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EAN : 9782757871508
240 pages
Points (23/08/2018)
3.83/5   516 notes
Résumé :
Dans une petite ville paisible au coeur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d'ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s'appelait Ligeia, et personne n'avait plus entendu parler d'elle depuis un demi-siècle.

1969 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l'insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C'est l'époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (160) Voir plus Ajouter une critique
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Vous aimez voyager ?....Moi aussi !
Vous voyagez beaucoup ?....Moi non plus !
Et je vais vous expliquer pourquoi. C'est mon cher-et-tendre. À l'heure des vols pour trois fois rien, Môssieur ne quitte pas le territoire continental portugais. Autant que l'emploi du temps le permet, nous parcourrons notre petit, mais tellement riche et beau culturellement, pays du nord au sud et de l'est à l'ouest…en voiture ! Nous découvrons des pépites de paysages, des bijoux de petites villes, des merveilles de monuments et des chefs-d ‘oeuvres de sites de mer ou de montagne…dès lors que l'on puisse s'y rendre en auto. Quitte à faire 700 bornes, aller-retours, pour flâner à Lisbonne. Coût total de l'expédition, dans ce cas ? 120 euros, essence et péages compris. Juste pour l'aller, on se fait 3h30 d'autoroute, sans paysages. Ou bien 6h30 de voyage en cinémascope et panoramas inoubliables. Mais bon, on pourrait aussi le faire en 45 mn de vol et 30 euros par personne, départ Porto, aéroport Sà Carneiro et arrivée Lisbonne, aéroport Humberto Delgado, la tête dans les nuages ou le ciel bleu. On aurait plus de temps pour flâner et il ne serait pas nécessaire d'y passer forcément deux jours, ce qui nous ferait aussi faire des économies…Mais, je lui pardonne : je l'aime.
Pour l'étranger ? Ni pensons pas ! Oubliez les soldes en 48 heures chrono à Londres ou l'escapade à Paris, en amoureux (+ une : on ne laisserait pas la Princesse chez ses grands –parents). Prendre l'avion ? Ja-mais ! Môssieur, tout courageux qu'il est, a …la frousse !
La seule fois qu'il a pris l'avion, c'était pour notre voyage de noces….À l'allée, « jeune-marié-fougueux » a passé une heure et demie de vol pour Palma de Mayorca blanc comme un linge et les mains moites. Malgré 10 jours au soleil, il a mis le double du temps à bronzer ! Au retour, il s'est accroché aux accoudoirs du siège de toutes ses forces (comme si ça servait à quelque chose en cas de chute !) et il a copieusement insulté la Môman du pilote qui en a pris pour son grade ! Bien que je sois sûre que la pauvre dame était certainement une sainte femme, elle est devenue, dans la bouche de mon tendre époux une mégère à la vertu douteuse. Mais, je lui pardonne : je l'aime.
Bon, je m'égare…
Vous aimez lire ? Moi aussi ?
Vous lisez beaucoup ? Moi aussi ?....pour voyager, justement !
C'est pour ça (j'y viens enfin !) que j'ai entamé (et fini très vite) « Par le vent pleuré » de Ron Rash. Dépaysement, paysage, nature…L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et le l'aurais… », pensais-je …Je me suis bien dit que 208 pages en format numérique, c'était un vol supersonique….mais bon….L'intrigue est intéressante, bien que très prévisible. le décor, lui, est sommairement planté. J'aurais voulu humer l'odeur mouillée de la rivière, entendre le bruit du vent dans les arbres, renifler les effluves des joints de Ligeia, sentir la chaleur du soleil de Sylva. La psychologie des personnages est bien travaillée mais…il m'en fallait encore un peu plus. Deux cent pages de plus, M'sieur Rash…Juste pour que l'histoire facile devienne plus prenante…J'ai été triste de tout deviner trop tôt parce que je ne me suis pas assez baladée dans la nature que vous semblez raconter si bien. Vous ne m'y avez pas perdue. Je ne vous en veux pas. Je me perdrais bientôt dans « le chant de la Tamassee ». Je vous pardonne : j'aime lire quand même !
P.S. : j'en profite pour remercier Jeanfrançoislemoine , ami Babeliote, qui m'a aiguillée sur cette lecture et à qui je fais confiance, de toutes façons, parce que j'ai passé un excellent moment quand même !
Lisez ce petit roman. M'sieur Rash le mérite.


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Pour Bill et Eugène, deux frères de Sylva, une petite ville des Appalaches, l'été 69 restera celui de tous les dangers.

Un été qui les a marqué à jamais par leur rencontre avec Ligeia, une fille adorable et manipulatrice qui leur à fait découvrir la liberté mais les a mis en compétition, gâchant ainsi une entente renforcée par la mort prématurée de leur père. Ligeia dont le corps réapparaît quarante ans plus tard, enfoui dans un talus de la rivière où les jeunes gens avaient leurs habitudes de pêche.

À l’époque de la découverte du corps, réalisant le voeu de son despotique grand-père, Bill est devenu un brillant chirurgien. Quand à Eugène, incapable d’oublier la jeune fille et doutant encore de son départ volontaire, il est un écrivain alcoolique à la dérive. L’événement, qui ramène les deux frères à leur passé d'adolescents, décide Eugène à exiger de Bill la vérité. Mais la seule véritable explication est que la jeune fille, symbole du mouvement hippie, a dérangé une société puritaine verrouillée sur ses convictions morales et religieuses et l'a payé de sa vie.

Un magnifique roman, inspiré d'un fait divers (" on n'a jamais rien trouvé contre les deux garçons, aucune trace de rien, l'enquête a été bouclée et la vie a continué ", a expliqué Ron Rash), qui nous emporte loin dans une réflexion sur l'expiation, la rivalité fraternelle, et le mouvement de contre-culture américain des années 60.
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La photo, en première page du journal local, faisait apparaître Ligeia pas tellement plus vieille qu'en 1969, l'année de sa disparition. Après quelques gorgées de whiskey, Eugene s'attarde plus longuement sur l'article faisant référence à la découverte macabre d'ossements humains aux abords de la Tuckaseegee, à Panther Creek. Cela faisait des années qu'il n'avait plus repenser à la jeune et insouciante Ligeia...
Été 1969. À Sylva, petite ville tranquille des Appalaches, Eugene et son aîné, Bill, passent une grande partie de leur journée au bord de la rivière, les cannes à pêche installées sur les rochers. Torse nu, ils aiment nager dans le bief d'aval du bassin, gardant un oeil sur les cannes. Un beau jour, ils remarquent une jeune fille se baignant dans le bassin. Une longue chevelure rousse, des yeux bleu-vert, il n'en faut pas plus aux jeunes garçons pour l'accoster. Ils ne savent pas encore que cette sirène va bouleverser leurs vies...


C'est au cours de cet été de 1969 que le destin des deux frères Matney va prendre un virage inattendu. Épris, presque envoutés par cette plantureuse sirène, Bill et Eugene, vont peu à peu se lier d'amitié avec elle. Elle qui, délurée, libérée sexuellement et éprise de liberté va les initier à des jeux jusqu'ici interdits. Ce ne sera que quelques décennies plus tard, alors que les deux frères mènent des vies opposées, qu'Eugene va reconnaître en la femme sur la première page du journal, Ligeia. Que lui est-il arrivé cet été-là pour qu'elle disparaisse subitement ? Ron Rash, dans ce roman, alterne habilement passé et présent. Un passé douloureux, tragique, sous l'emprise d'un grand-père tyrannique. Un présent chaotique et troublant. L'auteur dépeint avec justesse les notions de culpabilité et d'innocence, de souvenirs et de regrets ;avec tendresse la relation entre les deux frères et avec émotion le destin d'un homme cabossé par la vie. Il règne au coeur de ce roman une ambiance à la fois nostalgique et oppressante. Un récit sombre et doux-amer servi par une plume riche et délicate...
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Ron Rash , une patte, une signature .
Poète, humaniste , amoureux de la nature .
Cette fois, il nous propose un voyage dans le temps et une immersion dans les années 60 au coeur des Appalaches , à Sylva, petite ville où les bruits du monde et même ceux de la Guerre du Vietnam arrivent presque étouffés , lointains ; un endroit encore préservé des remous de la contre-culture.
Pourtant , l' atmosphère feutrée , bien pensante réglée par la morale et la discipline va très vite être mise à mal par le déroulement du récit .
Peu à peu , l'auteur lève le voile sur les personnages et le lecteur frissonne !

Au début, on partait pour un été paisible avec Eugène et Bill deux jeunes garçons ,orphelins de père qui vivent avec leur mère sous le joug du grand-père ,personnage tyrannique et plus on le découvre plus le mot est faible : un homme ivre de toute-puissance , pervers, mégalo ...

Puis, survient la jeune Ligeia , une sirène blessée , échouée là , contrainte à un exil par sa famille , une mesure de protection qui lui pèse !
Alors, bien-sûr , la nymphette ne peut que troubler la quiétude des bords de la Tuckaseggee et des parties de pêches des deux ados !

Le roman offre un portrait intéressant de la jeunesse de l'époque qui tout à coup sentant le vent de liberté venant d'ailleurs prend conscience brutalement du poids de son carcan et se montre capable de braver tous les interdits érigés en gardiens de la morale .
Une liberté qui tout à coup devient une exigence au mépris de tous les dangers pour certains .

L'alternance temporelle du récit permet d'aborder les subtilités de l'évolution des deux héros aux caractères très nuancés mais pourtant si unis.
C'est Eugène devenu adulte qui est le narrateur .
Peu à peu , les flashbacks vont livrer par bribes leurs secrets pour permettre le dénouement d'une intrigue des plus glaçantes !

Mais , si ce roman est un thriller , on en retient surtout la photo de cette époque utopique ou planante , contestataire ou insouciante.
Par moment, j'ai repensé au film "Good Morning England" quand le jeune Bill doit se bagarrer avec les ondes pour capter Jefferson Airplane ou les Beatles ! Atmosphère ? Parenthèse ?
Mais derrière , il y a toujours la vie et ses drames intemporels ceux-là.

Bien beau roman alliant comme toujours chez Ron Rash subtilité , force , délicatesse et poésie .
Il serait parmi mes préférés de cet auteur avec " Une terre d'ombre" et "Un pied au paradis "... oui , peut-être .
Mais en réalité , ayant lu tous les " Ron Rash" traduits , je les ai appréciés à des degrés divers peut-être mais tous m'ont plu .
Alors , à présent , bon courage pour évaluer l'objectivité de cet avis !
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♫ Vive le vent, vive le vent, vive le vent pleuré ♪
Hem, modérément sûr du refrain, d'un coup d'un seul.

Rash fait partie, à mes yeux, de ces auteurs sans surprise. Entendez par là qu'au mieux, il subjugue, au pire, il séduit.
Pour moi, ce sera la séduction siou'plaît. Pour la subjugation, on attendra le prochain.

On dirait que Bill et Eugène seraient deux frères assimilés à un jeu de quille.
On dirait que Ligeia, fraichement débarquée dans leur bled paumé, cristalliserait longtemps le souvenir ému de cet été 1969. Un être extraordinairement décomplexé et charismatique aux allures de chef de meute. Je vous laisse imaginer l'effet produit sur la fratrie par cette gamine envoûtante à la libido aussi débridée qu'une 103 SP sport kitée. Je m'adresse aux puristes, là, aux foufous de la vitesse, aux amateurs de sensations extrêmes.
Mais les souvenirs sont comme les caravanes face aux clébards par trop démonstratifs, ils passent.
Pour ce qui est de trépasser, le mystère reste entier quant à cette poignée d'ossements découverts sur la grève. Un jeu d'osselet morbide qui ravivera, des décennies plus tard, cette saison mémorable alors nimbée d'insouciance. Une parenthèse enchantée qui pourrait bien laisser, au final, comme un méchant goût d'amertume en bouche pour ces deux frangins aux trajectoires contrastées.

J'ai aimé. Pas adoré.
Au rayon des satisfactions, l'évolution des rapports entre ces deux gamins au contact de la désirable Ligeia. Un apprentissage aussi court qu'intense relaté avec tendresse et humanité.
Il y a du Dostoïevski chez Rash. En décrivant subtilement un personnage rongé par le doute, c'est Raskolnikov qu'il ressuscite.
Le récit est prenant, plutôt bien amené et joue formidablement sur une possible culpabilité qui fera douter le lecteur tout du long... ou presque.
Et c'est là que le bât blesse. Le point noir de compétition qui aura occasionné trois dépressions et huit départs anticipés chez Biactol, ce final ultra prévisible qui ne surprendra que les amnésiques, et encore.
Il n'y a rien de pire qu'une histoire bien ficelée qui tourne en eau de boudin. J'ai rien contre le boudin, qu'on se le dise, mais en fin de lecture et à haute dose, il se pourrait qu'il occasionne ballonnements et autres joyeusetés intestinales de la sorte, de quoi l'avoir mauvaise pendant pas mal de temps.

Par le vent pleuré, par la fin grandement désappointé.
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critiques presse (5)
Culturebox
15 décembre 2017
Par le vent pleuré", de l'écrivain américain Ron Rash, raconte l'histoire de deux frères marqués à jamais par la rencontre à l'adolescence d'une sirène perdue. L'Amérique des Appalaches, les années 60... Un nouveau roman magnifique et trépidant par l'auteur du "Chant de la Tamassee".
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaPresse
12 octobre 2017
Rash vient nous rappeler, comme l'a si bien écrit Stefan Zweig, qu'aucune faute n'est oubliée tant que la conscience s'en souvient.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeFigaro
21 septembre 2017
La découverte du corps d'une jeune femme disparue depuis des décennies force deux frères que tout oppose à se parler.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Culturebox
20 septembre 2017
Avec "Par le vent pleuré" (Seuil), le romancier américain Ron Rash raconte l'été 68, le fameux "Summer of love", à travers l'histoire de deux frères bouleversés par l'arrivée dans leur vie d'une jeune femme qui apporte avec elle le vent de liberté qui souffle sur l'Amérique.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeJournaldeQuebec
18 septembre 2017
Ron Rash faisant partie de nos écrivains chouchous, on a savouré cette histoire tragique, qui se déroule en grande partie dans les Appalaches des années 1960.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Durant la guerre du Vietnam , 26 800 000 jeunes américains furent à un moment ou à un autre susceptibles d'être appelés sous les drapeaux dans le cadre du recrutement sélectif.
Le critère était simple : la date de naissance .
On tirait au sort les jours de naissance , de 1 à 365 jusqu'à ce que le quota soit atteint .
L'ordre de tirage de votre date anniversaire déterminait votre ordre d'incorporation .
Ce tirage au sort était retransmis à la télévision.

(p. 29 ) note d' Isabelle Reinharez (traductrice )
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 J’avais prévu de rédiger mon mémoire sur [Thomas] Wolfe. Ma directrice de maîtrise m’en a dissuadé. « Wolfe est quasiment oublié de nos jours », a-t-elle objecté, ce qui me semblait une raison de plus pour le faire, afin qu’il ne soit pas oublié, ou seulement, comme l’avait écrit Wolfe lui-même, « par le vent pleuré ». 
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Nos salaires étaient équivalents à ceux que nous aurions touchés pour des emplois plus pénibles si nous avions bossé dans une équipe municipale d’entretien des espaces verts ou à la scierie locale. Que Grand-père nous ait engagés, Bill et moi, semblait une façon de réaffirmer ce qu’il avait déclaré à notre mère quand l’accident de chasse l’avait laissée veuve – qu’il prendrait soin d’elle et de nous deux. Grand-père était propriétaire de la maison où nous vivions, qu’il nous autorisait à habiter sans acquitter de loyer, toutes taxes et charges payées. Nos études supérieures, appareils dentaires, vêtements, et autres besoins quels qu’ils soient, seraient financés.
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- Allez, Eugene, a-t-il repris avec un petit rire. Ne me dis pas que tu n'as jamais bu quelques bières en cachette.
- Non, jamais.
- Même pas une ?
- Non.
- Mais alors, qu'est-ce que tu fous toute la journée ? s'est-il enquis, incrédule. Tu ne peux pas passer ton temps à lire et à écrire ! Tu ne joues pas au base-ball, tu ne sors pas avec des filles, et tu ne vas pas au ciné. Au moins, je me disais que tu devais picoler. A-t-on jamais vu un écrivain qui ne picole pas ?
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La plupart des gens choisissent généralement l'identité qui sera la leur pendant leur vie entre l'adolescence et leurs 25-30 ans. Là, durant cette période, ils expérimentent différents styles, différents modes de vie, de pensée. Ils pourront être punks, hippies, dandys ou métalleux, gauchistes ou réactionnaires. Mais à partir de 30 ans, tout se fige. Ils font un choix, et ne s'en éloignent jamais vraiment beaucoup.
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