale. Je le dis depuis le 1er opus, ce charismatique personnage a beaucoup de potentiel. Mais les auteurs vont devoir passer a la vitesse supérieure à la prochaine aventure pour me convaincre de continuer la saga.
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OUF ! Je suis ENFIN venue à bout de ses 700 pages et de cette enquête interminable !

J'ai découvert Preston et Child avec cette " chambre des curiosités ".
L'écriture de ce roman m'a plutôt plu mais mon dieu, que cette enquête était longue longue longue! Il aurait fallu enlever au moins 300 pages pour ne pas que le lecteur s'essouffle…Du coup je me suis plus ou moins désintéressé de l histoire rapidement. Mes si les protagonistes sont plutôt attachants et le personnage - atypique - de Pendergast est plutôt intriguant, je me suis (très) vite lassé et le coté un peu surnaturel m'a dérangé.

Je pense que je réitérerais l'aventure avec Preston et Child mais avec un roman plus court !
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Tout commence avec la découverte d'une étrange nécropole: les corps des victimes d'un tueur en série des années 1880 sont mis à jour...peu de temps avant que des malheureux décèdent dans le New York moderne dans des conditions rappelant irrésistiblement le mode opératoire du tueur en série en question. Dès le début, le décor est posé: vivisection et cadavres au menu pour ce pavé de 700 pages.
La chambre des curiosités a les défauts et les qualités de ce genre de littérature. Dans les qualités, reconnaissons un besoin assez irrépressible d'arriver à la fin, surtout dans les derniers chapitres quand tout s'accélère. Si vous avez envie de suspens, c'est plutôt un bon cru. Cela n'empêche pas des défauts mais ce sont des défauts qu'on trouve souvent dans les thrillers, comme une certaine complaisance dans le détail sordide et sanguinolent, le supérieur du policier, nécessairement carriériste et prêt à lui mettre des bâtons dans les roues,ici doublé du vilain juriste du Muséum supérieur de l'héroïne,nécessairement carriériste et prêt à lui mettre des bâtons dans les roues... Pendergast, l'enquêteur du FBI et apparemment personnage récurrent des auteurs, est un peu poussé aussi dans son genre et si ce n'était son arrogance qui manque leur coûter cher, le lecteur trouverait le personnage chargé de bien trop de qualités ou de capacités pour y croire, sans parler de cette étrange manie de se renfermer dans sa tête pour y faire des balades imaginaires!
J'ai trouvé ici une lecture facile, changeant les idées, mais pas quelque chose de bouleversant non plus et je doute de lire le reste de la série consacrée à Pendergast, il y a trop d'auteurs que j'ai encore à découvrir avant!
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En 2002, en plein centre de New-York, un promoteur immobilier lance la construction d'un immeuble de luxe. le chantier fait vite découvrir un charnier avec une dizaine de cadavres vieux de près d'un siècle. L'autopsie de ces squelettes révèle que chacun a subi un supplice extrême avec le retrait d'une partie de sa moelle épinière. Quelques temps plus tard, toujours à New York, plusieurs personnes sont retrouvées mortes, et ayant subi le même supplice.
L'enquête est mené par Pendergast, agent du FBI, Nora Kelly, archéologue au Museum d'histoire naturelle, Smithback, un journaliste à l'ambition sans borne et petit ami de Nora, et O'Shaughnessy un flic d'origine écossaise radié des effectifs de police.
Voici un bon thriller de 700 pages dont je n'ai pas boudé le plaisir de lecture. Certes, les personnages sont un peu taillés à la serpe, il y a du paranormal qui m'a un peu déroutée, et il ne s'agit pas de « grande littérature ». Mais le suspense est rondement mené et plusieurs scènes de poursuite entre les enquêteurs et le criminel m'ont glacé le sang, incapable de lâcher ce bouquin avant de connaître le dénouement de la scène. Je recommande tout particulièrement la poursuite entre Nora et le criminel dans les archives du Muséum… Si vous avez le coeur bien accroché, et si vous souhaitez vous échapper du quotidien, ce roman est pour vous.
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The Cabinet of Curiousities
Traduction : Sébastian Danchin

Preston & Child ont rencontré le succès. Alors, par la force des choses, il leur faut produire, produire, produire ... Et la belle inspiration de "Relic" s'évanouit. de lassitude, je suppose. Dans le domaine délicat de la terreur et de l'épouvante, on peut toujours reprendre les vieux épouvantails mais il faut les habiller d'originalité. Sinon, ils ne font plus peur à personne.

Notez bien que ces carences n'empêchent pas de lire "La Chambre des Curiosités" jusqu'aux petites heures du matin. le lecteur lambda et facile à contenter attend la fin d'une intrigue un peu longuette à planter son décor mais abondamment servie en rebondissements. le lecteur fin gourmet, lui, trouve que, si ça démarre fort avec la découverte de trente-six corps murés dans des niches, au fond d'un souterrain sur lequel tombent par hasard (semble-t-il en tous cas Wink) les pelleteuses des promoteurs, très vite, ça fait du surplace avant de sombrer sans espoir dans un mélange abracadabrant d'intrigue à la Fu-Manchu ou à la Harry Dickson (et encore, pas les meilleures productions de Sax Rohmer ou de Jean Ray) et de scénario de série Z des années 50.

Si la fin de "Relic" relance la partie avec brio, celle de "La Chambre ..." est lamentable et l'on n'y croit pas une seule minute. On suit cependant, avec un amusement profond, rien que pour voir comment diable les deux auteurs vont s'en tirer. La formation scientifique de Preston continue à les soutenir du mieux qu'elle peut mais il est des cas où cela ne suffit pas, surtout si elle gomme au final toute trace de surnaturel.

En outre, on a du mal - enfin, j'ai eu du mal - à croire au personnage de l'inspecteur Pandergast. Je le regrette d'autant plus que ce dandy esthète dont on ne sait trop pourquoi il est entré au FBI promettait somme toute beaucoup. Simplement, déjà qu'il est difficile de s'imaginer un type du FBI roulant en Rolls et habitant l'immeuble new-yorkais du Dakota - le même où fut assassiné John Lennon et qui avait auparavant inspiré Ira Levin pour "Rosemary's baby" - il est pratiquement impossible de participer sans sourire aux espèces de voyages astraux auxquels se livre fréquemment Pandergast et qui lui permettent de recréer sans coup férir le New-York des années 1880.

Si encore un certain humour englobait le tout. Mais non : pas une seule miette ...

Bref, lisez "Relic" mais oubliez "La Chambre des Curiosités." ;o)
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Un roman d'action dans lequel on bavarde beaucoup.

J'ai éprouvé une certaine lassitude à la lecture ; car, certains passages se veulent parodiques : ils sont très stéréotypés.
C'est pour cela que L'inspecteur Pendergast — ténébreux, spirituel et démesurément intelligent —, secondé par l'ignorant Watson — l'archéologue —, mènent une enquête sur une nécropole enfouie du siècle dernier. de même que l'atmosphère nous entraîne dans une complaisance du sordide. Cliché.

Dans un commentaire, un autre lecteur a fait remarquer que l'intérêt premier de ce roman réside dans le besoin irrépressible que l'on a d'aller jusqu'au bout de l'histoire. C'est une lecture facile, faite pour s'occuper l'esprit.


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Au-delà des quelques mots repris par toutes les critiques, il est impossible de parler de l'intrigue sans rien "spoiler" du contenu. Tout démarre de la mise au jour d'un charnier à New York lors de travaux de construction d'un immeuble. 36 corps mutilés de manière chirurgicale déposés et emmurés dans des niches datant de la fin du XIXè siècle. Entre en scène un inspecteur du FBI tout à fait atypique... l'Inspecteur Pendergast, délicieux anachronisme dans la faune new-yorkaise, issu de la Nouvelle-Orléans... mais auquel j'ai eu un peu de mal à accrocher.

Les auteurs vont alors entraîner le lecteur dans le passé de New York, le perdre dans les méandres des sous-sols du Muséum d'Histoire Naturelle de la Grande Pomme, évoquer la Louisiane et les grandes familles du Sud des Etats-Unis. Car il s'agit tout autant de débrouiller les fils d'une histoire familiale que de pourchasser un tueur en série sévissant au XIXè siècle, tout en élucidant de nouveaux crimes actuels. le tout sur fond de Cabinet/Chambre des curiosités, ces compilations d'objets parfois réels, parfois bricolés (comme le traditionnel yéti ou le mouton à cinq pattes) destinés à l'édification des masses populaires et qui constituent les précurseurs des Musées d'Histoire Naturelle.

C'est rondement mené. On avance à pas de charge dans l'intrigue, les auteurs ne rechignant pas à nous balancer une bonne dose d'horreur médico-légale au passage. L'écriture, même en duo, est vive, fluide, rapide, plaisante la plupart du temps (malgré les détails parfois inutiles). Au plus fort du récit, je dois avoir lu plus d'une centaine de pages par heure. C'est dire si c'est fait pour tracer dans le récit.

Et c'est nécessaire. Car, comme souvent dans ce type de roman, il faut être immergé totalement. Si on ralentit le rythme de lecture et que l'on réfléchit aux implications, aux rouages, aux motivations, eh bien on commence à voir les incohérences, les petits arrangements avec les faits, les détails qui grincent, le fil blanc dont tout est cousu... et on commence à se poser plein de questions, qui perturbent l'immersion dans le récit. Il faut dès le départ avaler sa dose de couleuvres et admettre quasiment l'inadmissible, pour ne plus se poser de questions ensuite. Comme par exemple le fait que le héros n'en finit pas de mourir pour se rétablir comme une fleur en quinze jours... mais ce n'est qu'un exemple, et un détail.

C'est le genre qui veut cela. Les auteurs piègent le lecteur, le prennent dans leurs filets, ils recherchent et créent des effets de manière tout à fait factice (et assez prévisible quand même) et, par conséquent, surprennent, dérangent, déstabilisent (on retrouve cela, àmha, chez Donato Carrisi, entre autres). Mais les effets reposent parfois (souvent) sur pas grand-chose.

Prenons encore un exemple vers les pages 500-600 (de mémoire): l'alternance de chapitres assez glauques et tendus et de chapitres burlesques avec la méprise de la police sur le coupable. C'est (ne mâchons pas nos mots) au mieux inutile, et risible ou ridicule, au pire.

Cela dit, les auteurs connaissent leur sujet et maîtrisent leur style. Ils connaissent le Muséum, ils savent de quoi ils parlent. Et on ne peut totalement bouder son plaisir, malgré les raccourcis et les inconsistances. C'est une lecture de plage ou de transport en commun, donc laissant peu de traces, et dont j'ai quand même apprécié le cynisme en fin de tome, lorsqu'est dévoilé le plan du "grand méchant".
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C'est un bon thriller. L'intrigue est originale, avec ses petites doses d'histoire, et de fantastique. Je déplore cependant les nombreuses longueurs de ce livre, qui à mon avis aurait été plus digeste avec 200 pages de moins sans enlever de piment à l'histoire. Peut être cela est il du à l'écriture à 4 mains, où chacun des 2 auteurs a voulu laisser sa trace.
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