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3,43

sur 149 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
S'il y a bien un livre dont j'attendais impatiemment la parution, c'était bien le nouveau d'Atiq Rahimi. Sitôt paru, sitôt lu. Quelques jours de réflexion plus tard, pour savoir si je fais un p'tit billet ou pas, j'hésite encore.

Atiq Rahimi, j'aime.
Maudit soit Dostoïevski, Syngué sabour et surtout Terre et cendres m'ont laissés des souvenirs tenaces. Mon hésitation vient du fait que je ne me vois pas tailler un de ses livres (alors que je n'aurai aucun scrupule avec un deuxième bouquin de Raphaël par exemple).
Fin du suspens, j'ai pas aimé.

Je n'ai pas aimé qu'on me vende un bouquin sur l'exil, sur la destruction des bouddhas en Afghanistan, sur la liberté et me retrouver avec l'histoire de cul d'un Afghan vivant en France qui trompe sa femme à Amsterdam. En plus pour une histoire de cul (d'amour diront certains en quête d'alibi) y a pas la moindre scène un peu chaude, pas même tiède, nada, que dalle, peau d'zob si je puis dire dans de telles circonstances.
Je n'ai pas aimé qu'on m'appâte avec ces destructions de Bouddhas en 2001, par les Talibans, qui avaient émues le monde entier, qui avaient scandalisées la planète alors que dans le même temps « l'oxydant » se foutait pas mal de la terreur du peuple Afghan soumis à ces mêmes tarés, et me retrouver avec une deuxième histoire d'amour (pas de cul là parce le cul c'est pécho ou pêcher selon l'endroit du monde où tu es né) d'un Afghan en Afghanistan. L'histoire d'un jeune puceau amoureux de sa belle soeur aux pays des barbus, ça aurait pu m'intéresser si j'avais acheté ça mais là, non.
Dans ces histoires de cul sans cul, j'ai l'impression que c'est moi qui me suis fait niquer et je suis pas fan.
Quel rapport entre ces deux histoires et la destruction des statues ? Aucun si ce n'est que les 283 pages se passent le même jour, le 11 mars 2001. La destruction n'est qu'un prétexte pour attirer le lecteur, elle est mise en avant dans la promo alors qu'elle est pratiquement inexistante dans le bouquin. Une évocation de ci de là et basta.

Une fois de plus j'attendais trop d'un bouquin dont je m'étais fait un beau film avant d'avoir ouvert la première page. Des livres sur l'exil, j'en ai enchainé quelques uns ces derniers temps et ce « Porteurs d'eau » fait pâle figure à coté d'un « Eldorado » de Gaudé par exemple. Limite hors sujet.
Ne retenant que rarement les leçons, j'attends déjà avec impatience son prochain livre parce que même si je suis resté hors des histoires de « porteurs d'eau », Atiq Rahimi a une écriture qui me parle et qu'être aphone comme cette fois ci, ou sourd de mon coté, ça arrive.
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Deux destins, non pas croisés mais en parallèle.
Une journée particulière: celle du 11 mars 2001 où les Talibans ont détruit en Afghanistan les Boudhas de Bâmiyân.
Tamin, devenu Tom, Afghan exilé à Paris et naturalisé Français, qui décide ce jour là, de quitter femme et enfant pour rejoindre sa maîtresse à Amsterdam.
Yûsef, porteur d'eau à Kaboul, homme simple, en charge de sa belle-soeur Shirine, dont le mari a disparu, qui sillonne la ville, son outre sur le dos, à la recherche d'une cigarette, de son ami boudhiste et en fin de journée de sa belle-soeur qui l'obsède.
Ce roman est étrange, hybride et ne trouve pas son unité.
J'ai cherché en vain le lien entre ces deux histoires et la destruction des statues.
J'ai eu du mal à m'intéresser aux affres traversées par par ces deux hommes, chacun consumé par une histoire d'amour impossible.
Et l'exil, dans tout ça? Certes, il en est question avec Tamin devenu Tom qui se cherche entre 2 identités et souffre de paramnésie ( le sentiment du déjà vécu)
Ce livre m'a fait l'effet d'un collage de plusieurs idées ou histoires, pas vraiment réussi.
Dans le dernier tiers, il y a une sorte d'envol philosophico- poétique sans grand rapport avec tout le début du livre très ancré dans le réel et le concret.
Reste l'écriture d'Atiq Rahimi qui empêche le roman d'être carrément raté.
Déception!
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Au tiers du livre je m'interroge. Je suis prise d'une forte envie d'arrêter là. J'avais beaucoup apprécié "Syngué Sabour" et "Terre et cendres" et je m'attendais à cette poésie qui m'avait séduite. J'ai finalement continué. Déçue, déçue. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait me conduire, n'ai trouvé aucun intérêt à cette lecture. J'ai perdu mon temps. Très dommage.
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la belle écriture d'Atiq Rahimi au service d'un roman qui parle de l'Afghanistan qu'on y vive ou qu'on l'ai quitté; en prise avec notre actualité, ce texte est un prétexte pour évoquer l'exil et la difficulté d'aimer.
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Ce livre raconte la journée de Yusef, un porteur d'eau en Afghanistan, et celle de Tom, exilé afghan en France, le jour de la destruction des Bouddhas par les talibans.
Yusef n'est pas marié et n'a pas d'enfant. Il vit avec sa belle-soeur depuis la mort de son frère.
Tom vit avec sa femme en France mais il est tombé amoureux d'une autre femme en Hollande et part la retrouver.

Je n'ai pas trouvé de lien entre les deux personnages.
A travers Tom et sa maitresse, l'auteur décrit le sentiment lié à l'exil.
Mais on ne comprend pas bien où il veut en venir avec le personnage de Yusef. La fin est un peu déjantée.
J'ai été déçue.
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