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4,06

sur 325 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà, non, non, je n'ai pas abandonné Babelio, ni la lecture. Simplement j'ai été sélectionnée pour faire partie d'un jury du livre rentrée littéraire de septembre. Et donc, je lis beaucoup beaucoup, mais je n'ai pas le droit d'en parler pour le moment. Chut !!!

De même que pour celui-ci, j'ai dû attendre juillet pour en parler. Plus que jamais, je remercie mille fois la Maison Alma Editeur et Babelio, qui à travers la Masse Critique, m'ont permis de découvrir ce fabuleux livre, La Variante Chilienne de Pierre RAUFAST.

Pierre RAUFAST est un vrai conteur. Je rêve de l'avoir non loin de moi, pour que lors d'une rencontre, il me conte ses histoires, au coin du feu, ou en été, sur une terrasse avec bon petit vin.

Que d'émotion à la lecture de ces histoires, toutes plus imaginatives les unes que les autres. Et tout cela comme un conte. Merci Merci et encore Merci.
J'ai dévoré ce livre en une après-midi. Je l'ai lu avec un sourire continuel sur le visage. Cela faisait longtemps que je n'avais pas rencontré de vrai conteur. Il restera dans les annales.

Ce que j'ai aimé ? Dès le départ, Pierre RAUFAST nous mène en bateau. Ce que nous imaginons dès les premières pages n'est pas la réalité, notre imagination nous trompe ! Egalement, la façon dont il a su mélanger l'histoire propre des trois protagonistes dans les histoires que Florin conte tout au long du livre.

C'est sûr, je vais me plonger dans « la fractale des raviolis » avec délectation.

Si vous voulez passer un bon moment, alors plongez-vous dans ce livre sans plus attendre.
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Suite à un dramatique accident survenu durant son enfance, Florin vit seul et sans aucun souvenir. Il a passé plusieurs jours dans le coma et depuis ne ressent plus aucune émotion, donc comme les souvenirs sont tous liés à des émotions, il ne possède plus, ni les uns ni les autres.
Pour peupler sa vie et se rattacher à son passé, il remplit des bocaux avec des petits cailloux, chacun de forme et de texture différente, lui rappelant tel ou tel événement de sa vie.
Le roman débute avec Pascal qui vient s'installer pour les vacances d'été dans une maison de location près du village de Saint-Just-sur-Harmac dans la vallée perdue de Chantebrie.
Il est professeur et emmène avec lui Margaux, une de ses jeunes élèves, et fille d'un ami, qui fuit un passé douloureux. le père a accepté de lui confier sa fille car leurs relations posent problème et, lui-même, désire y voir plus clair dans sa vie.
Cette jeune fille, qui va bientôt avoir 18 ans, est totalement paumée.
Elle est persuadée d'être responsable de la mort accidentelle de sa mère (et donc du désamour de son père) alors qu'elle-même n'était qu'une toute petite fille au moment des événements. de plus, elle vient d'être totalement traumatisée par son voisin qui la harcelait et qu'elle pense avoir gravement blessée. Et du coup, les choses ne sont pas si simples pour elle...
Par chance, tous deux vont faire la connaissance de Florin.
Des liens d'amitié se tissent au fur et à mesure que les bouteilles de vin s'ouvrent, que les pipes sont bourrées et que les langues se délient, chacun racontant à son tour un peu de sa vie, tandis que le lapin aux olives mijote...
Mais Florin, grâce aux petits cailloux, a plein d'histoires à leur raconter. Je ne vous les dévoilerai pas pour vous laisser le plaisir de les découvrir !
Mais vous saurez enfin...
- pourquoi Jorge Luis Borges n'a jamais eu le Prix Nobel,
- comment faire disparaître un diamant,
- pourquoi une piscine peut finalement servir de potager,
- les habitants d'un village passer des années sous la pluie sans se douter qu'ailleurs...il fait soleil,
- un potier écouter la voix de Clovis dans ses vases
- et plein d'autres anecdotes dont une se passe au temps de Jeanne d'Arc, une autre dans un des cimetières d'une ville où sévissent des fossoyeurs sans foi ni loi...
Vous saurez aussi comment Florin, qui n'a pas d'argent, a acquis sa jolie maison ! Mais chut...

Ce jeune auteur est un formidable conteur qui nous entraîne dans son sillage et nous donne envie d'en savoir plus.
J'ai avalé le roman en deux soirs et j'ai quitté à regret les personnages...parce qu'ils sont réellement attachants et que beaucoup de non-dits subsistent.
Le lecteur ne peut pas s'empêcher d'imaginer une suite possible à leur rencontre !
Les anecdotes sont tantôt jubilatoires, dramatiques, incroyables ou totalement effroyables et l'auteur nous entraîne dans un roman complètement atypique.
J'ai aimé retrouver ce côté décalé que j'avais découvert dans "la fractale des raviolis".
Le roman se partage entre moments de tendresse, de poésie, et d'amitié, et cette rencontre entre trois personnages différents mais chacun meurtris à sa façon est totalement captivante.
Des extraits des petits carnets de Margaux, des poèmes, s'intercalent entre deux chapitres ou deux histoires.
Mais si cette lecture est plaisante, elle nous fait aussi réfléchir.
A-t-on en effet besoin pour être heureux de s'embarrasser du passé, d'être "esclave de ses souvenirs" ?
Voilà donc un petit rayon de soleil, à lire pour un pur moment poétique et plein de fantaisie...
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C'est l'été, Margaux et Pascal ont l'intention de se terrer à la campagne. La première, le bac en poche, fuit la police, son passé – proche et lointain – et le second, professeur de littérature, l'aide dans cette cavale à sens unique. Pas de drame facile ici, mais une rencontre qui marquera leurs esprits et leur quotidien : Florin, leur éphémère voisin, souffre d'une affection particulière, celle de ne pas ressentir la moindre émotion et, par là-même, de ne pas pouvoir fixer ses souvenirs. Pour contrecarrer cette triste malédiction, il récolte des cailloux au gré de sa vie ; chaque forme, chaque aspérité se fait le relai de sa mémoire. Une amitié essentielle se tisse et les cailloux révèlent petit à petit leurs secrets.

L'art des récits imbriqués est subtil et Pierre Raufast semble y exceller. Page après page, il nous emmène d'histoires incroyables en univers hostiles et, inlassablement, nous nous laissons emporter. La poésie tisse des ponts entre les chapitres et l'on épouse la rondeur d'un caillou ici, son tranchant là. Une piscine transformée en potager, un village noyé de pluie, un potier qui cherche à retrouver la voix de Clovis dans un vase, une bande qui détrousse les morts, une partie de cartes qui n'en finit pas… l'auteur nous emporte dans un doux brinquebalement qui nous parle d'amitié, d'amour, de mort, de culpabilité, de drames et de rêves. C'est beau, c'est tendre et c'est drôle.
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A quoi se résume une vie ? Quels sont les signes tangibles de ce que l'on a vécu ? Chacun de nous sait évoquer un souvenir d'enfance, de sa vie amoureuse, de son premier travail, sans autre support que la mémoire. Pour Florin, les choses sont différentes. Des bocaux de cailloux sont la preuve tangible de sa mémoire. le caillou est l' interrupteur sur lequel il va pouvoir s'appuyer pour mettre en lumière ses souvenirs.
Un été bucolique pendant lequel trois générations vont se raconter.

J'ai beaucoup aimé cette parenthèse estivale au cours de laquelle le lien se créé entre Margaux, Pascal et Florin, ce vieil homme du cru (je l'aurais très bien vu dans un roman de Serge Joncour) . Une période de vacance au cours de laquelle ils vont évoquer des souvenirs et partager outre des fragments mémoriels, des confidences salvatrices et de jolis moments où ils font bonne chère. Epicure, le partage, l'entraide, la transmission, la sérénité du lieu : l'essentiel est là. Une très belle histoire que j'ai beaucoup appréciée.
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"Les si sont des carrefours invisibles dont l'importance se manifeste trop tard."

Oh fan de lune, mais quelle merveille ce livre ! Et quelle imagination !

Vous aimez raconter les histoires Pierre Raufast et vous les racontez à merveille ; j'aime vous lire. C'est un immense plaisir pour moi que de vous retrouver avec La variante chilienne après vous avoir découvert avec La Fractale des raviolis, un de mes coups de coeur de cette année. Merci Pierre Raufast pour ce très bon moment de lecture, jubilatoire !

Une lecture touchante, drôle, étonnante, délicieuse, palpitante ...

Partez, vous aussi, à la découverte de tous ces joyeux personnages, aux aventures étonnantes, quasi improbables pour certaines.

Vous rencontrerez Florin, un épicurien "Désolé, ma cave est très modeste. le vin, je le bois. C'est dans mes globules qu'il se conserve le mieux" et un immense conteur, qui piège ses souvenirs dans des petits cailloux rangés précieusement dans des petits bocaux, et qui, les saisissant entre ses doigts, ravive ses instants passés et nous embarque dans de fabuleuses histoires pour notre plus grand plaisir.

Vous découvrirez Pascal, enseignant "la littérature. Les idées. Dans mon enfance, j'ai surtout lu des oeuvres du XIXe. [...] Je survis avec des gamins nés au XXIe siècle, du genre à confondre Russel Crowe et Bertrand Russel !", amoureux du vin et du tabac, et apprendrez à connaître Margaux, férue de poésie; elle traîne derrière elle quelques douloureux et tristes événements qui hantent ses souvenirs, si seulement ... "Les si hypothèquent un passé, Et volent un présent sclérosé." Elle a "l'impression que les malheurs passés hypothèquent les bonheurs futurs. Florin, lui peut jeter les cailloux indésirables. Il a de la chance. Mes souvenirs à moi sont des boulets que je traîne."

Il y aussi les amis de jeux de Florin, l'avocat qui possède un atout "inflexible" pour le plus bonheur de ces dames, le colonel et son hélicoptère employé à faire tomber les noix, et puis, Alphonse, l'érudit maîtrisant 14 langues mortes.

Sans oublier l'histoire de ce village sur lequel la pluie ne cesse de tomber et pour qui, le soleil devient un mythe, de ce diamant volatilisé, de cette piscine potager, de la Hire (le personnage du valet de coeur), et encore celle de ces fossoyeurs aux pratiques carrément douteuses, de ce Cercle des amateurs du ù à la cause absurde Les hommes ont le nez dans leurs causes. Ils ne perçoivent plus la vanité de leurs tourments. Les causes idéologiques sont pour moi un grand mystère....
Vous assisterez aussi à la plus longue partie de Capateros de tous les temps !
Alors n'hésitez pas, laissez vous happer par ces drôles d'histoires ! C'est un joyeux programme qui vous attend !

Ce magnifique bouquin rayonne de vie, il est une formidable aventure humaine; on s'y attache à ces joyeux lurons !

Il est aussi une belle réflexion sur le temps qui passe, sur le poids que prennent les souvenirs dans nos vies, et dont il faut parfois apprendre à se libérer afin de savourer pleinement le présent. "L'homme peut-il devenir heureux quand il a été malheureux toute sa vie ? Tout est ancrage. Il [nous] faut [nous] en défaire."

A savourer sans modération !
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Amenés par un concours de circonstances malheureuses à partager des vacances dans un coin perdu de la vallée de Chantebrie, Pascal et Margaux font la connaissance de Florin, vieil homme à l'étonnante incapacité de ressentir les émotions. Pour pallier à ce déficit émotionnel irréversible, Florin accumule des cailloux, de toute taille et forme, représentant chacun un souvenir précis. Entre deux verres de vins et deux bouffées de pipe, il va raconter aux deux voyageurs quelques anecdotes assez incroyables…

A chaque livre son mécanisme : une tentative de meurtre aux raviolis, une expédition à la recherche d'une baleine introuvable, un confessionnal propice aux confidence et ici, la mémoire défaillante d'un homme qui a toujours vécu sans être entravé par ses émotions. D'heureux hasards en phénomènes inexplicables, de trafics douteux en accidents improbables, ses histoires dépeignent une image loufoque et parfois grotesque de la vie humaine, sans aucune prétention, juste celle de faire rire et de divertir. Au milieu des histoires fantasques de Florin, Pascal le philosophe étale sa science et cite ses auteurs favoris, tout en revenant sur sa propre mésaventure malsaine, et Margaux, jeune intellectuelle innocente, bois les paroles des deux hommes en essayant d'oublier les péripéties qui l'ont amenée à s'enfuir dans cette vallée perdue.

Un bon cocktail pour un livre impossible à lâcher : des personnages attachants, des histoires rocambolesques, des réflexions philosophiques sur le poids du passé, quelques bonnes beuveries et bonnes bouffes – ça donne envie d'y être, c'est humain et agréable. Comme toujours, Pierre Raufast nous livre un roman érudit, où l'exactitude des recherches se mêle aux inventions pour combler les trous de l'Histoire – si vous aussi vous ignorez pourquoi Jorge Luis Borges n'a jamais reçu le Nobel, vous aurez ici une explication extrêmement plausible. L'imaginaire est encastré dans le réel, rendant le récit à la fois exotique et instructif pour le lecteur, lequel n'a plus d'autre choix que de poursuivre inlassablement sa lecture, jusqu'à la déception finale de la dernière page, qui laisse tant de questions en suspens… Parce que Pierre Raufast distille dans son récit de petites anecdotes, quelques noms encore inconnus dont l'histoire se retrouve dans un autre de ses livres : à nous d'être attentifs et de suivre les passerelles entre ses romans !

Un véritable plaisir de lecture, une échappée de pur bonheur ! J'ai dévoré La variante chilienne encore plus vite que les autres, il surpasse à mon avis La fractale des raviolis, La baleine thébaïde et Habemus Piratam.
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Ahhh, encore une belle lecture. Après les histoires en escaliers de la fractale des raviolis, voici un enchainement à la façon des cailloux du Petit poucet.
Margaux, adolescente qui vient de passer le bac, se cache sur le siège arrière de la voiture de son prof de philo. Ils s'installent dans une location, dans un village perdu.
Que fuient-ils ?
Les histoirs rebondissent, se répondent et nous font voyager dans le temps au rythme des petits cailloux de Florin, leur voisin. Des chapitres comme des pans de vie qui se dessinent sous nos yeux. Tout s'emboite, tout s'explique, rien de graveleux, ce n'est que jubilation.
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résumé: Pascal part s'isoler à la campagne avec sa jeune élève Margaux. Cet isolement n'a rien de sulfureux et ni de scandaleux à l'instar du célèbre roman de Nabokov. Margaux tente ainsi d'échapper à un douloureux moment récemment vécu, à se recentrer sur elle-même, par la littérature et la philosophie. Dans leur gîte campagnard, ils rencontrent alors Florin, dont le nom floral concorde bien avec le bouquet qu'est sa vie. L'histoire, les histoires, les amitiés et les sentiments s'ancrent à mesure que ce dernier caresse, palpe et se remémore sa vie à l'aide de cailloux, précieusement rangés.

le mot de la fin: Un ouvrage empreint d'humour, de poésie et d'une grande sensibilité. J'étais assise avec eux à écouter et vivre les moments de vie de Florin. Les références culturelles de Pascal sont autant de bonbons pour parfaire cette séance contée dont on se délecte. Un grand merci et un grand bravo à l'imagination, au formidable cerveau de cet auteur. Une chose est sûre, je m'en souviendrai.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Dans les premières pages, la référence à Lolita de Nabokov et le lien qu'en fait le protagoniste avec sa propre fuite, une adolescente cachée sous une couverture, m'a tout de suite refroidi.
Pascal, professeur de 57 ans et Margaux 17 ans tout juste bachelière, un gîte en pleine campagne, si un mal de dos ne m'avait pas contraint de rester au lit je serais passé à côté d'un bon livre. En continuant, je vous spoil un peu, le roman ne tourne pas autour de la relation entre eux.

L'un des premiers chapitres est le journal intime de Margaux, elle me paraît naïve, sans être idiote non plus, mais surtout ne manque d'amour car elle n'y mentionne aucun ami et son père semble distant avec elle. Je crains pour la suite. Florin, une autre personne âgée, sans rapport avec les deux autres, intervient rapidement dans l'histoire. Je n'ai pas accroché non plus, du moins au début car j'avais toujours en tête Lolita et il faut dire que sa première intervention ne lui rend pas hommage, des pages entières à parler de pipes et finir avec Pascal bourrées en train de pisser sur des vers luisants. On m'avait recommandé ce roman il y a quelques années pour sa profondeur et sa philosophie.

L'ennui ayant du bon, je continue. Bonne décision car enfin j'accroche avec ce petit vieux et ses cailloux, dans le chapitre dans lequel il raconte son adolescence et son manque de sentiments à la suite d'un accident m'a touché. Je le voyais comme un vieux pervers jusqu'à cette phrase « Là, dans cette bibliothèque, il apprit donc le monde des adultes. A la manière des livres. » Enfin ce passage fût un matelas émotionnel inversé pour moi, car à la page suivante je désenchante en lisant « Il découvrit avec elle le processus de reproduction sexuée et ses variantes récréatives ». Elle est la bibliothécaire plus âgée que lui à une semaine du bac. Ce n'est pas l'acte en soi qui me pose un problème mais plutôt la relation entre une personne d'autorité et ayant plus de maturité jouant avec l'innocence d'autrui. Mes craintes ressurgissent.

Je vous passe le détail du chapitre par chapitre, ce que je viens d'écrire représente un peu moins du premier tier, je n'aime pas gâcher les intrigues, et pour faire court ce sont vraiment les seuls passages qui m'ont dérangé mais je tenais à écrire mon ressenti sur le coup. Je ne suis resté indifférent devant aucunes des histoires du roman, et mes craintes du début se sont changées en peur d'une fin tragique après la lecture du Colonel et de l'érudit.

En touchant ses cailloux, Florin raconte plusieurs destins, tous mêlés au sien, les chapitres courts et finissent souvent par un léger suspens, mais quand même suffisamment pour me donner envie de continuer et me retrouver avec les yeux rouges le lendemain et le coeur plein d'émotions. La dynamique est bonne entre les ces récits, le retour au la narration de Pascal et les quelques bouts du petit carnet de Margaux, tout évolue à un bon rythme.

Le roman comporte un grand nombre de références littéraire, sans en devenir un étalage inutile, elles sont bien amenées et donne un point de réflexion intéressantes si vous les avez mais ne sont pas frustrantes si ce n'est pas le cas. Je relirais probablement ce livre dans quelques années, après avoir comblé quelques lacunes en classique. Au pire, je pourrais accusez Pierre Raufast si ma Pile à Lire dépasse le sommet des Alpes.

Les dernières lignes lues, j'en garde un bon souvenir, l'exercice de style de l'auteur a plus que comblé mes attentes, j'en ai même oublié les réticences que j'avais dans les premières pages, maintenant je n'ai qu'une envie, le partager.
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Si j'avais été moyennement convaincue par son premier roman « La fractale des raviolis », je dois dire que j'ai été agréablement surprise par ce second opus.

Ici, l'auteur choisi comme fil conducteur de ses histoires les petits cailloux de Florin.

De très agréables histoires à lire et à découvrir, avec pour toile de fond des réflexions sur la mémoire.

L'image que je retiendrai :

Celle des petits cailloux tous mélangés, quel dommage !

Une citation :

« J'ai l'impression que les malheurs passés hypothèquent les bonheurs futurs. Florin, lui, peut jeter les cailloux indésirables. » (p.208)
Lien : http://alexmotamots.wordpres..
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