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Cet album est un bijou, tant au niveau des graphismes que du scénario : il fait vibrer !
On retrouve la mythologie d'origine (qui manque dans les derniers albums, on va pas se mentir) et ca fait du bien !
En prime, il peut presque se lire sans trop connaître la saga.
L'album a un goût de reviens-y, mais c'est normalement un one-shot... bien dommage...
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Le Thorgal de robin Recht !
Je ne vais pas mentir, je n'ai jamais lu Thorgal. Alors impossible de me lancer dans une comparaison.
Je viens donc en novice découvrir ce héros mythique venu du froid.

Visuel

La couverture est somptueuse.
Quant à l'intérieur... , j'ai aimé le trait de crayon, très fin, La colorisation est réussie. Les dessins collent parfaitement à l'histoire, expressifs et rapides sur les combats, plus doux sur les moments heureux, et parfois sans textes, les dessins parlent d'eux-mêmes.

Scénario

Nous découvrons un Thorgal vieillissant, pleurant la mort de sa femme adorée Aaricia; un moment de grande vulnérabilité, de faiblesse propice à Nidhogg, le serpent, qui lui offre l'anneau d'Ouroboros en lui procurant l'espoir de retrouver sa bien aimée.
Thorgal ne peut résister bien longtemps, passe l'anneau à son doigt et fait un bond dans le passé.
Nidhogg est l'emblème de la civilisation nordique. Plein de force et de grâce, il est féroce et destructeur. Il est "Celui qui apporte la désolation", et ce geste de sa part n'est nullement un cadeau. Il est le Mal réincarné. Autant dire que Thorgal a pactisé avec le diable.

Mon avis

Voici un univers que j'apprécie, mythologie nordique, pays de grand froid, personnages héroïques,...
L'album offre une histoire complète qui ne nécessite nullement de connaître la série.
Le scénario m'a convaincu. Il a le goût des récits mythologiques, une sorte de mythe de Faust à la sauce Viking, un récit intemporel, retrouver celle que l'on a aimé quitte à pactiser avec le diable. Un sujet plus profond qu'il n'y paraît et une fin assez cruelle qui questionne. J'aurais aimé une suite mais il n'y en a pas. Alors, on tourne et on retourne l'histoire dans sa tête...
Une belle approche de l'univers de Thorgal pour les novices comme moi et un album de plus pour les fans !

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Au revoir mon amour / La vie n'est pas finie.
Thorgal, héros scandinave, blanchi sous le harnais, est devenu vieux et d'autant plus diminué qu'Aaricia, sa femme adorée, vient de mourir. Profitant de son désarroi, Nidhogg, serpent mythique et mal incarné, lui propose l'anneau d'Ouroboros qui permettrait de remonter le temps et de retrouver Aaricia. La tentation du serpent est puissante et Thorgal y succomberait mais les risques de distorsion et de modification des destinées sont patents. Pour étreindre une chimère, le viking légendaire peut changer le cours du temps, à son corps défendant. Nidhogg en siffle déjà d'aise et de satisfaction.
Réfractaire à la série princeps créée en 1977 qui avait fini par se déliter au fil de parutions insipides et indigestes, le lecteur pouvait craindre une énième déception avec l'apparition d'une nouvelle série dérivée, "Thorgal Saga". le concept est connu : une histoire unique réalisée par un auteur différent. Robin Recht s'attaque de belle manière à la célèbre bédé franco-belge d'heroic fantasy. Scénariste et dessinateur, il place d'emblée la barre très haut. Pour le premier tome du spin-off, "Adieu Aaricia", Robin Hecht, auteur talentueux jusqu'à lors un peu dispersé, produit ici une oeuvre majeure magistralement servie par la mise en couleur de Gaétan Georges. Les 108 pages se parcourent avec un plaisir croissant qui ne retombe jamais. La fluidité de la mise en page, les cadrages en contre-plongée, le dessin fouillé et expressif, la force des couleurs emmènent le héros meurtri et le lecteur abasourdi à l'orée d'une tragédie abyssale. Thorgal doit aller puiser jusqu'aux tréfonds de son humanité, l'amour d'Aaricia, pour contrecarrer et amoindrir les conséquences liées à la perfidie du serpent tentateur. La variation du pacte faustien est une belle pépite.
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La première chose qui frappe lorsque l'on a cette bande dessinée entre les mains, c'est la beauté de l'objet. Cette cover bleuté, sombre, rehaussée par le bronze/doré de la typo… est juste splendide, et tellement adaptée à cet adieu…

Et tout est à l'avenant. L'idée de ce scénario, qui s'avère finalement nous proposer une sorte d'uchronie dans l'univers de Thorgal, est particulièrement bien fichue ! Cela permet de revenir sur des épisodes survenus dans la jeunesse de notre héros, parfois simplement évoqués au détour d'une page dans l'une des aventures, et de nous en proposer une version réorganisée, revisitée, réinventée.

Notre héros fait peine à voir, privé qu'il est de l'amour de sa vie. On relit le conflit avec Gandalf le fou sous un autre angle ; on découvre un personnage que je ne crois pas qu'on aie déjà eu l'occasion de le croiser, Skraeling-la-noire. Tout cela a du souffle, et nous emmène dans ce grand nord qui est aussi l'un des marqueurs de la série.

Scénaristiquement, donc, c'est solide. Visuellement, c'est beau. Il n'y a pas de redites, seulement des réinterprétation et des compléments. Bref, la promesse est magnifiquement tenue ! Hâte, désormais, de voir où les prochains épisodes de Thorgal saga nous emmèneront…

Et vous, êtes-vous prêts à vous embarquer pour cette nouvelle aventure, et à vous joindre au cortège funéraire d'Aaricia ?
Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..
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J'ai lu cette bd sans aucune attente particulière et je n'ai lu aucun tome de la saga d'origine. J'ai beaucoup aimé l'univers, et le thème de voyage dans le temps m'a tout de suite plus. Thorgal se retrouve à faire face à une version de lui jeune, qu'il va accompagner dans sa quête. La quête d'apprentissage et le questionnement de la morale et des émotions sont très intéressants et donnent de la profondeur à leurs aventures.
C'est une très bonne découverte pour moi, et je me replongerais avec plaisir dans cet univers !
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Thorgal, au crépuscule de sa vie, doit dire adieu à sa bien-aimée Aaricia qui part pour son dernier voyage. Cette ultime séparation lui fend le coeur, moment rêvé pour le serpent Nidhogg pour se repaître de son malheur et lui proposer l'anneau d'Ouroboros, capable de retourner dans le passé. Revoir Aaricia est tentant mais Nidhogg n'est pas connu pour sa gentillesse...

Thorgal Saga est un nouveau concept qui va donner la main à différents auteurs pour proposer leur vision de notre viking. Sous forme d'aventure en tome unique il enrichira l'univers de Thorgal.
Pour initier ce projet, Robin Recht créée un Thorgal vieux. Toujours vaillant mais perclus par les rhumatismes et à la vue qui baisse. Aaricia semble être morte de vieillesse ou de maladie, et c'est seul qu'il lui dit adieu selon la tradition viking, sur le lieu de leur enfance. le chagrin va le faire tomber dans le piège du dieu serpent dont la perfidie n'a pas d'égal. Et son destin va s'en trouver modifié.
Une idée audacieuse parfaitement maîtrisé de bout en bout et qui offre de l'aventure sans jamais trahir l'univers ou les personnages. L'intrigue prend le temps de se mettre en place et de développer ses personnages qui deviennent vite attachants. Je trouve que même ce colérique Gandalf est bien approfondi, avec une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît et un rôle majeur dans cette histoire.
Le dessin est parfait, dans une belle ligne qui se rapproche des albums de la série mère tout en s'appropriant les personnages et les décors.
Je n'ai rien à redire à cet album de grande qualité, pour tous les amoureux de Thorgal : foncez!
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Thorgal, c'est d'abord de la nostalgie. Celle des années d'insouciance à l'adolescence ou jeune adulte. Et puis j'ai cessé de suivre la série.

Alors au moment d'ouvrir ce premier tome de Thorgal Saga, oeuvre de Robin Recht, il y a forcément un peu d'émotion, mais aussi la crainte de ne pas retrouver ce qui me plaisait dans la saga d'origine.

Et c'est au final une excellente surprise. C'est à la fois classique, fidèle à l'esprit de la série, et en même temps novateur - dans des proportions raisonnables - par la longueur du récit (une centaine de pages) et par le retour de Thorgal dans le passé. le "twist" est classique, et bien sûr, le héros qui se rencontre dans son passé entraîne des modifications du futur. L'intérêt est plutôt de revisiter le mythe Thorgal, d'explorer plus avant sa personnalité.

Difficile d'en dire plus.
Mais contrairement à ce que je craignais, l'expérience m'a plu et j'attends déjà la suite. Sans compter que je vais me replonger avec plaisir dans la saga originelle !
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« Les fils du destin sont fragiles, Thorgal Aegirsson, aucun mortel n'a le droit de jouer avec. »

Comme beaucoup d'autres grands héros de la bandes dessinées franco-belge ces dernières années, Thorgal a lui aussi le droit à une nouvelle collection hommage par des auteurs et dessinateurs modernes, ayant grandi en lisant les aventures du viking.

C'est le talentueux Robin Recht qui a la lourde tâche d'ouvrir la danse avec ce premier album qui va tout de suite frapper très fort en annonçant dès le titre la mort de la femme du héros. Celui-ci est vieillissant et perd toute raison de vivre suite au décès de l'amour de sa vie… Désespéré, il acceptera un marché du fourbe dieu serpent Nídhögg qui lui permettra de voyager dans le temps pour revivre sa jeunesse. Mais le prix à payer sera terrible.

Si le « voyage temporel » n'est pas un ressort scénaristique que j'apprécie particulièrement, à la fois trop facile car vu et revu, mais aussi bien trop difficile pour éviter les incohérences, il faut dire que cette fois je ne suis pas déçu. L'aventure tient la route et nous propose un scénario fantastique, épique, sombre, tragique et mélancolique. Une véritable saga nordique en somme !

Concernant la partie graphique, le dessin de cette BD est magnifique. Ne cherchant pas à se démarquer de l'oeuvre originale, elle ne déstabilisera donc pas les lecteurs qui pourront retrouver leur héros sans crainte.

Un hommage des plus réussis, mais qui est bien plus que cela en proposant une véritable aventure de Thorgal, qui aurait toute sa place dans la collection principale.
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Le concept de Thorgal Saga, c'est d'inviter un auteur ou autrice à revisiter la mythologie de Thorgal. Un genre de fan-fic très pro, quoi ;-)

On renoue donc ici avec les tout premiers tomes de Thorgal, avec le plus grand plaisir (le frisson en revoyant l'anneau des suppliciés...)
Âgé de plus de 70 ans, Thorgal pleure la mort d'Aaricia. Quand le serpent Niddhog, son éternel ennemi, lui propose un anneau qui lui permettrait de remonter le temps et de revoir sa bien-aimée. Incapable de résister, le voici catapulté à l'époque de son enfance. Au moment où Aaricia et son amie Solveig découvrent sur une plage la barque de Vigrid... Sauf que c'est une autre réalité et que rien ne se passe comme il devrait.
Thorgal est confronté à son "moi" enfant, traversé de rage et d'envie de combattre. Il se souvient que son amour pour Aaricia était plus fort que tout, et l'a sauvé de sa propre haine et de la violence qui est le lot commun des vikings. Mais que se passerait-il s'il faisait d'autres choix ?

L'immersion dans l'univers Thorgallien est très réussie et on retrouve avec plaisir les personnages originels de la saga. Quelques un des ajouts, comme l'ancienne esclave noire, redoutable combattante, sont très bien trouvés.
Le voyage dans le temps, thématique récurrente de la saga, est ici employé pour nous inviter à réfléchir sur la destinée, le libre-arbitre et le pouvoir salvateur de l'amour.
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En refermant l'album, on ne peut qu'être partagé.e...
Une partie douloureuse due à la fin extrêmement amère ( que j'ai craint un instant encore plus cruelle ); Thorgal en bave réellement et la jubilation de Niddhog devant la douleur du héros fait très mal!

Cette partie douloureuse anesthésie pendant quelques temps la partie enthousiasmée... Car oui, il y a de quoi être enthousiaste! L'esprit de la série originale est respecté d'une telle manière, qu'on a l'impression d'être soi-même projeté dans le temps et de lire l'un des vieux albums à histoire complète du duo Van Hamme-Rosinski, comme Les trois vieillards du pays d'Aran, le maître des montagnes et la Gardienne des clés. Je cite ces trois-là puisque l'on retrouve le thème du voyage dans le temps que fait ici Thorgal via l'anneau de Niddhog...

Le vieux thème du "Et si?..." est très bien traité, avec cette trame temporelle subtilement altérée par Niddhog, que le vieux Thorgal va aider, à son corps défendant, à modifier encore plus. On ressent un certain plaisir à voir cheminer côte à côte les deux Thorgal, le jeune et le vieux, l'impétueux et le fatigué, avec quelques rares traits d'humour.

Skraeling la vigoureuse guerrière noire est un beau personnage, peut-être plus dans l'esprit de l'univers de Conan le Barbare que celui de Thorgal, mais ces deux mondes sont suffisemment proches pour que cela passe impeccablement, surtout durant la grande scène de bataille vers la fin, où le vieux Thorgal ne peut rien faire d'autre que protéger sa bien-aimée enfant du tumulte sanglant qui les entoure. Comme Kriss, Skraeling est puissante et ambivalente, mais bien plus sympathique, cela rend la séparation avec elle d'autant plus triste!

Par contre, les fans d'Aaricia resteront sur leur fin: on la voit peu et son rôle se réduit littéralement à celui de princesse en détresse; quelque part, pour un album qui porte son nom, censé être dédié à elle et l'amour que Thorgal et elle se portaient, c'est dommage! J'aurais aimé que pour le coup Robin Recht se détache un peu plus de l'esprit de la série originale, où Aaricia était déjà souvent enlevée ou impuissante face aux évènements...

Au passage, le dessin de Aaricia, un peu trop poupine à mon goût, fait partie de ce qui permet de dire que Rosinski n'est pas à la plume, tout comme son père, Gandalf-le-Fou, qui m'a paru ici ici bien moins antipathique et égoïste que dans la série originale... une vision différente, intéressante, justifiée selon moi par la fin.
Mais si le dessin de ces deux personnages m'a paru un peu faible, ce n'est pas le cas du reste : les paysages sont grandioses, Thorgal dans ses deux incarnations est très réussi, les batailles épiques et les magnifiques clairs-obscurs, très "rosinskiens", nous rappellent que l'histoire est sombre, entre calme trompeur et action de feu et sang, se terminant avec un goût de cendres... Mais une fois refroidie, la cendre est douce. Maigre consolation? Consolation tout de même.



Bref, surtout pour les fans, mieux vaut s'armer de courage, se préparer à un mélange à la fois infiniment respectueux pour le déroulement de l'histoire, et totalement iconoclaste dans sa fin... Un âcre délice!
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