Sophie et Bénédict... c'est le 1e roman de
Julia Quinn que je lis parce que je suis impatiente de revoir la série Netflix et... je suis un peu choquée. Certes, il est sorti en 2001 mais beaucoup de scènes me paraissent oh combien problématiques. Bénédict n'est pas un gentleman. C'est un sale gosse capricieux qui passe son temps à bouder quand il n'a pas ce qu'il veut et qui veut forcer Sophie à faire ce dont IL a envie, sans égard pour son opinion.
Les pires scènes que j'ai eu à lire (en plus de la supposée scène de sexe, extrêmement ennuyeuse au demeurant) sont celles où ils se disputent et où il est en colère... Premièrement, ils se disputent TOUT LE TEMPS, ce qui rend le roman inappréciable. 2ement, elle lui jette des objets dessus et il lui fait mal assez souvent quand il la prend dans les bras ou par les épaules. Dans les deux cas, c'est discutable, même si c'est censé faire rire ou montrer la "passion" des personnages.
Bénédict est aussi tellement con qu'il n'a jamais eu l'idée de connecter les points: Sophie et son inconnue de bal sont toutes les deux blondes, toutes les deux de la même taille, toutes les deux ont la même voix, toutes les deux ont le même tempérament quand elles le charment...Mais non, il n'a pas eu suffisamment d'intelligence pour se rendre compte que c'étaient la même personne...
Et surtout, d'accord, nous sommes au 19e s. mais Benedict est d'une telle lâcheté! Il méprise Sophie au point de ne pas comprendre qu'elle veuille être mariée avant d'avoir des rapports. Même si l'union aurait été morganatique (quand on s'unit à un individu d'une autre classe, généralement plus basse que la sienne), cela aurait été plus juste vis-à-vis d'elle et surtout plus courageux vu tous les privilèges des Bridgerton...
Certes, ce n'est qu'une romance et la qualité du texte est assez bonne, surtout les billets de Lady Whisledown. Mais je suis tellement déçue de l'histoire, où on nous vend que ce gars est sorti de son sillage nobiliaire en donnant un coup de poing à un gardien de prison et quand il jette des regards noirs... ce n'est pas ce qui en fait un homme honorable...