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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Thorgal revient mais sous une autre forme, celle d'une saga racontée à chaque tome par un auteur différent. On va commencer par Robin Recht qui se penche sur la belle Aaricia, la compagne de Thorgal qui a bien vieillie depuis.

Pour rappel, Thorgal existe depuis près de 40 ans. J'ai grandi avec lui au large de son île scandinave à bord d'un drakkar viking. Je l'ai vu évoluer au fil des années. Il a même exploré le Nouveau Monde bien avant Christophe Colomb au fameux pays Qâ.

Le cocktail du succès ? Un mélange entre mythologie nordique et science-fiction puisque Thorgal est un extra-terrestre. le duo Rosinski-Van Hamme a laissé la place à une nouvelle génération d'auteurs qui ont pris la relève pour le meilleur et pour le pire avec trois spin-off sur 25 albums en une décennie. Il y a eu incontestablement une surexploitation commerciale qui n'a pas ravi les fans de la première heure et c'est le moins qu'on puisse dire.

Avec ce nouveau concept, chaque auteur va donner sa vision personnelle du mythe thorgalien. C'est un peu ce qui se passe actuellement sur la série consacrée à Conan le Barbare. D'ailleurs, Robin Recht avait signé l'un de mes titres préférés à savoir « La fille du géant de sel » où son traitement m'avait littéralement scotché d'extase. C'est le digne successeur d'un certain Alex Alice.

On peut dire sans rien dévoiler que notre auteur commence très fort avec une prise de risque assez audacieuse qui mènera loin. Je suis plutôt preneur et même acheteur. Thorgal, c'est comme une bible pour moi. Oui, j'ai été convaincu par cette relance de la série. Robin Recht a su donner une dimension supplémentaire au récit de notre héros.

A noter sur la forme un grand format inédit ce qui change de l'habituel. Par ailleurs, le graphisme est sombre et dynamique avec un trait semi-réaliste qui convient parfaitement au récit. C'est efficace avec une belle sensation de fluidité. Les dessins explosent littéralement chaque page et les personnages sont suffisamment nuancés pour ne pas être caricaturaux et capter notre attention. Les planches de dessins sont d'une rare beauté et d'une finesse exquise. La colorisation est également très réussie.

Un mot pour dire que la conclusion de ce récit est absolument magnifique. C'est sans doute le meilleur final de toute la saga. J'ai rarement été aussi subjugué. Bon, c'est 5 étoiles.

En résumé, c'est une lecture qui offre une réelle plus-value par rapport à un personnage devenu un mythe. C'est un bel hommage et même un très bon travail ! Un régal pour les yeux, un must pour les collectionneurs et fan de Thorgal. Une BD à acheter les yeux fermés et à dévorer sans hésitation !
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Thorgal, au crépuscule de sa vie, doit dire adieu à sa bien-aimée Aaricia qui part pour son dernier voyage. Cette ultime séparation lui fend le coeur, moment rêvé pour le serpent Nidhogg pour se repaître de son malheur et lui proposer l'anneau d'Ouroboros, capable de retourner dans le passé. Revoir Aaricia est tentant mais Nidhogg n'est pas connu pour sa gentillesse...

Thorgal Saga est un nouveau concept qui va donner la main à différents auteurs pour proposer leur vision de notre viking. Sous forme d'aventure en tome unique il enrichira l'univers de Thorgal.
Pour initier ce projet, Robin Recht créée un Thorgal vieux. Toujours vaillant mais perclus par les rhumatismes et à la vue qui baisse. Aaricia semble être morte de vieillesse ou de maladie, et c'est seul qu'il lui dit adieu selon la tradition viking, sur le lieu de leur enfance. le chagrin va le faire tomber dans le piège du dieu serpent dont la perfidie n'a pas d'égal. Et son destin va s'en trouver modifié.
Une idée audacieuse parfaitement maîtrisé de bout en bout et qui offre de l'aventure sans jamais trahir l'univers ou les personnages. L'intrigue prend le temps de se mettre en place et de développer ses personnages qui deviennent vite attachants. Je trouve que même ce colérique Gandalf est bien approfondi, avec une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît et un rôle majeur dans cette histoire.
Le dessin est parfait, dans une belle ligne qui se rapproche des albums de la série mère tout en s'appropriant les personnages et les décors.
Je n'ai rien à redire à cet album de grande qualité, pour tous les amoureux de Thorgal : foncez!
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Thorgal, c'est d'abord de la nostalgie. Celle des années d'insouciance à l'adolescence ou jeune adulte. Et puis j'ai cessé de suivre la série.

Alors au moment d'ouvrir ce premier tome de Thorgal Saga, oeuvre de Robin Recht, il y a forcément un peu d'émotion, mais aussi la crainte de ne pas retrouver ce qui me plaisait dans la saga d'origine.

Et c'est au final une excellente surprise. C'est à la fois classique, fidèle à l'esprit de la série, et en même temps novateur - dans des proportions raisonnables - par la longueur du récit (une centaine de pages) et par le retour de Thorgal dans le passé. le "twist" est classique, et bien sûr, le héros qui se rencontre dans son passé entraîne des modifications du futur. L'intérêt est plutôt de revisiter le mythe Thorgal, d'explorer plus avant sa personnalité.

Difficile d'en dire plus.
Mais contrairement à ce que je craignais, l'expérience m'a plu et j'attends déjà la suite. Sans compter que je vais me replonger avec plaisir dans la saga originelle !
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« Les fils du destin sont fragiles, Thorgal Aegirsson, aucun mortel n'a le droit de jouer avec. »

Comme beaucoup d'autres grands héros de la bandes dessinées franco-belge ces dernières années, Thorgal a lui aussi le droit à une nouvelle collection hommage par des auteurs et dessinateurs modernes, ayant grandi en lisant les aventures du viking.

C'est le talentueux Robin Recht qui a la lourde tâche d'ouvrir la danse avec ce premier album qui va tout de suite frapper très fort en annonçant dès le titre la mort de la femme du héros. Celui-ci est vieillissant et perd toute raison de vivre suite au décès de l'amour de sa vie… Désespéré, il acceptera un marché du fourbe dieu serpent Nídhögg qui lui permettra de voyager dans le temps pour revivre sa jeunesse. Mais le prix à payer sera terrible.

Si le « voyage temporel » n'est pas un ressort scénaristique que j'apprécie particulièrement, à la fois trop facile car vu et revu, mais aussi bien trop difficile pour éviter les incohérences, il faut dire que cette fois je ne suis pas déçu. L'aventure tient la route et nous propose un scénario fantastique, épique, sombre, tragique et mélancolique. Une véritable saga nordique en somme !

Concernant la partie graphique, le dessin de cette BD est magnifique. Ne cherchant pas à se démarquer de l'oeuvre originale, elle ne déstabilisera donc pas les lecteurs qui pourront retrouver leur héros sans crainte.

Un hommage des plus réussis, mais qui est bien plus que cela en proposant une véritable aventure de Thorgal, qui aurait toute sa place dans la collection principale.
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Thorgal Saga invite des auteurs de talent à venir raconter et enrichir, le temps d'un one shot, le destin de l'enfant des étoiles.
Pour ce premier tome, Robin Recht commence très fort en illustrant un héros vieillissant qui vient de perdre Aaricia. Complètement cassé, il ne pense pas pouvoir vivre sans elle. Quant tout à coup, surgit Nidhogg, le perfide serpent. Il lui propose d'utiliser l'anneau d'Ouroboros afin de le ramener dans le passé. Bien que l'offre soit alléchante, Thorgal refuse dans un premier temps mais face à son chagrin, il ne peut résister. le voilà plongé dans son passé, un passé un rien différent…
Après Lucky Luke, Blueberry et bientôt les Schtroumpfs voilà que la série à succès des éditions du Lombard plonge à son tour dans un album vu par un auteur étranger à cette bd.
Franchement c'est une grande réussite ! En effet, on ressent directement que Robin Recht maîtrise le sujet tout en proposant une conclusion inattendue qui va tout changer! Graphiquement, on ne peut qu'admirer les planches de l'auteur et plus particulièrement celle où on voit le bateau en flammes s'enfoncer dans les eaux, magnifique et touchante à la fois.
Ce premier one-shot plaira donc à coup sûr aux fans de la famille Aegirsson.
Le second paraîtra en 2024 et sera réalisé par Fred Duval et Corentin Rouge.

À noter la version collector, contient un frontispice signé par l'auteur ainsi qu'un superbe making off.
Merci à mon libraire de m'avoir vendu le dernier dispo en vitrine même si j'ai du batailler un peu... :)
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Adieu Aaricia (2023) est une bande dessinée de Robin Recht. C'est le premier tome de Thorgal Saga, série dérivée de la saga culte créée par Jean van Hamme et Grzegorz Rosinski.
Aaricia a rendu son dernier souffle et laisse Throgal éperdu de douleur. Il se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. La tentation de revoir sa bien-aimée... Un album magnifique et émouvant qui déconstruit le mythe tout en respectant l'esprit des premiers tomes de la série.
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Au revoir mon amour / La vie n'est pas finie.
Thorgal, héros scandinave, blanchi sous le harnais, est devenu vieux et d'autant plus diminué qu'Aaricia, sa femme adorée, vient de mourir. Profitant de son désarroi, Nidhogg, serpent mythique et mal incarné, lui propose l'anneau d'Ouroboros qui permettrait de remonter le temps et de retrouver Aaricia. La tentation du serpent est puissante et Thorgal y succomberait mais les risques de distorsion et de modification des destinées sont patents. Pour étreindre une chimère, le viking légendaire peut changer le cours du temps, à son corps défendant. Nidhogg en siffle déjà d'aise et de satisfaction.
Réfractaire à la série princeps créée en 1977 qui avait fini par se déliter au fil de parutions insipides et indigestes, le lecteur pouvait craindre une énième déception avec l'apparition d'une nouvelle série dérivée, "Thorgal Saga". le concept est connu : une histoire unique réalisée par un auteur différent. Robin Recht s'attaque de belle manière à la célèbre bédé franco-belge d'heroic fantasy. Scénariste et dessinateur, il place d'emblée la barre très haut. Pour le premier tome du spin-off, "Adieu Aaricia", Robin Hecht, auteur talentueux jusqu'à lors un peu dispersé, produit ici une oeuvre majeure magistralement servie par la mise en couleur de Gaétan Georges. Les 108 pages se parcourent avec un plaisir croissant qui ne retombe jamais. La fluidité de la mise en page, les cadrages en contre-plongée, le dessin fouillé et expressif, la force des couleurs emmènent le héros meurtri et le lecteur abasourdi à l'orée d'une tragédie abyssale. Thorgal doit aller puiser jusqu'aux tréfonds de son humanité, l'amour d'Aaricia, pour contrecarrer et amoindrir les conséquences liées à la perfidie du serpent tentateur. La variation du pacte faustien est une belle pépite.
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Enfin un très très bon album dans ma collection ! Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti tant de joie à retrouver mon héros préféré. C'est donc un "one shot" qui reprend tous les éléments tant appréciés de cette série : la mythologie et les dieux, l'amour de Thorgal pour Aaricia et leurs mésaventures, la Fantasy et les diverses possibilités de leur destin. Nos héros sont désormais vieillis et l'auteur offre à Thorgal la possibilité d'un dernier voyage dans le temps pour retrouver la petite fille aux perles, mais faut-il qu'il guide celui qu'il était enfant à dépasser ses colères et ses frustrations pour devenir l'adulte paisible et courageux qu'il deviendra. La magie et les émotions contradictoires jalonnent le scénario bien construit et cohérent avec l'entièreté du récit de Thorgal pour un dénouement inattendu. Un très très bel album que Robin Recht place dans la digne lignée de la série originelle. J'attends donc avec impatience la suite de la saga, nouvelle série à venir.
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Le Thorgal de robin Recht !
Je ne vais pas mentir, je n'ai jamais lu Thorgal. Alors impossible de me lancer dans une comparaison.
Je viens donc en novice découvrir ce héros mythique venu du froid.

Visuel

La couverture est somptueuse.
Quant à l'intérieur... , j'ai aimé le trait de crayon, très fin, La colorisation est réussie. Les dessins collent parfaitement à l'histoire, expressifs et rapides sur les combats, plus doux sur les moments heureux, et parfois sans textes, les dessins parlent d'eux-mêmes.

Scénario

Nous découvrons un Thorgal vieillissant, pleurant la mort de sa femme adorée Aaricia; un moment de grande vulnérabilité, de faiblesse propice à Nidhogg, le serpent, qui lui offre l'anneau d'Ouroboros en lui procurant l'espoir de retrouver sa bien aimée.
Thorgal ne peut résister bien longtemps, passe l'anneau à son doigt et fait un bond dans le passé.
Nidhogg est l'emblème de la civilisation nordique. Plein de force et de grâce, il est féroce et destructeur. Il est "Celui qui apporte la désolation", et ce geste de sa part n'est nullement un cadeau. Il est le Mal réincarné. Autant dire que Thorgal a pactisé avec le diable.

Mon avis

Voici un univers que j'apprécie, mythologie nordique, pays de grand froid, personnages héroïques,...
L'album offre une histoire complète qui ne nécessite nullement de connaître la série.
Le scénario m'a convaincu. Il a le goût des récits mythologiques, une sorte de mythe de Faust à la sauce Viking, un récit intemporel, retrouver celle que l'on a aimé quitte à pactiser avec le diable. Un sujet plus profond qu'il n'y paraît et une fin assez cruelle qui questionne. J'aurais aimé une suite mais il n'y en a pas. Alors, on tourne et on retourne l'histoire dans sa tête...
Une belle approche de l'univers de Thorgal pour les novices comme moi et un album de plus pour les fans !

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En refermant l'album, on ne peut qu'être partagé.e...
Une partie douloureuse due à la fin extrêmement amère ( que j'ai craint un instant encore plus cruelle ); Thorgal en bave réellement et la jubilation de Niddhog devant la douleur du héros fait très mal!

Cette partie douloureuse anesthésie pendant quelques temps la partie enthousiasmée... Car oui, il y a de quoi être enthousiaste! L'esprit de la série originale est respecté d'une telle manière, qu'on a l'impression d'être soi-même projeté dans le temps et de lire l'un des vieux albums à histoire complète du duo Van Hamme-Rosinski, comme Les trois vieillards du pays d'Aran, le maître des montagnes et la Gardienne des clés. Je cite ces trois-là puisque l'on retrouve le thème du voyage dans le temps que fait ici Thorgal via l'anneau de Niddhog...

Le vieux thème du "Et si?..." est très bien traité, avec cette trame temporelle subtilement altérée par Niddhog, que le vieux Thorgal va aider, à son corps défendant, à modifier encore plus. On ressent un certain plaisir à voir cheminer côte à côte les deux Thorgal, le jeune et le vieux, l'impétueux et le fatigué, avec quelques rares traits d'humour.

Skraeling la vigoureuse guerrière noire est un beau personnage, peut-être plus dans l'esprit de l'univers de Conan le Barbare que celui de Thorgal, mais ces deux mondes sont suffisemment proches pour que cela passe impeccablement, surtout durant la grande scène de bataille vers la fin, où le vieux Thorgal ne peut rien faire d'autre que protéger sa bien-aimée enfant du tumulte sanglant qui les entoure. Comme Kriss, Skraeling est puissante et ambivalente, mais bien plus sympathique, cela rend la séparation avec elle d'autant plus triste!

Par contre, les fans d'Aaricia resteront sur leur fin: on la voit peu et son rôle se réduit littéralement à celui de princesse en détresse; quelque part, pour un album qui porte son nom, censé être dédié à elle et l'amour que Thorgal et elle se portaient, c'est dommage! J'aurais aimé que pour le coup Robin Recht se détache un peu plus de l'esprit de la série originale, où Aaricia était déjà souvent enlevée ou impuissante face aux évènements...

Au passage, le dessin de Aaricia, un peu trop poupine à mon goût, fait partie de ce qui permet de dire que Rosinski n'est pas à la plume, tout comme son père, Gandalf-le-Fou, qui m'a paru ici ici bien moins antipathique et égoïste que dans la série originale... une vision différente, intéressante, justifiée selon moi par la fin.
Mais si le dessin de ces deux personnages m'a paru un peu faible, ce n'est pas le cas du reste : les paysages sont grandioses, Thorgal dans ses deux incarnations est très réussi, les batailles épiques et les magnifiques clairs-obscurs, très "rosinskiens", nous rappellent que l'histoire est sombre, entre calme trompeur et action de feu et sang, se terminant avec un goût de cendres... Mais une fois refroidie, la cendre est douce. Maigre consolation? Consolation tout de même.



Bref, surtout pour les fans, mieux vaut s'armer de courage, se préparer à un mélange à la fois infiniment respectueux pour le déroulement de l'histoire, et totalement iconoclaste dans sa fin... Un âcre délice!
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