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3,62

sur 260 notes
Roman gothique mythique, ce livre m'a un peu déçue par la longueur de ses descriptions et une certaine lenteur dans l'action. L'héroïne n'inspire pas toujours une grande empathie et l'intrigue sentimentale est un peu fade. Néanmoins ce livre présente quand même un grand intérêt puisqu'il est quasiment le premier du genre.
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J'ai tellement traîné les pieds pour reprendre la lecture de ce livre que j'abandonne. Il y a tellement de bons bouquins qui me font de l'oeil, pourquoi me forcer à lire un qui m'ennuie profondément ?

L'héroïne pleurait constamment (je sais, elle a perdu son père, mais j'ai l'impression qu'elle aurait passé son temps à pleurer de toute manière), elle est persécutée par sa méchante tante, par le méchant mari de sa tante et par la société en général.

J'ai presque apprécié le commencement, avec la description de leur vie paisible et des magnifiques paysages, mais je me suis ennuyée très rapidement. Et Emily était si vertueuse et bien élevée et dévote ! Et quand elle a perdu son père, tout le monde ou presque insistait pour qu'elle ne pleure pas, ce qui m'a passablement énervée. Vous perdez le seul parent qui vous reste, vous avez le droit de pleurer, bon sang !

Il n'y a absolument aucune once d'humour dans ce livre. Je ne l'ai pas lu pour bien rigoler, évidemment, mais tout de même, je lisais Thomas Hardy en parallèle et lui m'a fait sourire plusieurs fois. Ici : nada. Tout était tragique, tout était trop long, tout était trop vertueux, tout était... mortellement ennuyeux. Je suis passée à autre chose.

Oh, autre chose : jamais de ma vie je n'ai vu autant de virgules dans une seule phrase - alors imaginez ce que ça donne au niveau du livre. Vous connaissez l'ami asthmatique de Malcolm ? C'est comme s'il avait lu l'histoire, avec encore plus de difficultés. J'avais l'impression d'avoir du mal à respirer en lisant (le texte en anglais original).
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La lecture de ce roman est assez facile et n'ennuie pas un seul instant. Les nombreuses descriptions des paysages du sud de la France ainsi que de l'Italie, leur beauté et leur mystère accentués par le regard féminin du personnage principal, m'ont beaucoup plu et m'ont donné envie d'emprunter les mêmes chemins forestiers sombres et sinueux que l'héroïne. L'intrigue amoureuse, dépeinte par de brèves et délicates touches au début et à la fin du roman, m'a un peu fait penser à l'univers romantique de Jane Austen. On retrouve par exemple dans le personnage d'Émilie la même pureté, innocence et naïveté que chez Catherine Morland, héroïne du roman Northanger Abbey. Quant aux scènes prenant place dans le sombre et angoissant château d'Udolphe, elles m'ont bien plu également. Tout comme l'héroïne, on ne peut résister à l'envie de parcourir à la nuit tombée les obscurs corridors et tenter de percer le mystère de la demeure. Muni d'une simple bougie, on essaie tant bien que mal de chercher d'où provient cette triste mélodie s'élevant au coeur de la nuit.
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Quel plaisir de savoir, quand on a le temps, qu'on va pouvoir savourer les 800 pages d'un roman gothique anglais ! Encore imprégnée du Moine, j'avais envie de me replonger dans de sombres châteaux…



Emilie Saint-Aubert perd sa mère, puis son père. Elle est confiée à Mme Chéron, sa tante paternelle, seule famille qui lui reste. Cette femme aime l'argent et le paraître. Elle se marie avec l'Italien Montoni qui part avec elle et sa nièce dans le château d'Udolphe.

Emilie est amoureuse de Valancourt qu'elle a rencontré au début du roman lors d'un voyage en Languedoc avec son père. le jeune chevalier est follement épris d'elle aussi. Mme Montoni ne veut pas qu'Emilie l'épouse car cela ne sert pas ses intérêts.

Loin de celui qu'elle aime, Emilie vit la peur au château : peur d'être mariée au comte de Morena, peur d'un tableau couvert d'un voile noir qu'elle soulève par curiosité, peur des bruits et de la musique qui s'élèvent à minuit passé… Retrouvera-t-elle Valancourt ? Pourra-t-elle sortir des griffes du terrible Montoni ?



J'ai élu « pages cultes » les pages 738 et 739 de ce livre (édition Folio). Je vais me forcer à les relire régulièrement. Dans la dernière partie du livre, le comte de Villefort engage Emilie à renoncer à Valancourt qui, d'après certains bruits, aurait versé dans le vice. Je trouve que son discours, bien assimilé, peut être un remède à l'amour. J'en retranscris quelques lignes :

« Ma chère Emilie, votre coeur a reçu un coup violent, vous croyez n'en jamais guérir. Vous cherchez à nourrir cette idée : l'habitude de la tristesse subjuguera la force de votre esprit et vous préparera pour l'avenir d'inutiles regrets. Dissipez votre illusion : éveillez-vous au sentiment de ce danger. (…) Je sais bien ce que vous sentez, mais je sais aussi que le temps affaiblira ce sentiment, à moins que vous ne le nourrissiez par la solitude et l'imagination. le temps, en ce cas, peut en faire une habitude. »....



Ce que j'ai aimé dans ce live, c'est l'écriture du XVIIIème siècle et ce qui pourrait paraître à d'autres trop larmoyant. Il est vrai qu'Emilie s'évanouit et pleure beaucoup. Les passages de morale m'ont beaucoup plu pour m'en servir et me les appliquer.



En ce qui concerne le surnaturel, en revanche, rien avoir avec le Moine, car il s'avère que chaque phénomène aura une explication rationnelle…






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Et oui, ça y est, je l'ai terminé.
Pour vous situer l'histoire de cette lecture, elle m'a durée deux semaines. Mais il est fort possible que mon erreur est été de lire la quatrième de couverture et surtout le prologue ! Car ce prologue, si passionnant soit-il - il présente l'auteur, son style, l'ambiance - casse un peu tout ce que construit Ann Radcliffe. Difficile en effet de comprendre la peur de l'héroïne quand on vous annonce qu'il ne se passe rien à ce moment là !
Ann Radcliffe est présentée comme l'une des plus grande auteur de littérature gothique, un peu rigide sur sa conception de la société et la place de la femme, et passionnée par les histoires pouvant inspirées la terreur du lecteur et de ses personnages.
Je dois avouer, que question écriture, en effet, c'est une grande dame. Il y a une grande poésie dans ses description, et un amour des paysages connus transparaît dans ses propos. Elle arrive à poser un cadre et une ambiance de façon tout à fait efficace.
Si vous êtes amateur de belle littérature, ou de ce style - qui va avec l'époque - vous serez comblé. de mon côté, aimant l'action ou au moins une réflexion, les descriptions de trois forêts en 300 pages je me suis effondrée. Pourtant c'est suffisamment bien écrit pour ne pas que je m'endorme, mais j'attendais désespérément que le récit débute.
Car si on vous annonce les malheurs de notre jeune Émilie, il vous faudra attendre 250 pages environ pour que ce qu'annonce la quatrième de couverture se profile. Vous voilà prévenu.
A partir de là comptez à nouveau une centaine de pages minimum pour arriver à Udolpho.

Pour ce qui est des personnages, c'est vraiment typique de cette époque. Une héroïne parée de toutes les vertus subissant de grands malheur aux mains de ses tuteurs, mais réussissant à conserver sa vertu et à faire rétablir l'ordre et la morale.
Bon, traitez moi de féministe, mais j'ai grincé des dents à plusieurs reprise. Ce n'est même pas le comportement des personnages masculins - plutôt constants - mais les réactions d'Émilie. Giflez là une bonne fois pour toute qu'elle reprenne sa vie en main plutôt que de constamment se soumettre.

Pour ce qui est de la partie terreur, elle n'a absolument pas pris sur moi, et pourtant l'auteur ne ménage pas sa peine pour nous instaurer un climat inquiétant, à grand renfort d'adjectif - tous ou presque ont des visages "sournois".
L'explication des artifices de l'auteur permet de satisfaire la curiosité du lecteur et pourtant me laisse un peu sur ma fin.
A la fin du récit, les choses s'accélèrent et il est dommage de les diluer comme cela. J'avoue que l'histoire de Blanche, je m'en serai passé.

Bref, c'est une très belle écriture qui sert ce roman, mais je le déconseille à ceux qui aime l'action, ou au moins la réflexion. A réservez aux amateurs de classiques et de descriptions de paysages. Vous allez visiter le sud de la France et l'Italie.
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On assiste ici à l'avènement de la littérature gohique : jeune file pure, homme machiavlique, sombre chateaux, une once d'onirisme, tout y est. Pour entrer dans ce roman (très long au demeurant), il faut entrer dans la tête d'Emilie, chose qui n'est pas aisée étant donné l'état d'esprit beaucoup moins romantique et beaucoup plus indépendant des femmes de notre époque. Ceci fait, on vibre aux doutes et aux peurs de cette jeune fille à fleur de peau et Ann Radcliffe nous emporte dans une épopée extravagante.
Ce grand classique de la littérature anglaise a inspiré nombres d'auteurs. Si son style très romantique l'a quelque peu vieillir, il vaut néanmoins le détour.
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A faire figurer parmi les chefs d'oeuvre de la littérature, l'ai découvert grâce à la lecture de Pauline de DUMAS, que j'avais adoré.
Roman dit "gothique", me donne envie d'explorer l'auteure...

Merci pour ces super moments de lecture.
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Un de ces livre classé gothique à l'instar de Dracula, Les Haut de Hurlevent, ou du Moine de Lewis. C'est beau, romantique, sombre, gothique...
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Les Mystères d'Udolphe sont un incontournable de l'univers de Jane Austen lorsque l'on a lu Northanger Abbey. Il fallait donc bien que je finisse par me plonger dans ces pages qui ont su faire trembler Catherine Morland, et que je découvre enfin ce que se cache sous le fameux voile noir. Ce fut chose faite grâce à l'aide d'Elodie qui accepta de le lire avec moi et dont vous retrouvez l'avis ci-après.

Emilie est une jeune femme naïve et douce, qui va se retrouver confiée à des gens peu scrupuleux, et en découleront ses nombreuses mésaventures...

C'est un livre agréable et facile à lire. Malgré le peu d'action et plus de 800 pages, j'avoue que je ne me suis pas ennuyée, ce qui n'en finit pas de m'étonner. Emilie est attachante malgré sa grande naïveté et même s'il est indéniable qu'en terme d'héroïne, il y a un avant et un après Jane Austen! En revanche, j'ai beaucoup plus de mal à m'attacher au héros. le peu de dialogues semble rendre toutes les relations superficielles et ce n'est sûrement pas l'histoire d'amour qui m'aura passionée! Pour ce qui est des frissons, ils ne furent pas nombreux non plus. le château d'Udolphe ne fait son entrée qu'après 300 pages environ et si l'on tremble un peu de ce que l'horrible Montoni sera capable de faire à Emilie, on ne croit pas vraiment à quoi que se soit de surnaturel, bien que les révélations finales soient fort intéressantes.

En bref: un livre plaisant mais sans plus et un héros et des fantômes qui manquent un peu de panache et de relief. Je le conseille malgré tout car il permet de mieux appréhender toutes les facettes de Northanger Abbey.

L'avis d'Elodie:


Que ferais-je sans Jane Austen ? C'est grâce à son livre Northanger Abbey que j'ai eu connaissance des Mystères d'Udolphe. Ce livre étant un classique et une valeur incontournable de la littérature anglaise, il ne m'en fallait pas plus pour le lire.

Malgré de très longues descriptions tout au long du roman je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Au début l'héroïne m'exaspérait par ses pleurs et ses lamentations incessants mais l'évolution de son personnage m'a permis de l'apprécier. La relation amoureuse de cette jeune héroïne est superficielle et sans importance au départ mais elle connaît un changement qui m'a amenée à beaucoup estimer son "prétendant".

Ce roman gothique nous fait frissonner à plusieurs reprises et pendant ces passages il m'est impossible de lâcher mon livre mais ce côté n'est pas assez exploité à mon goût. Je conseille vivement cette lecture car malgré ce petit regret c'est un réel plaisir que d'avoir découvert Les Mystères d'Udolphe.

Lien : http://janeausten.hautetfort..
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Un véritable marathon de la littérature, Les Mystères d'Udolphe réservent des surprises au lecteur. J'ai tout de même eu beaucoup de mal à le finir, et je pense qu'un roman plus concis aurait été bénéfique pour l'intrigue. Mais il est vrai que les descriptions de paysages donnent vraiment de partir en vacances !
J'avais choisi ce livre pour y retrouver du fantastique, malgré les quelques critiques que j'avais déjà lues : beaucoup de pudeur (due à l'époque de la publication) et tout est rationalisé. Quelques éléments restent sans réponse et d'autres sont expliqués très tardivement.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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