Dernier tome de la saga Pendergast, encore une fois bien vite dévoré.
Ce fut un véritable enchantement que de retrouver les personnes emblématiques du tout premier volet des aventures du Sherlock Holmes des temps modernes : le lieutenant d'Agosta et surtout Margo Green.
Cette pauvre Margo dont on n'avait plus entendu parler depuis...ouh là des lustres. Elle est toujours aussi intelligente, toujours aussi talentueuse MAIS...elle est toujours traumatisée. Et qui pourrait l'en blâmer.
Cela ne l'empêchera pas d'apporter son aide à Pendergast, au moment où il en aura le plus besoin.
Labyrinthe fatal est un roman plutôt intimiste, puisqu'il nous plonge dans le passé de la famille Pendergast. Il s'agit aussi d'un bel hommage à certains romans précédents, qu'ils soient vieux (Relic,
la Chambre des curiosités) ou plus récents (Descente en enfer).
Bien entendu, nous retrouvons ce qui fait la particularité d'Aloysius Pendergast : son intelligence, sa froideur, sa capacité à se réfugier dans son palais mental...mais on y découvre sa vulnérabilité, ses faiblesses...eh oui, notre héros n'est pas fait d'acier.
Un reproche cependant, celui du déjà-vu : Pendergast est victime d'un ennemi redoutablement intelligent, il va frôler la mort mais il va encore une fois s'en sortir. Autant dans
le Violon du diable, cela m'avait surprise, autant là, cela ne prend plus. Il faut dire que je suis rodée maintenant.
Qu'importe, je n'ai pas boudé mon plaisir. Mais maintenant que nous avons revu Corrie Swanson (
Tempête Blanche), Laura Hayward et D'Agosta et Margo Green, quid de Nora? Notre si belle archéologue. Il ne manque plus qu'elle pour que la fine équipe soit au complet. J'aimerais vraiment savoir ce qu'elle est devenue, surtout au vu de tout ce qui lui est arrivé