Alice veut venir en aide à Linda, une de ses amies, qui travaille au Joyeux-Carnaval, un magasin louant des déguisements. Or des cambriolages ont eu lieu dans plusieurs fêtes ayant fait appel à cette entreprise.
Alice se fait donc inviter à plusieurs des événements visés car elle a réussi à mettre la main sur la liste des dates des cambriolages prévus.
Mais rien ne se passe comme elle l'avait imaginé : Linda, soupçonnée de vol, est licenciée et sa cousine Marion ne se remet pas des suites de son kidnapping.
J'ai trouvé les personnages trop manichéens notamment celui du "chef" des voleurs. Il est tellement odieux sous sa véritable identité qu'on sait que c'est lui le coupable dès sa première apparition! Alors j'attendais un petit rebondissement final, mais non, rien!
Par contre Alice est un personnage de femme indépendante (Les romans ont été écrits dans les années 50) et par cet aspect-là elle est très moderne. Même si son style de vie ne doit plus parler aux jeunes: elle vit dans une belle et grande propriété avec des employés de maison et passe sa vie à aller de bals en fêtes. Seule autre chose moderne dans sa vie: elle vit seule avec son père (on ignore pourquoi mais ce doit être mentionné dans un roman précédent de cette série)
Au niveau de la traduction, révisée récemment, j'ai été étonnée de voir que tout le récit se déroule au présent. Il n'y a quasiment aucun passé dans tout le roman alors qu'il aurait mieux convenu pour certains passages!
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Alice venait de rentrer chez elle quand elle reçut un coup de téléphone de Linda Sedley. Celle-ci s'excuse de n'avoir pu se trouver chez Mme Linnell, comme convenu.
"C'est la faute de M. Tombar, dit-elle. Au dernier moment, il m'a chargée de faire une course et il s'est rendu boulevard des Erables à ma place. J'ai l'impression qu'il ne me croyait pas capable de tenir mon rôle."
Alice fit alors remarquer qu'en dépit de la présence de M. Tombar, tout ne s'était pas passé pour le mieux, et elle raconta le vol dont l'hôtesse avait été victime.
- C'est donc si grave ! reprit-il. Puis sa voix se fit sévère et il continua :
- Ecoute-moi bien, Marion, et trêve d'enfantillages, s'il te plait : il s'agit sans doute d'une question de vie ou de mort pour Alice et Bess. Parle !
- Ned a raison, approuva Mme Webb. Tu ne vas tout de même pas donner plus d'importance à tes craintes qu'à la sécurité de Bess et d'Alice !
Marion demeura clouée sur place, comme assomée par les paroles qu'elle venait d'entendre. Et puis il s'opéra en elle une transformation extraordinaire : en quelques instants, ses yeux retrouvèrent leur éclat et le sang afflua à ses joues.
- C'est vrai, dit-elle d'une voix ferme, il faut que je vous aide à retrouver Alice et Bess.
- Je ne suis pas encore fixée, il va falloir que je réfléchisse, dit Marion. Mais, en tout cas, je suis sûre du personnage que je ne chercherai pas à représenter !
- Lequel donc ? questionna Bess, étonnée.
- Celui d'Alice Roy, tiens !
Et Marion fit semblant de frissonner.
- J'ai essayé une seule fois de me travestir à sa ressemblance, mais l'expérience m'a suffi : le jeu est trop dangereux !