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L'inspecteur John Rebus est soupçonné d'avoir éliminé un truand qui harcelait sa collègue ,le sergent Siobhan Clarke .En attendant sa mise à pied ,il va enquêter sur une tuerie commise par un ancien militaire qui après avoir tué et blessé des adolescents , a retourné l'arme contre lui .L'armée a dépêché ses propres enquêteurs pour éviter la mauvaise publicité sur le corps des forces spéciales et le partage d'informations est loin d'être de mise.Un bon polar.
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Le sergent Siobhan Clarke est à l'hôpital, au chevet de son collègue, l'inspecteur Rebus dont les mains sont gravement brûlées. Elle l'informe qu'un massacre vient de se dérouler dans une école privée, à South Queensferry, au nord d'Edimbourg. Deux élèves ont été abattus, un élève blessé par un ancien du SAS, qui s'est ensuite donné la mort. L'affaire semble simple.
Le «Pourquoi ?» de ce geste obsède d'autant plus l'inspecteur Rebus que son neveu Derek est l'une des deux victimes, mais aussi parce que lui aussi a fait un temps partie des SAS, corps d'élite dont il a été renvoyé.
Pas de répit pour l'inspecteur hospitalisé : les Affaires Internes s'intéressent de près à ses faits et gestes… des témoins ont en effet vu Rebus en compagnie de Martin Fairstone, un truand, peu de temps avant que celui-ci décède dans l'incendie criminel de sa maison.
Dans Cicatrices, Ian Rankin a choisi de placer son héros favori au centre d'une intrigue complexe, handicapé par ses blessures aux mains, confronté à son passé d'ancien des Forces Spéciales, et face à une famille en deuil qu'il a du mal à reconnaître.
Rebus parvient tout de même à mener une enquête parallèle, avec l'aide complice de Siobhan Clarke. Il remonte les pistes les unes après les autres, fait des rencontres, mène des interrogatoires improvisés. Comme à son habitude, il se trompe. Au terme d'un parcours complexe dans lequel Siobhan Clarke sera en danger de mort, il parviendra à reconstituer le crime et à dévoiler les coupables, celui du massacre mais aussi celui du meurtre dont on l'accuse.
Cicatrices fait la part belle à l'inspecteur Rebus, à son passé, aux fantômes qui ne cessent de le hanter.Des personnages annexes, c'est Siobhan Clarke qui se distingue ; elle fait preuve de grandes qualités d'enquêtrice, elle est en phase avec Rebus, mais ne s'efface pas devant son collègue. Leur complicité, les liens forts qui les unissent sont omniprésents, et comme il le reconnaît, plus forts que ceux du sang.

Le titre anglais est « A question of blood » (une question de sang). Comme à son habitude, Ian Rankin choisit de jouer sur une ambiguïté : celle entre les liens de sang qui relient Rebus à la victime, et la question du sang, qui va fournir la clef de l'énigme. le traducteur français lui a préféré le titre de Cicatrices, qui convient bien, car il se rapporte aussi bien aux cicatrices des mains de Rebus, ébouillantées, qu'aux cicatrices morales, traces d'un passé douloureux.
Cicatrices, un roman policier qui nous permet de retrouver l'inspecteur Rebus et la ville d'Edimbourg, dans une mise en scène impeccable d'Ian Rankin.
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Une nouvelle plongée dans l'univers de Rankin. L'inspecteur John Rebus se retrouve avec une enquête interne aux fesses. Il faut dire que, notre héros récurrent ne fait rien pour se faire apprécier de ce petits camarades Au même moment, deux ado se font dézinguer par un ancien SAS. Rebus, aidée de sa collègue et amie la constable Shiobban Clarke.
On retrouve Rebus avec plaisir, toujours aussi retors, solitiare, amateur de pubs et sa complice Shiobban Clarke. Rankin mène cette nouvelle enquête avec un vrai talent, intrigue fouillée, personnages complexes et confirme qu'il est devenu sans contexte un des maitres du genre.
Un petit tour du côté d'Edimbourg, plaisir en retour.
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Revoilà l'inspecteur Rebus, malheureuse victime d'un accident domestique. Oui, cela arrive même au meilleur. Les deux mains brûlées, ce n'est vraiment pas de chance, pour de nombreuses activités du quotidien, encore moins pour mener une enquête. Deux enquêtes, pour dire les choses : celle qui sera dirigée contre lui, et celle qu'il devra mener un temps.
Deux adolescents ont été tués par un ancien militaire, un troisième, fils de député, a été seulement blessé mais reste choqué – on le serait à moins. L'enquête vise surtout à déterminer les motivations du coupable, un ancien militaire qui a retourné l'arme contre lui. le passé de Rebus ressurgit alors : lui n'a pas été dans les SAS, il a failli être dans les SAS et la nuance est de taille, surtout pour la police militaire qui arrive juste après. Plus on est d'enquêteurs, plus l'affaire devient embrouillée. Et si Rebus est suspendu, ce n'est pas tant parce que l'une des victimes était un parent – personne n'a encore fait le rapprochement, et Rebus lui-même reconnaît qu'il aurait dû être plus proche de son cousin – mais parce que Rebus est soupçonné d'avoir tué un truand qui ennuyait un peu trop Siobhan.
Etre suspendu n'a jamais empêché un enquêteur d'aller au bout de ses enquêtes, surtout pas Rebus qui tient à ce que justice soit rendue. Quitte à être suspendu, voir jugé, autant l'être pour quelque chose que l'on a véritablement commis.Mettre un peu le nez, aussi, dans le mal être de la jeune génération, ces adolescents qui ne sont pas plus heureux parce qu'ils vont dans un établissement bien comme il faut, ces adolescents qui survivent à leurs camarades tant bien que mal, et prennent parfois des décisions surprenantes.
Rebus n'est pas le seul à se pencher sur son passé, ou sur son absence de vie privée. Siobhan montre des failles, des faiblesses que l'on ne lui connaissait pas forcément.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Ce roman de la série des enquêtes de l'inspecteur Rebus fut mon 1er Rebus, lu il y aune dizaine d'années. Je l'ai relu puisque j'ai entrepris de lire tous les tomes de la série dans l'ordre. Ceci parce que j'apprécie tellement cet auteur, et son héros, si attachant, que je veux en décortiquer toutes ses aventures, sans en perdre une goutte (de Laphroaig). Dans cette histoire complexe, on retrouve les ingrédients habituels, la relation ambigüe entre Rebus et Siobhan Clarke, son addiction à l'alcool qui lui joue des mauvais tours, la propention de notre inspecteur favori à se mettre dans des situations des plus tendues, vis à vis de sa hiérarchie, ses proches, même ici jusqu'au SAS qu'il se met à dos. Il y a bien quelques longueur qui rendent la lecture un peu poussive par moment, on ne peut pas accorder autant d'intérêt à toutes les boucles de l'intrigue, qui jallonnent le récit, mais le final est vraiment très bon.
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La quatorzième enquête à laquelle participe John Rebus se déroule au début des années 2000, essentiellement à Edimbourg et sur la côte. Comme toujours, une intrigue aux rouages parfaitement huilés, dotée de multiples personnages à la vie et au parcours complexes, en plus des héros permanents que le lecteur a appris à apprécier.

En particulier Siobhan Clarke, la partenaire de John, avec laquelle il entretient une relation platonique, mais qui va au-delà de l'amitié professionnelle. L'affaire en cours est une fusillade dans un collège privé soldée par deux morts et un blessé grave, suivie du suicide du tireur, un ancien militaire des SAS subissant a priori un stress post-traumatique. John Rebus est appelé en renfort en raison de son passé militaire et, en plus, il se trouve qu'une des victimes est un membre de sa famille.

En parallèle – il y a toujours plusieurs enquêtes enchevêtrées dans ce genre de polars – John Rebus est handicapé par un accident domestique : il se serait gravement ébouillanté dans sa baignoire et ne peut se servir de ses mains. Et, malheureusement pour lui, le soir de cet incident, il a été aperçu par des témoins en compagnie d'un délinquant notoire qui harcèle Siobhan, l'inspectrice qui l'a jadis épinglé. Et cet homme a été retrouvé carbonisé dans sa maison le soir en question. Soupçonné de ce meurtre, Rebus est donc – une fois encore – dans le collimateur des affaires internes et en passe d'être suspendu.

L'affaire de la fusillade est bien plus complexe qu'envisagée : on parlera de trafic d'armes soi-disant démilitarisées, de deal de drogue et de diamants, de blanchiment d'argent, d'exploitation des faits-divers par les médias et par un membre du Parlement, du désespoir de jeunes bourgeois, même issus de familles aisées, mais fascinés par la mort …

Le tout, comme pour la Genèse, en sept jours … Certains flics et des militaires en prennent pour leur grade. Heureusement qu'il y a toujours l'intuition, la perspicacité, l'art de l'écoute et de la conduite des interrogatoires pour dénouer les fils de tous ces mystères. En un mot : jouissif !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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L'inspecteur Rebus, suite à un accident chez lui d'après ce qu'il affirme, se retrouve les mains ébouillantées, ce qui fait que les gestes quotidiens deviennent impossibles à faire tout seul. Qui plus est, une enquête interne est ouverte sur la mort d'un petit truand dans un incendie et Rebus fait partie des suspects suite à des témoignages le situant sur les lieux du crime. Mais le responsable de l'enquête sur une fusillade dans un lycée d'une petite ville du bord de mer non loin d'Edimbourg demande l'aide de John Rebus car l'homme qui a tué deux adolescents avant de se donner la mort faisait partie du SAS, une branche spéciale de l'armée que Rebus avait failli rejoindre dans sa jeunesse …

Je ne lis malheureusement pas les enquêtes de l'inspecteur John Rebus dans leur ordre chronologique alors je dois avouer que je suis sûrement assez mal placée pour parler de l'évolution de certains personnages, dont John Rebus lui-même. Mais, après un début qui me semblait assez en relation avec le tome précédent (mais sans en être vraiment sûre vu que je ne l'ai pas lu) et qui m'a un peu perturbée (comme si je tombais en plein milieu d'une discussion sans en connaître le sujet par exemple), j'ai quand même été vite embarquée dans l'histoire. D'ailleurs, une partie de l'histoire que je pensais être développée dans le roman précédent, celle du petit truand retrouvé mort dans un incendie, trouve sa conclusion dans ce tome et au final, je ne suis pas convaincue qu'elle faisait vraiment partie d'un tome précédent car Rankin nous fournit suffisamment d'infos pour suivre et comprendre ce qui a eu lieu précédemment. Quant à l'histoire principale, celle de la fusillade de l'école associée au milieu militaire, elle est plutôt passionnante et de nombreux retournements de situation ont maintenu mon intérêt. le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'est pas une enquête simple et elle permet de mettre en lumière une partie du passé de Rebus. Quelques touches d'humour, souvent du fait du cynisme de Rebus, m'ont paru alléger l'histoire, que j'ai peut-être trouvée un peu moins sombre mais mieux conçue que ma lecture précédente d'un Ian Rankin (Le fond de l'enfer). Difficile de résister à John Rebus malgré son sale caractère car j'adore sa façon d'être et de travailler : il n'a que très rarement peur de dire ce qu'il pense même si cela dérange ou si cela doit lui créer des ennuis et je le trouve très attachant dans sa façon d'essayer d'éloigner les gens de son entourage … il me fait penser parfois au docteur House ! Et il est donc évident que je n'arrêterai pas ma lecture des enquêtes de John Rebus de sitôt !
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Dans le roman Cicatrices, l'auteur de la fusillade qui s'est donné la mort après son acte est déjà connu et l'enquête va consister à découvrir le pourquoi. L'inspecteur John Rebus, lui-même aux prises avec les affaires internes est convié , en tant que consultant à se charger de l'affaire.
Cette histoire se laisse lire, bien construite et intéressante sans être palpitante, elle m'a paru longue mais le rythme est régulier. L'auteur profite du travail de longue haleine de Rebus pour nous brosser un tableau de la société d'Édimbourg mêlant adolescents, anciens de l'armée, politiciens et trafiquants d'armes. Rebus et sa collègue Siobhan, duo attachant est la touche sympathique du récit qui peut donner envie de relire une autre fiction de Ian Rankin.
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Ce quatorzième tome des aventures de John REBUS n'est pas, à mon goût, le meilleur de la série au niveau de l'intrigue, car j'y ai trouvé les personnages trop nombreux, et puis l'enquête ne prend de l'ampleur et ne se résout que dans les toutes dernières pages.
Ce qui m'a vraiment plu dans cet épisode, c'est tout d'abord le flegme apparent avec lequel REBUS aborde la suspicion de son implication active dans un crime ... il faut bien avouer que tout le désigne comme un coupable évident, mais nous savons très bien qu'il ne peut en aucun cas être un meurttrier. Son obstination à enquêter alors qu'il est mis sur la touche me le rend encore plus attachant. Ses collègues, Siobbhan CLARKE et Bobby HOGAN sont également dignes d'intérêt. Les autres personnages sont aussi, chacun dans son rôle, très bien dépeints. et les ressorts de l'intrigue sont finalement bien construits car tout finit par s'imbriquer convenablement, sans faille.
Un excellent polar donc, dans la lignée des précédents. John REBUS ne me déçoit jamais, je dirais même qu'il "bonifie" en vieillissant.
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Maitre du polar écossais, ''roi du Tartan noir'' selon James Ellroy, Ian Rankin nous plonge dans une nouvelle enquête de l'Inspecteur Rebus.
Un peu marginal, sur la corde, n'hésitant pas à flirter avec la ligne rouge, cet inspecteur ne fait pas l'unanimité, y compris dans ses équipes.
Ici, cette enquête nous plonge dans le passé de l'inspecteur, réveillant des failles qu'il tente d'oublier. En plus, il doit gérer des conflits d'intérêt. Enquêter sur une affaire alors qu'une victime est de se famille, cela ne se fait pas. Enquêter alors qu'on est suspendu, encore moins!

Bien que cette histoire m'a semblé un peu touffue, la fin me laisse sur ma faim, comme si une suite était possible.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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