La planète est une oasis perdue dans une immensité désertique. Elle est d'une rareté inouïe, pour ne pas dire une exception puisque nous n'en connaissons pas de similaire. En bonne logique, nous devrions veiller sur elle comme le plus grand des trésors mais nous préférons la considérer comme un gisement de ressources à consommer sans retenue et la transformons en espace de mort.
La méditation est dans l'observation et l'émerveillement, loin de toute agitation mentale.
D'une manière générale, la nature offre des remèdes aux dégradations que lui inflige le bipède savant dont on peut légitimement se demander s'il n'est pas la pire des catastrophes naturelles qu'ait subies à ce jour la plante.
Générosité, respect et équité sont au cœur de la convivialité à restaurer.
La vie est un délicat parcours initiatique sur lequel il ne faut jamais manquer de réveiller l'imaginaire car, chemin faisant, des portes cachées et jusque là dissimulées vont s'ouvrir. Tous les événements qui la ponctuent sont autant d'enseignements.
Etre sérieux sans se prendre au sérieux est peut-être l'une des postures les plus sûres pour supporter les difficultés.
L'humus dont l'étymologie même montre sa proximité avec l'humanité et l'humilité de son origine. L'humus est le rebondissement de la vie. La vie renaît de cette mort apparente.
Joie et plénitude
D'essence divine, cette félicité profonde s'apparente à une plénitude. C'est un état de l'âme qui préexiste en nous et que nous pouvons accueillir en nous ouvrant et en entrant en concordance avec l'univers. c'est en quelque sorte un état suprême que nous cherchons les uns et les autres maladroitement.
C'est Diogène qui, vivant heureux et tranquille dans son tonneau, enjoint au grand Alexandre, soucieux de son devenir, de ne plus lui faire de l'ombre. Ote-toi de mon soleil."
En Afrique, on retrouve souvent cette joie intime de l'instant qui fait résonner les tambours pour la danse et le chant. Joie, sobriété et plaisir se confondent. il semble que nous éprouvions la joie dans un état libéré du temps et de l'espace. Souvent, j'imagine "le ravi" provençal proclamant la beauté du monde comme l'un des meilleurs initiateurs à la joie.
Il faut en tout cas réaffirmer aux jeunes générations que la terre ne nous appartient pas - c'est nous qui lui appartenons.
COLIBRI
Je ne sais plus où j'ai découvert le petit conte amérindien du Colibri qui " fait sa part", à sa mesure, sans se préoccuper de l'ampleur de la tâche à accomplir et de l'immensité de l'incendie à éteindre .Mais ce qui a fait son succès, sa notoriété, c'est sa saisissante justesse.
"Fais ta part sans attendre qu'un autre le fasse à ta place.