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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une fois n'est pas coutume, je vous présente aujourd'hui un livre jeunesse, la dernière bande-dessinée que j'ai offerte à ma fille de huit ans. Et bien sûr, nous l'avons lue ensemble.

« Dans le monde d'Irpa, Béa vit avec son grand-père, un Cochon-Sorcier fabricant de potions et gardien de la Flamme éternelle. Quand il disparaît mystérieusement, la jeune fille doit surmonter son anxiété maladive pour tenter de le retrouver. Sa rencontre avec Cad, un Galdurien aussi enjoué qu'intrépide, pourrait bien changer le cours de son destin. »

Ce premier tome (intitulé « The Girl and the Galdurian » en anglais) est une vraie réussite. Un monde imaginaire de toute beauté, des créatures menaçantes qui m'ont un peu rappelé les Skeksès de « Dark Crystal » (1982), deux héros attachants, des bestioles étonnantes, des combats épiques… Tous les ingrédients sont réunis pour combler petits et grands. Béa devra affronter ses peurs et apprendre le courage, Cad découvrira l'amitié et fera preuve maintes fois de témérité, quant au chat qui les accompagne… il est expert en ronronnements et somnolence. Et si la quête de Béa pour retrouver son grand-père allait jusqu'à changer leur monde ?

L'univers graphique de Lightfall est somptueux. Les dessins sont doux et nets, la mise en couleurs de toute beauté, les créatures gages d'une imagination débordante. Ne reste plus qu'à faire preuve de patience en attendant la sortie du second tome de cette saga de fantasy qui mettra de la couleur et du rêve dans la tête de vos enfants… et de la vôtre si vous avez gardé la flamme de votre jeunesse !
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Lightfall, la fille et le Galdurien, est une épopée dessinée généreuse. Plusieurs centaines de pages de la quête d'une jeune fille et de son compagnon de fortune pour retrouver un grand père disparu tout d'abord, parce que tout va petit à petit se compliquer.
On est dans un monde coloré et chatoyant, un monde d'après Soleil, où brille en continue une lumière artificielle. C'est très fédérateur, avec la petite carte (exhaustive et ça il faut le remarquer) en début de livre pour tout lecteur-aventurier de fantasy qui se respecte. le ton est joyeux, doux, bon sans tomber dans le mièvre, et donc parfait pour une lecture jeunesse. Les planches sont belles.
Bref que de douceurs, pourquoi cette note d'aigreur. Et bien... Je ne trouve pas l'histoire toujours bien dessinée et il m'a fallu à plusieurs reprises relire des cases, scruter des mouvements, pour comprendre le message de l'auteur et j'ai trouvé ça dommage ou agaçant (suivant l'état d'esprit) regrettant peut-être que certains moments clefs te sortent de ta lecture quand tu y étais heureusement plongé.
Ceci râlé, j'ai été, malgré mes ronchonnages, presqu'envoûtée par cette histoire à l'univers (qui arrive à être imaginatif et original) et aux personnages attachants (oui, même toi le maudit petit rat voleur chaotique neutre).
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Une réussite que ce premier tome pour nous introduire dans le monde d'Irpa où Bea, jeune fille hyper anxieuse, côtoie des créatures diverses plus ou moins sympathiques dans un monde menacé par l'obscurité.
Son grand père adoptif est un cochon-sorcier réputé pour ses potions magiques. Il lui a confié une mystérieuse et précieuse fiole contenant une flamme et elle ne s'en sépare jamais. le jour où son grand-père disparaît, elle rencontre Cad, un galdurien qui la sauvera plus d'une fois de situations fâcheuses. Accompagnés du chat Nimm, ils partent à la recherche du grand-père et croiseront des crabes géants, un rat voleur, des lézards, une sorcière à trois yeux, des Arsaï, des Tikkari, … et devront lutter pour leur survie tout en découvrant progressivement des secrets leur permettant peut-être de sauver la lumière.
Le jeu des couleurs et des lumières est fabuleux et donne un grand charme à cet ouvrage ! L'auteur alterne les épisodes lumineux et chaleureux avec des épisodes bien plus sombres et obscures. J'ai beaucoup aimé le personnage de Béa, ses appréhensions, sa façon de les gérer : elle en est très crédible ! le dessin est très explicite : lorsque l'angoisse la saisit, des traits sombres et ondulés l'entourent, la ceignent jusqu'à l'étouffer si elle ne se ressaisit pas. de plus son visage est, en toutes occasions, très expressif et rend bien compte de son ressenti.
J'ai moins aimé le dessin réservé à Cad, je le trouve trop grossier. Cependant comme il s'agit d'un galdurien et que je n'en ai jamais vu ˄˄… je ne peux juger de la ressemblance. Par contre j'ai aimé ce personnage pour sa psychologie, son dynamisme optimiste, son humour et sa bonne parole. Je pense qu'il cache bien son jeu et se montre plus simple qu'il n'en a l'air. Il a une force hors du commun et repousse loin la peur.
Je suis restée sur ma faim car je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un premier tome. Ainsi l'histoire est inachevée et en plein suspens, forcément. La bonne nouvelle c'est que l'histoire durera plus longtemps !
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Génial. Une superbe BD à faire découvrir et à prescrire pour passer un bon moment.
Béa vit avec son grand-père, un cochon sorcier fabricant de potions et gardien de la flamme éternelle. Béa est une petite fille adoptée et qui plus est très anxieuse. le jour où son grand-père disparaît, Béa décide de partir à sa recherche. Pour cela, elle sera aidée par Cad, un Galdurien, aussi enjoué qu'intrépide. Rien de bien nouveau me direz vous, sauf qu'ensemble, ils vont affronter le Temple maudit, la vallée de la Pince, échapper à une armée féroce de lézards, sauvé un Arsaï, combattre des tentacules. Vous voyez, tout un univers fantastique où l'aventure bat son plein.
Cette Bd est un hymne à l'amitié et au courage, le tout accompagné de magnifiques dessins. Bref, vivement le tome 2 !
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Lightfall est une nouvelle série de BD jeunesse fantasy. On y rencontre Béa, une jeune fille souvent prise d'angoisses, et Cad, un intrépide et serviable Galdurien. Tout deux vont partir à la recherche du grand-père adoptif de Béa, un cochon-sorcier.

Tim Probert a un sacré coup de crayon. On en prend plein les yeux. C'est coloré, richement détaillé, le trait est net et le monde foisonnant de beauté. C'est un gros coup de coeur visuel.
L'histoire n'est pas en reste. J'ai été happée par l'univers créé par l'auteur et la quête de nos deux héros. J'ai adoré le personnage de Cad, il est spontané et drôle, toujours prêt à aider son prochain. Son histoire et celle de Béa sont intrigantes et j'ai hâte de connaître la suite de leurs aventures.
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Un roman graphique jeunesse, quelle bonne idée ! Et avec une si belle réalisation, encore mieux.
Les dessins sont sublimes, dans un mélange varié de couleurs, un jeu sur les luminosités mettant parfaitement en valeur le noeud de l'intrigue : les « lumières artificielles » qui ont remplacé le soleil il y a quelques centaines d'années. Cette histoire dystopique, dont on découvre les tenants petit à petit, et dont les aboutissants seront visiblement révélés dans un autre tome, se montre captivante. le duo improbable de Béa, la jeune orpheline recueillie par un cochon-sorcier, et Gad, un Nilgurdien à l'aspect curieusement amphibien, fonctionne contre toute attente.
Mais surtout, cette aventure véhicule de belles valeurs humaines.
La jeune Béa se laisse facilement submerger par ses émotions (subtilement matérialisées graphiquement, telles des lianes qui montent et la recouvrent), mais cherche à les canaliser, les dompter, les apprivoiser. Elle respire et se montre souvent pleine de ressources.
Gad quant à lui voit le positif de chaque situation. Doté d'un immense courage et d'un sens de l'amitié doublé d'une grande loyauté, il aide Béa à moins broyer du noir, à s'ouvrir, à se faire confiance.
De bien belles qualités à valoriser auprès des jeunes lecteurs.
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Mais j'étais où moi l'année dernière à être passé à côté de Lightfall comme ça, tu peux me dire ?

Heureusement, le tome 2 vient de sortir, et m'aura ainsi permis de découvrir l'univers graphique de Tim Probert et de sa multitude de références en fantasy !

Je sais pas toi mais moi j'adore les grands récits épiques où on te met une immense carte au début de l'ouvrage pour pouvoir te balader avec les personnages en disant « ah alors oui ça c'est là et du coup s'ils vont là ça fera ptete ça et .. oh j'espère qu'ils vont passer par là ! »

Et bah Tim Probert il en a fourni une trop bien, il met plein de couleurs qui vont à merveille avec un dessin hyper net, tant dans le côté lumineux de l'ouvrage que le coté sombre et inquiétant, qui résonne tout à fait avec l'ambivalence du personnage de Bea.

Je les prends souvent comme référence mais c'est parce que je pourrais me baigner dedans ad vitam minou, mais c'est un peu à mi-chemin entre Adventure Time et Princesse Mononoké (bon en fait j'ai vu un animal au début qui m'a direct fait penser à San et Ashitaka, mais bref).

Et aussi au dessin animé de Zelda quand les monstres ressemblaient à autre chose que la vue du haut sur le Super Nes et qu'il a fallu attendre au moins la Gamecube pour se chiquer avec des trucs méchants mais rigolos.

Sinon c'est une histoire classique de quête, avec un personnage rongé par ses angoisses et qui apprendra à affronter ses peurs grâce à son sidekick en qui elle apprend également à faire confiance !

C't'une belle réussite pour ma part, vite vite la suite !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un premier tome qui fait bien plus que poser l'intrigue en dressant le début d'une épopée fantasy à destination dès enfants dès 8/9 ans.
On retrouve tout ce qui fait une bonne aventure : un univers aux codes accessibles, une héroïne à laquelle s'identifier, un compagnon fantasque, des ennemis bien méchants et une quête qui ne fait que commencer.
Quand au style du dessin, même si certains pourraient le trouver classique, je trouve qu'il y a beaucoup de travail sur les détails pour créer un univers original, foisonnant et coloré.
Une aventure qui nous a tous séduit à la maison.
Lien : http://boumabib.fr
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L'auteur travaille dans un studio d'animation et cela se sent: on retrouve dans cette bande dessinée entre fantastique, action et humour tous les ingrédients d'une grande aventure pleine de péripéties.
On est dans un monde à la fois familier et original. Si l'héroïne a figure humaine, son oncle est "un cochon avec une barbiche", son compagnon de route Cad ne ressemble à aucun animal connu ("Je ne suis pas une grenouille!") et la forêt qu'ils traversent abrite bien des créatures atypiques (limacioles, crabes géants, et autres "monstres-tentacules"). Dans ce monde de magie, le soleil a disparu, remplacé par "les lumières", et la nuit a laissé place à l'obscurité ("Elle n'a pas toujours été aussi menaçante"). Mais comment Irpa s'est-elle retrouvée dans l'obscurité? Pourquoi faut-il à tout prix protéger "la fiole de la flamme éternelle"? Et quelle est cette force maléfique qui se réveille?

La quête est classique mais cependant le graphisme est agréable, lumineux et rythmé, et le duo Béa/Cad fonctionne bien. La fillette est sujette aux crises d'angoisse ("Je me sens nerveuse tout le temps"), pertinemment représentées par des lianes grimpantes, tandis que le Galdurien se révèle être un incorrigible optimiste ("Défier la mort, ça peut être assez drôle"). A ses côtés, Béa se découvre des capacités insoupçonnées ("Fais-toi un peu confiance"). Et il lui en faudra, car à l'issue de ce premier tome déjà riche, l'aventure repart de plus belle!
Lien : https://www.takalirsa.fr/lig..
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Après quelques lectures exigeantes, j'avais des envies plus simples de voyages, d'heroic fantasy et d'aventures. Ce volume m'a été suggéré par mon libraire qui me confiait qu'il aurait adoré lire cela sur la fin de l'enfance et le début de l'adolescence.

C'est en effet ce que j'ai éprouvé à la lecture : l'univers et les créatures de ce premier volume sont hauts en couleur. Tout prête à un onirisme simple, avec un très beau travail pictural : le graphisme propose un rendu proche de l'aquarelle, avec un travail remarquable sur les lumières.

La personnage principale est une jeune un peu forcée de partir à l'aventure au moment de la disparition de son grand-père adoptif, peu inspiré et peu aidé. La trame classique du récit d'aventure est bien présente : traverser de grandes étendues pour atteindre un objectif incertain, avec des explications floues. le ton humoristique est assez rafraîchissant, et son compagnon d'infortune Cad, sorte de crapaud, a en lui ce démon de l'aventure qui pousse à ne jamais trop mesurer la pertinence des actions (sans lesquelles pourtant le récit n'advient jamais). Il est à la recherche de sa civilisation disparue. le monde d'Irpa est assez intéressant : on n'y connaît pas l'obscurité, car le soleil a disparu, et a été remplacé par des lumières artificielles pour la survie de l'humanité.

Les failles et les faiblesses de Béatrice détonnent avec ce que l'on attendrait (bien que Bilbo ait pu lui aussi être poltron en son temps). La nouveauté provient plutôt de la représentation des angoisses qui la traversent, avec des tons de couleurs plus sombres.

Si l'histoire en elle-même manque un peu de profondeur, notamment dans l'apparition des démons sortis un peu ex-nihilo, et qu'on frôle parfois un peu la sacrosainte bienveillance permanente, il n'en reste pas moins vrai que ce tome 1 est prometteur, et réunit tous les ingrédients nécessaires à la poursuite de la lecture.
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