Ce second tome regroupe une vingtaine de récits d'évasions, extraits d'ouvrages publiés par les fuyards ou par des témoins. Comme dans le premier tome, c'est ici l'extrait le plus long (environ 110 pages) qui m'a le plus plu, à savoir "Colditz" tiré d'un livre de
Patrick R. Reid (publié sous le même titre dans sa traduction française). L'auteur y raconte comment des soldats prisonniers de guerre dans une forteresse médiévale située en Allemagne ont régulièrement cherché à s'en évader, une partie d'entre eux avec succès. Pour eux, quitter ce pays en guerre fut souvent plus difficile que franchir les murailles, fossés, et barrières de barbelés entourant leurs geôles.
L'un des récits raconte comment 300 000 soldats (britanniques pour la plupart, mais aussi français) furent évacués de la poche de Dunkerque en mai 1940, lors de l'opération Dynamo. Ce passage m'a beaucoup déçu. Il manque de clarté, mêlant alternativement et sans transitions les histoires d'individus pris isolément et quelques rares visions d'ensemble.
Je vais déposer ces ouvrages dans une boite à livres voisine, de préférence une autre que celle où je les ai empruntés, pour leur permettre de mieux tourner.