L'armoire des robes oubliées

Quand Elsa apprend qu'elle a un cancer et que ses jours lui sont comptés, la vie bascule pour elle et toute sa famille. Elle veut profiter de chaque instant, qu'importe si son mari Martti et sa fille Elonoora s'inquiètent pour elle, elle ne veut laisser passer aucune occasion de profiter de chaque petit plaisir comme déguster une bonne bouteille de vin avec sa petite fille ou nager nue dans l'eau glacée. Mais quand Anna découvre une robe oubliée au fond d'un placard, Elsa se doit de lui raconter une histoire, cette histoire qui est sans doute son plus gros secret...

Dans L'amoire des robes oubliées nous entrons dans un moment délicat au sein d'une famille unie, nous découvrons la peine enfouie, les non dits et les secrets que chaque famille peut avoir. Elsa apporte une infinie douceur, malgré la maladie elle relativise et ne veut que profiter de chaque instant sans se soucier de l'issue fatale qui l'attend. Elle pousse sa famille vers le haut et les force à partager des instants précieux pour elle. Martti a une sagesse qu'on envie, malheureux de voir son épouse mourir il cache tout cela au fond de lui même et l'aide à s'épanouir au mieux avec pudeur. Et Anna a la fraîcheur de son âge, la passion de la vie malgré ses déceptions amoureuses.

Après qu'Elsa ait révélé son secret à sa petite fille, le roman prend une toute autre tournure. On alterne ensuite entre deux époques et deux histoires. L'histoire d'origine où on continue à suivre l'évolution de la maladie d'Elsa mais également les relations de sa famille, entre Martti et Anna qui se replongent ensemble dans les souvenirs d'enfance de la jeune fille, entre Anna et sa mère Elonoora qui faiblit tel un oisillon au fur et à mesure de la dégradation de l'état de sa mère mais aussi une seconde histoire, celle qui dans les années 60 a bouleversé sa vie.

On découvre alors l'amour, la jalousie et les secrets ! le plaisir interdit qu'on cache aux autres mais qui procure du bonheur à certains. Certains passages sont bouleversants de réalisme, d'humanité et de vérité. Riikka Pulkkinen a une écriture incroyable pour nous plonger dans un amour quasi absolu entre deux êtres humains, de leur rencontre à leurs bonheurs voir leur rupture.

On est littéralement embarqué dans ce roman de grande qualité qu'on a du mal à fermer une fois ouvert. On aimerait en savoir plus, creuser un peu plus dans ces histoires de famille qui nous charment et nous bouleversent. L'armoire des robes oubliées est un roman à emporter sans hésiter dans vos valises pour cet été ! Vous aurez rapidement la curiosité d'en savoir plus et vous ne saurez résister à l'écrite pure et harmonieuse de Riikka Pulkkinen.
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Maladie, adultère, solitude, tristesse, secret de famille... Je pense être totalement passé à côté de ce livre que je voulais lire depuis un moment... Peut être trop d'attentes, et si peu d'originalité ... Une atmosphère si pesante, si mélancolique... L'écriture est belle et profonde mais toutefois je n'ai pas accroché...

Un roman plutôt bien écrit sur le thème du secret révélé, avec beaucoup de flash-back.
Mais l'auteur dépeint la multitude de sentiments qui assaille les héroïnes, douleur, colère, amour, culpabilité, sans réussir vraiment à me faire vibrer au diapason.
(lu fin 2012)

Alors que sa grand-mère vit ses derniers jours, Anna découvre l'existence d'Eeva. le livre tourne autour des confidences de cette jeune fille, d'Anna, de sa mère et de ses grands-parents.
Riikka Pulkkinen aime profondément ses personnages, avec leurs faiblesses et leurs failles. On traverse cette histoire avec recul, sans jugement premier. Comment l'auteur si jeune peut-elle avoir des réflexions aussi abouties sur la vie de couple !!! J'ai eu grand plaisir à parcourir ce livre s'étalant sur 3 générations.

Ma critique n'en est pas vraiment une car j'ai arrêté ma lecture en cours de route... J'étais entre l'envie de poursuivre et me laisser emporter par la narration et l'envie de stopper parce qu'il ne se passe pas grand chose. Mais finalement, j'ai trop de mal à suivre le récit.

Un roman bouleversant; écrit avec une grande sensibilité et avec une très grande connaissance des replis du coeur humain. Passionné par la littérature des pays du Nord, j'ai voulu sortir un peu des intrigues policières et je n'ai pas été décu! En lisant ce beau roman j'ai pu aisément m'imaginer en Finlande sans y avoir jamais mis les pieds; la nature, comme ca doit être le cas pour tous les Finlandais, joue un grand rôle dans ce roman. Un roman qui laisse après sa lecture une terrible mélancolie et qui nous fait réfléchir sur nos liens familiaux et tous ces petits secrets gardés par chaque famille. Sans tomber dans le pathos, j'ai trouvé ce roman d'une grande finesse psychologique; par moments d'un très grand réalisme et par d'autres d'une merveilleuse poésie. Une belle lecture.

Il y a quelques temps, une copine m'a conseillé deux bouquins qu'elle avait beaucoup aimé. J'ai lu le premier très vite ("Un amour vintage") mais j'ai longtemps attendu avant de sortir l'autre livre de ma PAL. C'est un livre finlandais, d'une auteure inconnue ... le fameux "L'armoire des robes oubliées" dont il va être question aujourd'hui. Je pense que si on ne m'avait pas conseillé ce livre, je ne me serai jamais penchée dessus. Et au final, ça n'aurait pas été une grosse perte.

Alors que sa grand-mère Elsa se meurt d'un cancer foudroyant et que tous ses proches se rassemblent pour adoucir ses derniers jours, Anna découvre que, derrière le mariage apparemment heureux de ses grands-parents, se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres de sa famille.
Une vieille robe trouvée par hasard, et dont elle apprend qu'elle aurait appartenu à une certaine Eeva, va réveiller le passé. Cette Eeva, dont on ne lui a jamais parlé, aurait été, dans les années 60, la nourrice de sa mère. Mais Anna ne tarde pas à comprendre qu'elle a été beaucoup plus qu'une employée et que son grand-père, peintre célèbre, l'a profondément aimée ...

Lorsque j'ai attaqué ma lecture, j'ai pensé que j'allais me plonger dans une jolie histoire de famille et que j'allais sans doute être beaucoup touchée par le récit. Hélas, ce n'est pas le cas. J'avais très envie de l'aimer parce que la plupart des chroniques que j'ai lu à son sujet sont plutôt bonnes mais le charme n'a pas opéré avec moi. Nous faisons donc la connaissance d'Elsa et sa famille : son mari, sa fille et ses deux petites filles. Un jour, en farfouillant dans le placard de sa grand mère, Anna tombe sur une robe qui appartenait à Eeva. Anna se lance alors dans une sorte d'enquête pour découvrir qui est la fameuse Eeva et quel rôle elle a joué dans la famille.

Qu'est ce que je me suis ennuyée pendant cette lecture !! Déjà au niveau des personnages, je les ai tous trouvé sans saveur, trop neutres à mon goût ou bien trop stéréotypés. Bref, ils ne m'ont jamais touché dans aucun des événements qui m'ont été raconté tout au long du roman (et pourtant il y avait matière à ...). Quant au déroulé de l'histoire, je n'ai eu aucune surprise. Tout me paraissait être du déjà-vu, aucune surprise ni aucun rebondissement n'ont été au rendez-vous.

Pourtant, on ne peut pas dire que le livre soit mal écrit. C'est juste que je ne l'ai pas trouvé intéressant. Je me foutais de savoir ce qui allait arriver aux personnages, je me tamponnais complètement de l'histoire d'Eeva. Les différentes péripéties ne m'ont pas atteint et j'ai refermé mon livre avec un immense sentiment de temps perdu.

Certes, j'aurai pu abandonner ma lecture mais tout du long, j'ai conservé cette petite lueur d'espoir de finir par trouver quelque chose à me mettre sous la dent, de laisser une chance à ce livre qui a pourtant su convaincre de nombreuses lectrices (et lecteurs peut-être bien que ce ne soit pas la cible visée a priori).

Bref ... un livre sur lequel il n'est peut-être pas utile de s'arrêter ...

Elsa Ahlkvist est en train de mourir. Pour lutter contre un cancer qui la ronge insidieusement, elle veut, de toutes ses forces, vivre ses derniers jours comme si de rien n'était. C'est pourquoi elle invite Anna, sa petite-fille, à un pique-nique. Certes, elles n'iront pas plus loin que la balancelle du jardin. Mais avant, elles auront revêtu des robes de fête, des robes oubliées. Quand Anna apparaît, Elsa a un mouvement d'incrédulité. Un moment, elle a cru voir Eeva et replonger dans ce passé trouble qu'elle s'était efforcée d'oublier.
Un secret de famille, donc, au coeur de ce beau roman, riche et complexe, qui mêle passé et présent, réalité et fiction onirique.
Des personnages féminins forts, complexes, attachants nous prennent par la main pour nous entraîner dans le dédale vénéneux des passions, de l'amour et de l'affection qui, pourtant, taraudent et font souffrir.
L'histoire vécue dans les années 60 par Eeva se répète-t-elle aujourd'hui avec Anna? Celle-ci a-t-elle eu une vision de ce qui s'est réellement passé bien avant sa naissance? Ou s'est-elle simplement adonnée à son jeu préféré: imaginer la vie et les drames de parfaits inconnus qui l'entourent?
L'auteur fait parfois se télescoper passé et présent à tel point que des passages entiers se répètent, presque au mot près (pages 101 et 186, par exemple). Elle trouve les mots justes, les formules qui font mouche. Certaines images m'ont vraiment séduite: celle des épingles à cheveux qui « tombent sur le sol comme des criquets évanouis » ou celle de l'eau qui retrouve son calme après un plongeon: « la surface du lac panse sa déchirure, s'apaise. »
Pour toutes ces raisons, j'ai adoré ce roman.

Acheté dans une librairie quelques instants avant de prendre mon train, j'avais bien sur été attirée par la couverture, puis par le titre, et enfin par le résumé.

Pourtant, j'ai été plutôt déçue par l'histoire, j'ai eu beaucoup de difficulté à m'adapter à la narration, qui si mes souvenirs sont bons, change de personnage et d'époque. Il me semble que je n'arrivais pas à me repérer.

Bref...une rencontre ratée...

Ce roman retrace une histoire de famille. À l'aube de la disparition d'Elsa, la grand-mère d'Anna, tout un pan de sa vie va être découvert à cause de la découverte d'une robe dans l'armoire d'Elsa.

Cette robe appartenait à Eeva, la jeune fille qu'ils ont eue un certain temps comme gouvernante dans les années 60.

Elsa va raconter à Anna une période de sa vie gardée secrète jusque-là. Toute une histoire adultérine va naître entre le mari d'Elsa et Eeva. Elsa est une femme qui a une vie professionnelle bien rempli : elle est très absente de son domicile, beaucoup de déplacements malgré qu'elle laisse derrière elle une enfant de 3/4 ans. La relation entre Eeva et Martti sera très complexe et durera de nombreuses années. Ils seront découverts au grand jour lors d'un événement qui aurait pu être tragique.

Il y a de nombreux thèmes abordés dans ce roman : la maladie, l'amour, l'adultère, l'insouciance, l'enfance, la gravité, le deuil et le pardon.

J'ai eu du mal à m'installer dans cette histoire. J'ai d'ailleurs fait une pause au milieu de cette lecture. L'ambiance était certainement trop lourde pour la période à laquelle j'ai lu ce livre (en plein dans les fêtes de fin d'année). Une fois que je l'ai repris je l'ai lu quasi d'une traite.

Même si on sait d'avance comment cela va se terminer, la fin m'a beaucoup touchée, j'avoue avoir versé quelques larmes lors de la lecture des dernières pages.

Le style est assez lourd mais je pense que c'est pour nous plonger dans cette ambiance très particulière.

Les personnages sont bien travaillés et décrits. Au milieu de ce trio amoureux il y a une enfant et j'aurais aimé en savoir plus sur ce qu'elle était devenue. le récit était du point de vue d'Anna, la petite fille qui veut comprendre l'histoire d'Eeva avec sa famille. Elle veut même en savoir plus en faisant des recherches sur ce qu'est devenue cette femme par la suite. La lecture est entrecoupée de flashs back nous renvoyant dans les années 60 et on y retrouve le point de vue d'Eeva.

Il y a beaucoup de personnages et pour si retrouver ce n'est pas si simple. Je n'aurais pas été contre un petit arbre généalogique.
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