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3,63

sur 154 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un peu déçu par ce roman.

Je m'attendait à une histoire de hard-science sur l'exploration spatiale à la recherche d'une planète susceptible d'abriter une vie extra-terrestre.
En fait l'histoire est découpée en 4 grandes thématiques :
- la présentation du contexte et des principaux personnages. Il s'agit d'un voyage à 25 années lumières, vers une planète où une sonde spatiale a détecté des signes de vie. le financeur de l'expédition spatiale est une espèce de gourou milliardaire, qui souhaite prendre part à l'aventure et en profiter pour développer sur lui même une technologie du clonage et de transfert de sa mémoire dans ses clones. Ceci devant lui permettre une espèce d'immortalité.
- la première partie du voyage spatial, ou se dessinent 2 clans, les "normaux", et les partisans de la secte du gourou. Cette partie est moins intéressante, avec des élucubrations sur l'interface homme/machine
- le réveil, quelques années avant la date d'arrivée prévue, des passagers qui étaient en hibernation. On a du mal à comprendre qu'il s'est passé un évènement grave entre les 2 factions. La moitié de la population du vaisseau, les partisans de la secte, se seraient suicidés ... et l'une des moitiés du vaisseau n'est plus présente (bref, pas clair !)
- la dernière partie, c'est les quelques survivants qui atterrissent sur la planète et essaient d'y survivre. C'est la partie qui correspond le plus à ce que "vend" la quatrième de couverture.

Bref, j'ai trouvé cette histoire un peu "bancale"
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Un voyage : celui d'une vie ou de plusieurs. Un voyage physique mais aussi un voyage spirituel pour tous les passagers d'un vaisseau monde en route vers l'infini. Voici un roman fort bien composé, très riche, dense. J'ai eu quelquefois du mal à raccrocher les différentes époques, mais cela a peu d'importance. La morale de l'histoire pourrait être celle ci : un seul voyage, le vôtre et pas de billet retour.
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" j'aimerais pouvoir sentir le vent "
Même si c'est fort loin , comme ici, c'est important de découvrir les sensations de la vie sur une nouvelle planète . Et il en faut du courage pour partir dans cette exploration là !
Trouvera t-on un jour une planète où l'humain pourrait vivre ? Et si la nôtre était unique ?
Finalement tous ces voyages renvoient au " grand voyage " qu'on fera tous un jour ...nous et non notre clone !
" Je ne suis personne. Je ne suis rien qu'une boîte vide remplie de souvenirs." Eh oui c'est sûrement mieux d'être soi que d'être son clone !!
Un livre qui se lit facilement et qui amène à réfléchir .
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Je suis partagé sur ce livre.
C'est vrai que l'histoire est prenante, les héros complexes, et une certaine poésie dans la narration.
Mais, je m'attendais a une histoire de premier contacte, et là l'intrigue tourne autour d'une reincarnation high tech (imaginé un Daï Lama à la Elon Musk). Histoire et concept interessant, mais je me sens floué ! Je pense que AMI n'a pas fais son boulot d'éditeur sur ce coup.
Et pour finir la fin me laisse un gout bizarre comme si Emilie Querbalec ne savait pas quoi faire avec ses perssonnages.
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La quête d'un ailleurs anime les terriens depuis qu'ils savent qu'il y a des planètes dans le "ciel". Elle est exacerbée depuis que ces mêmes terriens ont su envoyer d'abord un chien, puis un singe et enfin des humains dans cet espace qui se dévoilait et par la même occasion factualisait la terre comme une planète elle aussi, petit caillou en suspension au sein d'une immensité. Notre planète bleue n'était plus le centre de l'Univers. Et donc l'hypothèse d'une vie ailleurs est peut-être possible. Encore faut-il pouvoir y aller...Mais avant cela, les organisations spatiales observent ces planètes, envoient des sondes pour mieux les comprendre. Et si, par le biais de ces sondes nous captions autre chose que des images? Emilie Querbalec imagine ce futur dans les chants de Nuying, son nouveau roman paru chez Albin Michel dans la collection Imaginaire.

La Terre, en 2565. La compagnie SpaceO dirigée par Jonathan Wei, monte une grande expédition vers la planète Nuying, à 25 années lumière. La sonde Mariner a détecté des sons sur cette planète à surface liquide en majorité. Une équipe de scientifiques est constituée dont fait parti Brume, une spécialiste de la bio acoustique marine qui a déjà interfacé avec des êtres aquatiques vivants . Mais d'autres spécialistes participent au voyage comme William Faye ou encore Dana, cybernéticiens travaillant sur la démarche de clonage d'êtres vivants grâce à la RNA et poussé à la fois par la volonté du richissime Jonathan Wei, lui-même animé par une obscure pensée bouddhiste du culte de la Terre d'Eveil.

Qu'il est périlleux de résumer un tel livre! Après "quitter les monts d'automne" sorti il y a deux ans, l'autrice française change complètement d'univers passant de l'oriental fantasy à la science-fiction, mais sans être de la "hard science" ni du space opera. Elle fait aussi un choix audacieux de ne pas focaliser le récit sur un seul personnage principal et ce choix est opportun. Les chants de Nuying revêt des accents politiques, religieux, sociétaux, voire gé opolitiques tout en n'oubliant pas le côté science fiction et en posant des questions existentielles comme "comment communiquer avec une forme vivante? " ou encore "qu'est-ce qui est constitutif d'une être humain? Ses souvenirs? Son enveloppe charnelle?" Il y en a bien d'autres qui traversent ce récit tentaculaire que nous livre Emilie Querbalec et qui s'affirme encore plus comme l'étoile montante de la littérature imaginaire francophone. Virevoltant d'un style à une autre, gageons qu'elle saura encore nous surprendre et nous captiver tant son imagination et son style sont capables de nous embarquer et nous hypnotiser comme le chant d'une sirène.
Lien : http://www.rcv99fm.org
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Ayant beaucoup aimé Quitter les monts d'Automne, j'étais impatiente de lire le nouveau roman de Émilie Querbalec ! Comme son roman précédent, la couverture est signé Manchu et donne envie de plonger aussitôt à la découverte de cette mystérieuse planète.

La 4e de couverture présente l'ouvrage comme un récit de premier contact, centré autour du personnage de Brume. En fait, le récit va surtout s'attarder sur les préparatifs puis le voyage vers Nüying. Par ailleurs, il s'agit d'un roman choral. Cette histoire est bien plus riche que ce que le résumé pourrait laisser croire !

Je n'ose imaginer la montagne de documentation qu'a du parcourir Emilie Querbalec pour nous offrir ce roman. Elle y aborde en effet de façon à la fois accessible et précise toutes les contraintes techniques d'un voyage spatial au long cours, celles, éthiques, d'un possible premier contact avec une entité intelligente extraterrestre, mais aussi les effets sur la société et l'humain de la colonisation comme du voyage spatial, etc.

Avant même d'aborder la question d'un premier contact, Les chants de Nüying aborde des thématiques très humaines : les conséquences d'un tel voyage, celles du développement de la réalité virtuelle, la spiritualité qui peut être autant une aide dans une situation désespérée que devenir l'instrument de la folie, celles causées par le financement et l'ingérance d'un individu de pouvoir dans une expédition si importante pour la science comme l'humanité (le nom d'Elon Musk traverse l'esprit lorsqu'on croise Jonathan, financeur du projet et, bien évidemment, maître à bord), etc.

En dépit de la richesse et de la profondeur des thématiques, l'histoire est fluide, les sujets techniques sont abordés avec clarté, et le passage d'un point de vue à l'autre se fait de façon tellement naturelle qu'on glisse d'un chapitre à l'autre avec aisance. Et, surtout, l'envie de savoir ce qu'il va advenir ! J'avais du mal à lâcher le livre, impatiente de connaître la suite.

Situé dans une chronologie différente de la nôtre, le roman n'oublie pas d'être au plus près de ses personnages. Si j'ai été déçue que la partie exploration soit concentrée sur si peu de pages – j'aurais aimé en savoir plus sur cette planète et son écosystème – j'ai été passionnée et tenue en haleine par tout le long voyage spatial, attachée à Brume, Dana, William.

Au final, Les chants de Nüying est un roman impressionnant par la maîtrise tant de ses sujets, de son intrigue, de ses personnages que de la plume. Prêts pour un voyage de 24 années-lumières ?

Lecture réalisée dans le cadre d'un service presse, merci aux éditions Albin Michel Imaginaire pour leur confiance.

Cette lecture s'inscrit dans les challenges Pumpkin Autumn Challenge, catégorie You cannot eat the money du Menu Automne rayonnant et Cocorico Challenge catégorie Marie Curie.
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Je remercie Gilles Dumay et les Éditions Albin Michel Imaginaire pour leur confiance dans l'envoi de ce service presse !

La Science-Fiction est un genre avec lequel je prends désormais plaisir à me familiariser, j'y trouve des sujets et thématiques qui font écho à mes propres réflexions.

Avec ce roman d'Émilie Querbalec, il est vrai que je m'attendais plus à découvrir et explorer la planète Nüying, à être confrontée à l'inconnu, mais le propos de l'autrice nous entraîne dans plusieurs réflexions à propos de l'humanité, de l'identité humaine, du monde de demain.

Vous embarquez avec moi ?
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Avec Les Chants de Nüying, je découvre la plume d'Émile Querbalec, qui a déjà sévi dans le milieu littéraire via des romans et nouvelles. Ici, j'ai été attirée par l'évocation des fonds marins, de chants émanant d'une autre planète que la nôtre et étant, par analogie, rapprochés à ceux des baleines. Toutefois, l'exploration de Nüying et les recherches quant à l'origines de ces chants ne sont pas le propos principal de cet ouvrage : ils sont le prétexte à plusieurs réflexions autour de l'humanité.
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Découpé en 3 parties, le récit propose la succession de personnages dont nous allons suivre l'évolution, judicieusement ponctuée d'ellipses : de la préparation à la mission vers Nüying en 2563, au voyage en lui-même, et à l'approche de la planète. La mission Shun de l'entrepreneur Jonathan Wei n'a pas uniquement pour but les chants, nous le découvrons au fur et à mesure.
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Dans ce monde de demain que présente l'autrice, la science cherche des solutions pour trouver un nouvel environnement où s'établir. Ainsi, autres l'espèce humaine, nous rencontrons les Sélènes, qui grâce à des implants sont mieux adaptés à la vie hors de la Terre, certaines générations n'ont d'ailleurs jamais mis les pieds sur la Planète Bleue. Ils sont établis sur Taihe-Concordia, une cité lunaire qui comporte également des humains et accueille des touristes.
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Plusieurs corps de métier ont été regroupé pour préparer la mission Shun, ainsi l'on se familiarise avec les implants-neuros, la RV (Réalité Virtuelle) qui est un art, mais surtout avec Réceptacle : le projet de Jonathan Wei, l'immortalité. Il s'agit d'un procédé de transhumanisme s'appuyant sur le clonage humain et la sauvegarde des souvenirs relatifs à l'identité de la personne.
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À bord du « Rêve du lapin de jade », le cargo-monde Yùtù Mèng, alors que Jonathan Wei se donne à Réceptacle, une partie de l'équipe dort en stase de cryogénie, tandis que les Sélènes continuent leur vie durant ce voyage de 24 années-lumière. Toutefois, rien ne va se passer comme prévu : des renaissances de Jonathan Wei, aux émeutes entre les fidèles de l'Éveil Vrai, dont Jonathan est proche du guru, et les forces militaires. le pire pronostic évoqué lors des nombreuses préparations à cette mission va se réaliser ; les survivants sauront-ils faire face ?
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D'une plume limpide, Émilie Querbalec développe la thématique de l'humanité, de l'identité humaine, via la famille, la science comme la religion et donc le rapport à la mort (entre autres), mais aussi en confrontant ses personnages à la catastrophe, les livrant à eux-mêmes dans un environnement inconnu. Si d'un côté les Sélènes apparaissent comme l'évolution humaine, ils ne sont pas réellement acceptés par les êtres humains. La religion de l'Éveil Vrai, mêlant bouddhisme radical à la science semble quant à elle une secte, dangereusement attirée par l'illusion (la RV) comme réalité. Et puis Réceptacle dont le vertigineux procédé questionne l'égo humain (encore et toujours) tout comme l'humain en lui-même. D'ailleurs l'autrice propose une scène de mise en abyme où l'un des Jonathan se trouve face à ses clones, à différents stades de vie (enfant à adulte).
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Ces trois axes amènent de riches réflexions autour de l'être humain ; de son rapport au monde, tangible comme intangible : le besoin ou la nécessité de quitter la Terre, atteindre une « Terre Promise », trouver sa place. Les notions d'individualité et de collectivité, voire de fusion (neurotechnologie avec les implants) sont au coeur de cet ample brassage que propose l'autrice. Ces interrogations fascinent, effraient, donnent le vertige, à la fois familières comme hors de portée, défrayant l'éthique, les valeurs individualistes, ou tout bonnement la conscience.
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Les oeuvres de Science-Fiction parlent du monde d'aujourd'hui à travers des futurs plausibles, nous confrontant à nos limites, à notre orgueil et notre égo qui nous poussent à vouloir toujours plus, toujours plus loin, jusqu'à dépasser notre corps et notre conscience. En ceci, Émilie Querbalec participe à ces réflexions, en proposant des axes autour de l'humanité, du transhumanisme, de la religion, ou encore de la survie. D'ailleurs Nüying offrira une ouverture mystique à cet ensemble.
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En bref : d'une plume limpide, tantôt poétique, Émilie Querbalec nous propose un roman de Science-Fiction faisant la part belle aux réflexions sur l'humanité, via des thématiques tournant autour du transhumanisme, de la religion, de la science. Beautés comme horreurs dépeignent le tableau d'une humanité cherchant à dépasser les limites imposées par sa condition. Nous sommes face au vertige d'un futur possible, peut-être pas si loin que cela aux vues de recherches scientifiques actuelles. Mais plus que de propositions, l'autrice souligne les dangers de l'égo humain.
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
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Un livre qui avait une accroche extraordinaire avec une rencontre d'une espèce différente de l'Humanité et potentiellement intelligente (des chants similaires ou presque à ceux de nos cétacés). de là, on bifurque assez rapidement sur une réflexion (intéressante) sur l'immortalité et l'argent. Malheureusement (pour moi), cette réflexion prend la place principale de ce roman et la partie rencontre extra-terrestre est réduite à la portion congrue, à la fin de l'histoire.
Même si la lecture est fluide et facile, même agréable, j'avoue que j'ai été un peu déçu par ce livre dont le contenu ne correspond pas vraiment à la quatrième de couverture...
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Pitch : ayant lancé une sonde robotisée vers une lointaine planète peut-être habitable, l'humanité a reçu en retour des données prouvant que la vie pouvait bien s'y développer : Nüying ressemble en effet beaucoup à la Terre, celle d'il y a trois milliards d'années, et elle semble couverte de nombreux océans. Mieux : avant de cesser d'émettre, la sonde a fait parvenir des enregistrements sous-marins de ce qui ressemblent bien à des chants ! Preuve d'une forme de vie ? Il faut aller y voir ! Et c'est ainsi que se décide, sous l'égide d'un milliardaire visionnaire, la première mission interstellaire humaine : un voyage de trente-quatre ans vers l'étoile Shun, pour un équipage de cinq cent personnes triés sur le volet, à bord d'un vaisseau-arche/générationnel aux dimensions gigantesques.
Émilie Querbalec parvient à évoquer tout cela, et plus encore, sans que ce soit une seule seconde ennuyeux ou longuet. Grâce à son style et à ses remarquable talents de conteuse, elle décrit tout cela sans que ça déborde d'explications scientifiques bavardes, mais sans pour autant les évacuer, rendant crédible et prenant ce projet qu'il faut bien qualifier de dingue.
Lien : https://jackbarronreads.com/..
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C'est un roman comme on en fait peu en science fiction en ce moment.
Il est très riche, très intelligemment construit et possède une galerie de personnages très denses et complètes. Ce roman est vraiment d'une très grande qualité.

Je dois quand même avouer avoir eu beaucoup de mal à accrocher à l'héroïne de la 1ere partie. Je pense d'ailleurs que c'est totalement voulu par l'autrice.

Le rythme de cette 1ere partie m'a aussi semblé très long mais dès que la 2eme partie a commencé, j'ai vraiment accroché.

Chaque partie du roman met en lumière certains des personnages de cette aventure.

Et le concept développé dans la 2eme partie est vraiment très bien mené de bout en bout pour arriver au grand final des dernières parties.

Ce roman traite de plein de sujets parmi lesquels la place de la religion dans le progrès, les différentes facettes des réalités que nous créons, le sentiment d'appartenance...

Attention toutefois à la couverture. Il y a bien un lien avec l'histoire mais très tenu. J'avais lu beaucoup de remarques sur ce point et c'est vrai que l'histoire se passant en gros entièrement dans un vaisseau spatial, elle est un peu décalée.
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