Forfait déclaré.
Impossible d'aller au bout de « Silence brutal », roman qui avait pourtant l'air de recéler quelques ingrédients de mon goût, la campagne américaine, la nature belle et sauvage, des eaux poissonneuses, un shérif, une enquête…
Motivation de mon arrêt brutal : le style, je pense… Deux personnages principaux, Les le shérif et Becky la garde forestière. Pour chacun d'entre eux, un certain nombre de chapitres, écrits dans des genres littéraires différents.
RAS pour les chapitres dédiés à Les. Mais ceux de Becky, supposés être « poétiques », me déplaisent fortement. Que voulez-vous, pour moi la poésie n'est pas un herbier aux noms savants, pas plus qu'un recueil faunistique de la région, ni même un listing entomologique… A ce jeu de piste scientifique, je me perds et m' ennuie. Donc j'abandonne.
Pourtant le livre est bref (256 pages).
Sans doute ai-je tort, mais d'autres livres m'attendent
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Autant j'aime les romans de Ron Rash, autant j'ai été déçue par ce dernier livre ...
Les thèmes en sont toujours les mêmes favoris de Ron Rash (environnement, histoire des Appalaches , chomâge et montée en puissance des différentes drogues.... ). Mais les sauts de paragraphes sans annonce sont déconcertants et , peut-être est-ce dû à la traduction , car un chapitre sur deux se veut poétique et ça ne passe pas.
Je recommande fortement de lire Serena et autres de ses premiers romans pour mieux faire connaissance avec cet auteur.
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