La vie commence à 20h10

Un petit coup de coeur :-)

Lu d'une traite, une entrée fulgurante dans le petit monde du feuilleton télé et ma foi, c'est assez passionnant. Et pourtant, notre héroïne est à l'opposée de ce milieu si particulier, thésarde et écrivaine, elle ne rêve que d'un poste à l'université et surtout que son roman soit publié. Un compagnon aimant qui lui a tout réussi, deux enfants charmants qui la soutiennent à fond, une mère méprisable il n'y a pas d'autres mots et c'est ainsi qu'à force de déceptions et de découragements, elle se laisse entraîner dans ce tourbillon pas si glamour du monde de la production. C'est juste génial !

Un rythme frénétique lié aux nécessités des enregistrements eux-mêmes dépendants de l'écriture des scénarios qui parfois sont bouleversés à la dernière minute et là, c'est la surchauffe assurée. Des personnages sympathiques, sauf la mère bien sûr, de l'humour qui décoiffe parfois et qui fait aussi grincer des dents, des situations des plus burlesques qu'on n'imagine même pas et qui pourtant doivent être très proche de la réalité, une ambiance qui ne doit pas être si simple à gérer tous les jours :-p

J'ai adoré même si le début m'a un peu trop rappelé «Le Diable s'habille en Prada ». Très vite pourtant la différence de milieu m'a happée et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert ce monde bien loin du bling bling de la mode :-p

J'ai repéré ce roman car il était pas mal cité dans des interviews d'auteurs, je l'ai trouvé d'occasion et je l'ai donc acquis, je dois avouer que je suis plus que déçue de cette lecture, je m'attendais à un livre plutôt drôle mais cela n'est pas du tout le cas.

Tout d'abord ce roman date un peu il est de 2011 mais certain livre reste très lisible malgré cela, ici il s'agit de pasticher un peu/ beaucoup la série "Plus belle la vie" car Sophie va se retrouver à la suite d'une lettre a être embaucher pour aider à faire les épisodes de "La vie, la vraie".

En effet la productrice de la série passe une sorte de deal avec Sophie si celle-ci travaille durant un an sur le script de la série, elle transmettra son manuscrit à un éditeur afin que Sophie soit publiée.

L'auteur dépeint très bien de manière cynique l'envers du décor ou les personnages peuvent faire à peu près tout et n'importe quoi jusqu'à revenir à la vie si l'engouement des spectateurs est présent.

Il y a une multitude de thèmes abordés l'homosexualité, le fait de grandir sans parents, la confiance en soi etc qui sont vraiment très intéressant mais cela est mal exécuté au final, j'ai eu l'impression d'avoir un peu un fourre tout de thème mais qui ne va pas assez en profondeur dans ceux-ci.

Je me suis au final plutôt ennuyée dans cette lecture étant donné le nombre de page et le fait que je n'ai pas été emballé par le sujet de fond qui est cette fameuse série.

Pas si commun de la chick-lit écrite par un homme qui ne soit pas clichée.
Le personnage principal reste fort malgré ses défaut, les descriptions et les collègues sont bien écrits et détaillés ce qui rend l'histoire solide. Évidemment, tout se passe bien, mais cela ne veut pas dire qu'elle prend les chemins les plus faciles. On la suit, on rit avec elle, on la comprend (parfois), on a envie de la secouer d'autres fois. C'est bien fait, on en veut encore et on ferme le livre avec la sensation d'avoir été une petite souris dans ce milieu que l'on connaît peu.

Un avis plutôt mitigé pour cette lecture.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, bien une centaine de pages. Finalement j'ai pris plaisir à retrouver ses personnages et je me suis même amusée de leurs pérégrinations.
Mais la fin m'a déçue. Seul un sentiment de "tout ça pour ça " me reste.
Au final une histoire divertissante mais sans plus. Elle manque de consistance à mon goût.
Bref, un roman que je risque de vite oublier.

La vie commence à 20h10 est un roman qui nous plonge dans l'univers de la télévision.

Sophie est une jeune trentenaire qui "rame" un peu dans sa vie. Elle n'a pas finie sa thèse et ne parvient pas à trouver une maison d'édition qui accepte de publier le roman qu'elle a écrit. Puis un jour, une femme lui fait une proposition incroyable : si Sophie travaille avec elle en studio, elle s'engage à faire publier son roman à la fin de son contrat. C'est une véritable chance pour Sophie, même si cela signifie devoir produire un feuilleton télévisé, chose qu'elle n'apprécie pas vraiment.

Avec plein d'humour, Thomas Raphaël nous plonge dans une histoire passionnante. Les personnages que l'ont rencontre sont à la fois attachants et touchants, parfois détestable pour certains. Tout se passe à une vitesse folle, et une fois ce livre commencé, il est difficile de s'en détacher avant de l'avoir fini. J'ai été tellement prise par l'histoire que je n'avais qu'une hâte : savoir comment Sophie allait s'en sortir. Et une fois arrivé à la fin, j'ai été quelque peu triste de déjà dire au revoir à ces personnages et à cette belle histoire.

Sans doute préférable de lire les deux livres dans l'ordre

J'ai d'abord dévoré "Le bonheur commence maintenant", et suite aux nombreuses références qu'il contenait, j'ai enchaîné sur celui-ci
Je l'ai trouvé légèrement au-dessous.
Je m'attendais à un personnage de Joyce beaucoup plus détestable. Or sans la trouver sympathique, elle assume ses responsabilités, qui ne sont pas simples, sans états d'âmes; Dans une autre vie j'ai connu un chef qui la dépassait - de loin - en cynisme et manipulation, bref.
Il parait qu'un livre est réussi lorsque le méchant l'est, là le personnage passe un peu à côté.
Le monde de la télévision qui est présenté m'a paru conforme (et sans surprises) à ce que j'en imaginais, à la différence de celui du cinéma illustré dans "le bonheur...", qui m'avait fasciné. le deuxième ouvrage est également mieux structurée, les personnages plus développés, ce qui leur arrive est plus crédible. Parce que là, ce que Sophie fait avaler à son conjoint est un peu gros. Je n'y ai jamais cru. Quand au pivot de l'histoire, le fameux roman... on ne sait rien sur lui !
Attention, ça reste un très bon livre que je n'ai pas pu lâcher ! Mais il vaut peut-être mieux (contrairement à ce qui est dit) lire les deux dans l'ordre.

Ce roman nous plonge dans l'histoire de Sophie, romancière pas encore publiée, future thésarde en lettres, en couple avec Marc habitant à Bordeaux. Suite à une lettre ecrite à la demande de Marc à la production d'une serie télé Sophie obtient un rdv avec Joyce Verneuil, productrice qui va lui proposer un marché... jusqu'où Sophie ira-t-elle pour son roman???

Un roman agréable à lire, bien écrit et qui nous dévoile les dessous des series télé avec justesse...

Je suis un peu déçue par ce roman. Je l'ai trouvé très long, des passages parfois ennuyeux. Néanmoins, certains moments m'ont empêché de décoller les yeux de la lecture. Donc je reste mitigée. En fait, je m'attendais à plus d'action mais au final, tout tourne autour de cette série et des personnes qui travaillent pour.

J'avais tellement aimé " Pour un soir seulement" de Thomas Raphaël, que j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans même lire le résumé... Je m'attendais à retrouver le même ton, le même humour, et : rien...
Ce roman dénonce, se moque , fait réfléchir mais il est totalement sérieux . Rien à lui reprocher, et pourtant, je n'ai pas accroché .

A trente ans , Sophie peine à finir sa thèse dont la directrice n'est autre que sa mère, elle même présidente de la fac. Elle vit avec Marc, prof de fac , qui a adopté ses neveux orphelins , Julien et Annie. Julien a été admis à Science Po /Paris. Tombant par hasard sur un épisode de "La vie, la vraie ( Plus belle la vie), Marc, furieux par tant d'invraissemblances, décide de faire écrire à Sophie (plus pondérée dans ses propos), une lettre à la maison de production du feuilleton. Sophie est invitée à rencontrer la productrice et se voit proposer un job. Afin de payer le loyer de Julien, Sophie décide d'accepter , mais le cache à son entourage, trop intellectuel pour envisager un tel pacte avec le diable.

Nul besoin d'avoir vu un épisode de " Plus belle la vie" , pour comprendre que cette série est la cible de ce roman... Des les premières lignes, cela saute aux yeux.
Mais j'ai un problème : je n'ai jamais vu un épisode de cette série. Je suis allergique à ce genre de "feuilletonnades"... A tel point que même dans ce roman , chaque ligne qui lui ait consacrée est une souffrance ... Et même si l'auteur s'en moque , j'ai du mal...
Mais il s'en moque bien, avec intelligence, rien à reprocher...
La comparaison "Milieu intellectuel de doctorants " et coulisses de la maison de production" est finement observée. Elle aurait pu (dû !) être jubilatoire, provoquer des rires ou des sourires, il n'en a rien été pour moi. Je crois que c'est ce sérieux qui a fait que la " sauce" n'a pas pris . Il y avait tous les ingrédients, et je me suis pourtant ennuyée.
Le mensonge que Sophie fait à ses proches, aurait pu amener du "peps", de la fantaisie, du suspens , mais il est noyé dans leur vie de couple, ultra sérieuse, puisqu'ils sont , très jeunes , responsable d'enfants.
Les différents milieux professionnels (fac et télé) sont assez condescendants et/ou snobs, et ne contribuent pas à donner une atmosphère sympathique . Si le personnage de Sophie avait été plus accessible , un peu plus naïf, il aurait pu être ma " porte d'entrée" de cette histoire qui brocarde avec virulence et pertinence , une certaine élite qu'elle soit intellectuelle ou médiatique. Il s'en est fallu de peu, pour que j'apprécie,

Même si j'ai aimé le petit monde de Sophie, son cocon avec son chéri Marc et Annie et Julien leurs "enfants adoptifs", aimé aussi les dilemmes de Sophie entre sa thèse et sa mère insupportable, son envie d'être publiée et sa folle aventure de télé vécue à Paris dans le mensonge, j'ai carrément été ennuyée par le style d'écriture qui a beaucoup de longueur. En effet, on nous assomme trop de termes techniques et de jargon tout au long des pages, du coup, j'ai bien cru que j'allais abandonné en route!