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sur 794 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
S'il ne fallait juger de Proust qu'à l'aune de cet Amour de Swann, le verdict serait cruel. le narrateur frivole et immature se perd dans des bavardages interminables alors que son histoire rivalise objectivement avec la moyenne de n'importe quelle autre bluette. Swann est un digne héritier du bovarysme, vivant son amour entre les sphères étroites de son crâne, et comme si cela ne suffisait pas, on le découvre également atteint par cette décadence qui lui fait désirer ce qu'il ne peut obtenir et rejeter ce qu'il reçoit.


« […] il appartenait à cette catégorie d'hommes intelligents qui ont vécu dans l'oisiveté et qui cherchent une consolation et peut-être une excuse dans l'idée que cette oisiveté offre à leur intelligence des objets aussi dignes d'intérêt que pourrait faire l'art ou l'étude, que la « Vie » contient des situations plus intéressantes, plus romanesques que tous les romans. »


L'écriture serrée ne laisse pas de répit au lecteur, coincé entre des phrases aux périodes interminables, soumis aux affirmations d'un Marcel Proust en quête de réponse aux questions qu'il se pose apparemment frénétiquement. Toute tentative d'analyse psychologique personnelle sera fortement empêchée par les assertions péremptoires d'un narrateur sans répit.


Si la lecture d'un Amour de Swann se termine avec soulagement, l'exploration du paysage imaginaire de Marcel Proust ne peut cependant pas commencer et se terminer là. Il est absurde d'extraire une partie seulement de la grande somme romanesque du Temps retrouvé si on cherche à comprendre la démarche globale d'écriture de Proust. Au-delà des démonstrations bavardes et appuyées qui remplissaient un Amour de Swann se dégage une appréhension inquiète de l'existence qui mérite certainement un regard plus ample que cette seule partie. Comme s'il se suffisait à lui-même, les éditeurs n'ont pas fait un cadeau à Marcel Proust en extrayant ce chapitre de son ensemble.
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Quand j'ai lu pour la première fois La Recherche, j'étais étudiante, et j'avais éprouvé une certaine fascination pour cette oeuvre, exceptionnelle par son style, par son ampleur, par l'originalité de son projet « autobiographique », par son approche du rôle de l'art en général et de la littérature en particulier. Cela avait été une lecture ardue mais intéressante.

Aujourd'hui (40 ans plus tard… !) mon ressenti est tout autre : en relisant Un amour de Swann, je n'ai guère éprouvé que lassitude, et parfois même exaspération.

CERTES …

· L'intérêt psychologique est indéniable. Il s'agit d'une analyse minutieuse, très approfondie et très juste,

o de la passion amoureuse lorsqu'elle confine à la « maladie »,

o mais aussi de la jalousie qui alimente la mauvaise foi et les conduites ridicules,

o des « intermittences du coeur »,

o de la mémoire involontaire, notamment de l'effet produit parfois par la musique. (Cette petite phrase de la sonate de Vinteuil, comme on l'entend bien !).

o Charles Swann est un personnage plutôt sympathique, un esthète raffiné et spirituel, un homme intelligent dont on a pitié quand on le voit souffrir, manipulé par une cocotte qui lui ment effrontément.

· L'intérêt sociologique est tout aussi flagrant :
o c'est la peinture saisissante et souvent acerbe des moeurs des classes aisées de la Belle Epoque,
o des mentalités snob ou mesquines,
o des femmes entretenues et de leurs amants,
o des conversations de salon (aussi affligeantes et méchantes chez les Verdurin que chez Mme de Saint-Euverte : « Ce M. Swann, c'est quelqu'un qu'on ne peut pas recevoir chez soi, est-ce vrai ?
– Mais... tu dois bien savoir que c'est vrai, répondit la princesse des Laumes, puisque tu l'as invité cinquante fois et qu'il n'est jamais venu… ».) …
· Enfin l'écriture est saisissante.
o Il y a de magnifiques descriptions,
o des comparaisons innombrables,
o une richesse de vocabulaire témoignant d'une immense culture,
o un style collant parfaitement à l'expression des méandres des états d'âme du héros (remarquable mélange des styles direct et indirect libre, par ex dans les pages où Swann a envie de retrouver Odette à Compiègne et dialogue avec lui-même : « Alors, je n'ai plus le droit de voyager ! » lui dirait-elle au retour, tandis qu'en somme c'était lui qui n'avait plus le droit de voyager ! ).
o de l'humour aussi, surtout dans les dialogues rapportés (ex : les traits d'esprit féroces de la princesse des Launes : « ces Cambremer ont un nom bien étonnant. Il finit juste à temps, mais il finit mal ! dit-elle en riant.
– Il ne commence pas mieux, répondit Swann.»…)

MAIS….
· L'analyse psychologique est si poussée, si minutieuse, qu'elle en devient insupportable, assommante.

o Cette introspection permanente devient de l'égocentrisme, pour ne pas dire du nombrilisme !

o Il n'y a pratiquement aucune action pour soutenir l'attention…

o Et la très intéressante réflexion philosophique sur la mémoire et le temps, qui fonde l'ensemble de la Recherche, est malheureusement pratiquement absente dans ce tome, ainsi que le rôle de l'écriture !

· Dans le domaine sociologique, déception aussi :

o dans ce tome, je note l'absence de tout cadre politico-historico-économique. Il n'y a aucune date, aucun contexte, aucune précision. de quoi vivent, par exemple, ces personnages, riches et oisifs, capables d'offrir voyages et rivières de diamants à leur maitresse, et allant de soirées en opéras ? Où est le reste de la société ?

o Aux antipodes du réalisme, Proust prend le parti de faire passer toute réalité à travers le prisme d'une vision personnelle, ici celle de Swann. Mais cette approche est du coup, à mes yeux, très réductrice…

· Quant à l'écriture…

o Pour une belle page, où une belle sensibilité s'exprime, combien de longueurs, de lourdeurs, de pages de trop !

o Combien de phrases qu'il faut relire 2 fois, et qui restent parfois incompréhensibles ! Moi, je suis adepte du « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement… » de Boileau, et j'ai toujours refusé de penser que complexité et obscurité étaient synonymes de profondeur !

Bon, j'ai vieilli… (L'oeuvre aussi, peut-être ?... !) Pardonnez ma franchise, mais je n'ai plus de temps à consacrer à ce type de lecture, qui ne m'intéresse plus que médiocrement, car trop coupé de mes centres d'intérêt. J'ai l'impression de perdre mon temps, et d'avoir tant d'autres choses à faire et à lire, plus importantes et plus urgentes… !

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Devant le lire dans un cadre scolaire, j'ai d'abord renaclé à simplement ouvrir ce livre. Pourtant, je m'y suis mise et petit à petit, sans trop m'en rendre compte, j'ai fini par me plonger dans ce texte.
Il est vrai que le début m'a paru lourd, lent, difficile à intégrer et à apprécier, mais une fois que le lecteur a persévérer et a donc toutes les clés, l'histoire se révèle et se développe. Les liens, les conséquences se tissent sous nos yeux, on participe et on s'interroge. On s'intéresse et on prédit.
La fin parait alors presque brutale et on a cette sensation de trop peu, d'être coupé au milieu de l'action.
J'ignore si j'aurai la force de le relire, mais je suis heureuse de l'avoir initialement fait et cela me conforte dans mon désir de continuer ma découverte des "classiques" français.
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J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour dépasser le stade des premières pages, tant le style est lourd, lourd. mais passé cet obstacle j'ai fini par me laisser bercer par cette écriture, cet intime. C'est tout de même colossal rien n'estlaissé au hasard, rien n'est oublié, le plus petit souvenir, le moindre frémissement, une prose envoutante. Ne pas se laisser décourager, j'ai fini par regretter d'avoir fini ma lecture, je pense qu'il faut une certaine maturité pour se laisser glisser dans cet univers cotonneux, aux doux relents nostaligiques.
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"Un amour de Swann" (2e partie du roman "Du côté de chez Swann," lui-même 1er tome d'"À la recherche du temps perdu" de Marcel Proust) a pour personnage principal Charles Swann. En 1950, le roman est inclus dans la liste du Grand prix des Meilleurs romans du demi-siècle.
N.B."À la recherche du temps perdu", couramment évoqué sous le titre "La Recherche", est un roman de Marcel Proust, écrit de 1906 à 1922 et publié de 1913 à 1927 en sept tomes, dont les trois derniers sont parus à titre posthume.
Mais revenons à nos moutons, c'est-à-dire à "Un amour de Swann". [/L'intrigue se déroule entre Paris et la région du narrateur (qui n'est pas né au moment de cette histoire) : la Normandie, ou plutôt, Combray.
C'est donc l'histoire de Charles Swann (dont on parle également dans Combray comme d'un ami de la famille), un mondain aux goûts littéraires et artistiques très sûrs. Il est présenté un soir à Odette de Crécy, une cocotte demi-mondaine, qui l'introduit bientôt dans le salon des Verdurin. En dépit de la mesquinerie de ce salon bourgeois où Mme Verdurin règne en tyran, Swann se montre fort agréable, et apprécie avec un air amusé les plaisanteries calamiteuses du doc­teur Cottard, la vantardise des maîtres de maison et l'admiration ridicule presque narcissique du peintre Biche ; c'est là que, pour la première fois, il entend jouer la sonate de Vinteuil, et plus particulièrement la petite phrase qui le plonge dans une sorte d'extase.
Cependant, il préfère encore une jeune ouvrière à Odette, dont il remarque néanmoins la ressemblance avec la Zéphora de Botticelli. Cette analogie flatteuse allume son désir qui s'exaspère un soir où, arrivé en retard chez les Verdurin, il n'y retrouve pas Odette ; l'ayant cherchée dans plusieurs restaurants, il la ren­contre enfin et passe la nuit chez elle. À partir de ce moment, Swann se rend tous les soirs chez sa maîtresse et éprouve pour elle une passion soutenue par la phrase de Vinteuil, se pliant à ses caprices et laissant même son jugement de côté pour se conformer à ses goûts vulgaires.
Mais, depuis qu'elle a introduit le commun marquis de Forcheville chez les Verdurin, Swann est peu à peu tombé en dis­grâce, supportant de moins en moins l'ambiance de la maisonnée. D'autant qu'il est peut-être un tantinet jaloux. Prisonnier de sa passion (tel Emma Bovary ou les femmes sous l'emprise de Bel Ami), il entretient sa maîtresse et cède à tous ses désirs, se tenant à l'écart sous prétexte qu'Odette ne tient pas à ce qu'ils soient vus ensemble. Livré à lui-même, il cherche alors à connaître son emploi du temps et encourage pour ce faire son ami le baron de Charlus à sortir avec elle. Lors d'une soirée chez Mme de Saint-Euverte, il entend une nouvelle fois la sonate de Vinteuil qui le replonge dans le souvenir cruel des tendres débuts de sa liaison.
C'est alors qu'il reçoit une lettre anonyme qui lui expose la vie dissolue de sa maîtresse, qu'elle finit elle-même par lui avouer sous le feu de ses questions ; il découvre alors progressivement son vrai visage qui détruit rétrospectivement son amour initial. Odette étant partie en voyage avec les Verdurin, Swann retrouve le repos et se rend à Combray dans le but d'y retrouver Mme de Cambremer, aperçue lors de la soirée de Mme de Saint-Euverte, et revoit alors Odette comme au début, en rêve.]
Proust évoque, dans ce roman, je pense, l'amour-passion, qui, emporté dans son élan, peut ravager un coeur. La mélancolie, l'art et l'homosexualité sont des thèmes également abordés dans l'oeuvre.
L'écriture de Proust est, pour ainsi dire, à rallonge. Il peut d'ailleurs rédiger parfois des phrases de 15 km et je n'exagère pas, je crois ! Je n'aimerais pas me plonger dans ses cahiers de brouillon ! Enfin... ma note de 2.5/5 est peut-être injustifiée puisque je suis jeune et n'ai peut-être pas encore saisi tout le message de l'auteur. Qui sait? En prépa, aurais-je plus de chance ?
Il faut toutefois admettre que les mots sont compréhensibles et que la réflexion de Proust est juste et profonde si l'on prête un tant soit peu attention à ce qu'il raconte :)
Ce roman va être abordé sous la forme littéraire du récit : j'espère le comprendre mieux alors !
Bonne soirée cher lectorat babelionesque et à bientôt pour d'autres critiques de classiques en classe préparatoire B/L....
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..
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J'ai aimé les thèmes abordés. L'amour, tel qu'il est conçu, est un accident. Au début indifférent, Charles devient vite obsessif à l'égard d'Odette et l'amour se transforme en une souffrance. La manière dont l'art et surtout la musique se mêle au tout sert à la fois à la beauté du texte et à son sens. le leitmotiv de la phrase musicale de la sonate a un point culminant avec deux êtres qui sont incapables de se parler par “des mots humains” (p. 283), les laissant seuls avec les souvenirs laissés par la musique.

J'ai relevé un aspect du style de Proust que j'apprécie beaucoup. L'auteur arrive à insérer des expressions appartenant aux personnages par guillemets qui tranchent bien avec une narration très recentrée autour de Charles Swann et de longues périodes. Ainsi, nous avons un aperçu du langage bourgeois, de l'intériorité d'autres personnages qui arrivent par “coups de pinceau” dans la vie de Charles Swann.

Toutefois, les périodes sont difficiles à suivre, même si on en comprend la pertinence. J'ai rencontré des difficulté et mon envie de poursuivre la lecture a parfois était épuisée. C'est dommage car nous rencontrons de belles descriptions par moment.
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Il m'est très difficile d'émettre une quelconque critique de l'ouvrage d'un grand artiste. On ne peut qu'être très humble devant le succès qu'a eu et qu'a encore Proust. Cela fait sans doute partie de ce qu'il faut avoir lu et les étudiants connaissent les analyses faites sur ces oeuvres. Bref, je suis subjugué par l'imagination débordante de ce livre qui tourne autour des Salons mondains et des amours passionnels d'un autre temps. Je me suis tout de même ennuyé à force de tourner en rond des tergiversations de Swann, sans doute parce-que je ne vis pas au début du vingtième siècle.
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Si Odette de Crécy ne séduit pas Swann au premier abord, le regard qu'il lui porte change complètement lorsqu'il lui voit une ressemblance avec une oeuvre d'art. Au travers d'Odette et Swann, Proust revient sur le sentiment amoureux à savoir, le passage de l'indifférence au désir, du désir à l'amour et de l'amour à la jalousie, à la souffrance.

Ce roman, que j'ai lu indépendamment du reste de son oeuvre, m'a totalement embarquée. L'écriture est agréable et envoûtante. On y décèle également une grande réflexion sur l'art, qu'il soit pictural ou musical.
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Avant tout, je tiens à préciser que la caricature sera de mise pour la suite.

Je suppose que vous avez tous une idée du cycle de romans de Proust dont Charles Swann est le héros. Ici on le suit dans son amour pour Odette, une « demi mondaine » : une femme « entretenue » par ses amants. Celui-ci est le deuxième mais se lit indépendamment sans problème.

On le suit dans ses résistances pour ne pas l'aimer puis pour s'en détacher. Rien de bien original, jusque-là. On le voit conscient qu'elle « n'est pas son genre », qu'elle n'est pas « une intelligence » (soyons honnêtes, elle est même plutôt cruche)… et pourtant !

Si je trouve l'historiette choupinette, après tout on ne peut pas s'expliquer pourquoi on aime ni qui ni… mais tout de même ! Charles enfin !

Proust nous décrit tout une époque par ces salons et ces habitudes sociales. S'il se limite aux plus hautes strates de cette société, le tableau reste plaisant et dépaysant. Ce n'est pas le propos de ce texte pourtant on y plonge avec plaisir comme dans un monde vieillot et charmant, ça sent le vin blanc en bord de Seine et les salons enfumés où l'on goûte les mariages arrangés, les prise d'amants entre nobles dames engoncées dans des jupes bouffantes et les chinoiseries.

Je suis assez partagée au sujet d'Odette : elle est certes jolie et désirée mais assez stupide. Elle ne réussit que parce qu'elle sait jouer de ses charmes pour extorquer à ces messieurs de quoi vivre richement. C'est admirable d'être indépendante ainsi et de savoir retourner la bêtise dominatrice des hommes contre eux mais elle ne se sert pas de ce pouvoir pour « monter » dans l'échelle sociale, pour se cultiver mais pour des caprices m'as-tu-vu. Elle se complaît dans des cercles petits bourgeois ne se passionnant que pour des médisances jalouses… C'est dommage, elle aurait pu faire tellement plus ! Je l'aurais voulue suffragette cette petite poule. Dommage.

J'aime particulièrement l'importance de la sonate de Vinteuil : elle rythme le roman accompagnant les élans du coeur de Swann, se développant au fil de sa relation, jusqu'à l'enterrer. Ce lien est presque tangible et finalement c'est par l'art qu'il ouvre son coeur : il n'aime en Odette que sa ressemblance avec les tableaux de la renaissance. Ce roman pourrait être une bonne introduction à des études sur les goûts esthétiques de l'époque, des considérations classiques à quelques clins d'oeil pompiers, sans oublier des incursions impressionnistes. le panorama (pour ne pas dire « tableau ») me semble assez global (à défaut d'être exhaustif).

De manière plus prosaïque, j'ai aimé cette lecture : le roman en lui-même est passionnant et nous évite les longueurs de beaucoup d'oeuvres de l'époque. On est pris dans les élans contraires de notre héros, qui nous résume assez bien l'ensemble : l'amour n'est que l'enchaînement de l'extase, de la jalousie, se muant en oubli quand la crise est passée. Si cela ne respire pas l'espoir, au moins cela a le mérite d'être honnête.
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Le dandy Charles Swann entretient une relation amoureuse avec Odette de Crécy. Tous deux, ils ont pris un rythme de visites quasi quotidiennes à l'occasion des dîners chez les Verdurin, après lesquelles Swann raccompagne souvent Odette chez elle. Dans une vie bourgeoise parisienne, ils s'entretiennent de peinture et de musique, ainsi qu'autour des personnages qui les entourent. Peu à peu, Swann va commencer à sentir s'effriter cet amour, qu'à une harmonie sentimentale, les moments passés loin d'elle laissaient place à l'angoisse et la jalousie. Il faut dire aussi qu'Odette est une cocotte, à l'éducation éloignée de celle de Swann, et aux moeurs légères et parfois tarifées.


Les éditeurs ont extrait de la grande oeuvre les parties et chapitres pour les rassembler en un volume toute l'histoire relative à la relation amoureuse entretenue entre Swann et Odette. D'aucuns disent que cela est une formidable porte d'entrée (car assez abordable, et avec un seul focus) dans La recherche, d'autres y voient une lucarne trop étriquée par rapport à la vue d'ensemble et la complexité globale de l'oeuvre.

(.......)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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