Cet accent sur le n fait notre « gn.». La bourgade et sa basiliquee eussent-elles vécu sous nos climats que Kode se serait sans doute fait appeler Kodègne et que nous aurions eu bien du mal à vouloir pénétrer ses secrets patronymiques.
Mais nous sommes dans une lecture slave et To de en lituanien, signifie « Il fait jour.» Il faut dire que par l’union de Lublin, scellée en mille cinq cent quarante neuf, la Pologne et la Lituanie constituaient un seul royaume
un monstre, des légions défaites acculées à l’épouvante, des bagnards et des damnations. D’autres peut-être en prendraient ombrage et liraient là-haut, sur le coton instable des nuages comme de mauvais augures.
Mais la couleur de la vie ici est une aquarelle en vert et bleu humides. Elle a gardé des bords extrêmes de l’océan cette réflexion mystérieuse de la lumière qui tremble sur l’eau et cette nonchalance des paysages secrets façonnés par le lent recul des eaux…
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la magie des mots passe le flambeau, toujours intact, loin par delà les hommes …
Mon imagination de lecteur de villages court où ont couru mes pas. Des bords de l’océan à l’autre bout du continent, d’Ouest en Est. J’ai parcouru des yeux ces villages et ces lieux-dits comme un livre écrit par des toits, des chemins, des nuages et des arbres. Tant et si bien que la lecture dépend pour beaucoup de la position du soleil dans le ciel, quotidienne ou annuelle, de la direction d’où nous venons, de ce qui nous a conduits là et du sens que nous donnons à notre voyage