Premier épisode : Simon apprend sur f@cebook que sa copine Louise est fraîchement célibataire, autrement dit qu'elle vient de le jeter froidement. Mais pourquoi ? lui demande l'adolescent éploré par téléphone. Réponse tiédasse : son père la trouve trop jeune pour être amoureuse. Mon oeil, oui...
Changement d'angle dans ce second épisode. Focus sur Louise, la lâcheuse lâche. Ce message sur FB est en fait une blague douteuse de sa cousine Manon. Jalouse, la cousine ? Bien contente en tout cas d'être accompagnée de Louise pour aborder les garçons sur la plage. Premiers flirts pour les deux filles, premiers tourments adolescents : je l'aime, ou pas ? bisous, un petit peu plus, ou pas ? Louise fait l'expérience désagréable de l'insistance mufle d'un garçon qui n'écoute pas ses réticences.
Le premier opus de cette série ne m'avait guère emballée - fugue peu vraisemblable, comportement aberrant et irresponsable d'un gamin. Cette suite, plus drôle et plus crédible, me plaît davantage. On est cette fois "côté filles" et dans un registre différent. Les situations sont simples mais réalistes et en phase avec les préoccupations des pré-adolescents.
Album au graphisme doux et agréable. Les frimousses des petits ados sont tellement mignonnes que je me demande encore quel âge ils sont censés avoir. Quatorze ans, grand maximum ?
On se doute que la série ne s'arrêtera pas là...
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Etre ado signifie-t-il rouler des pelles à des mecs qu'on vient juste de rencontrer et se laisser peloter dans la foulée ?
Bah, mince, soit je n'ai pas eu la même jeunesse soit j'ai oublié comment c'était, toujours est-il que cette bande dessinée m'a surprise car Louise et Manon semblent très jeunes (13 -14 ans) pour avoir déjà ce genre de comportement avec les garçons.
Elles ont des petits amis qu'elles quittent sur un coup de tête, elles flirtent allégrement avec tout ce qui traîne, elles se font passer pour plus mûres qu'elles ne le sont réellement, bref, elles se cherchent mais à ce compte-là, elles risquent surtout de trouver des ennuis.
Une bande dessinée qui a l'odeur des vacances d'été et l'insouciance des ados, pas déplaisante, mais que je risque d'oublier très rapidement.
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Louise passe les vacances à Montpellier avec ses parents et sa cousine. Suite à une blague, le statut de Louise passe en 'célibataire' sur Facebook...mais quand Simon lui téléphone pour savoir ce qui se passe, elle ne dément pas. Elle est un peu perdue et n'est plus certaine de rien. Et puis, c'est les vacances...
Récit miroir du 1er tome, nous suivons donc les aventures de Louise qui ignore que Simon a pris la route pour la retrouver. L'histoire est tout aussi fraiche et distrayante, avec des protagonistes que l'on retrouve avec plaisir et une lumière bien différente sur ce que Simon avait vu ou cru voir.
J'ai trouvé ce tome très sympathique, avec de très jolies idées.
Le dessin de Max de Radiguez est frais et agréable.
Une jolie lecture
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Louise et Manon, deux copine, passent des vacances à la plage.
Afin de ne pas être seule à rechercher la fréquentation de garçons, Manon provoque la rupture entre Manon et son petit ami puis incite sa copine à sortir avec un garçon qui ne lui plait pas...
C'est l'été et Louise tente de s'affirmer dans cette situation inconfortable. Est-ce important de savoir dire non ? Pourquoi sortir avec un garçon si on en a pas envie ?
Une bande dessinée toute en nuance et intéressante à plus d'un titre. Elle décrit avec justesse les amours de vacances et la pression que peuvent exercer nos amis sur nos choix.
Louise arrivera à retourner avec intelligence la situation. A lire !
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Avec ce nouvel album, cet artiste sensible, qui est décidément fort à l’aise pour évoquer l’adolescence, continue de bâtir un univers cohérent qui s’affirme petit à petit comme une œuvre majeure qui s’adresse à la fois aux ados et aux adultes qui souhaitent comprendre cette génération.
Lire la critique sur le site : BoDoi
C'est là l'une des grandes qualités de cet auteur : faire véritablement vivre au lecteur de l'intérieur l'aventure qu'il lui raconte. Et cette qualité est loin d'être fréquente.
Lire la critique sur le site : BDSelection
- Pourquoi tu t'es énervée comme ça ?
- C'est Quentin... il... il arrêtait pas de me peloter.
- C'est tout ?
- Ben... Je lui ai dit plein de fois d'arrêter, mais... Il était comme un chien fou... Baaah.
- Ha, ha !
- Mais ça te dérange pas, toi ? Te faire toucher les seins ?
- Bah, tu sais moi, j'ai pas vraiment ce problème... Luca a passé sa soirée à malaxer mes chaussettes sans se rendre compte de rien !
- T'as mis des chaussettes dans ton soutif ?!
- On n'a pas toutes la chance d'avoir des seins.
(p. 33)
Attends, tu peux pas le larguer ! Moi, j'adore Luca ! Il faut que tu restes avec moi ! Qu'on soit à quatre !
Il y a deux jours, tu me fais larguer Simon et maintenant, je peux plus être célibataire ?!
On a plein de trucs en commun tu sais. Le contenu de son Ipod est à 80% le même que le mien ! C’est dingue, non ?
- Ils sont mignons mais ils ont l'air un peu c...
- Cools ! Ils ont l'air très cools !
Il va m'embrasser ?
Il est mignon, mais je le connais pas...
Allez... C'est les vacances ! Et puis, si Manon le fait...
Tiens, il embrasse pas du tout comme Simon...
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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