AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 121 notes
5
10 avis
4
22 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si j'ai trouvé qu'il manquait un peu de profondeur dans l'exploration des sentiments et de force émotionnelle, Un travail comme un autre est tout de même un très bon premier roman. Il y a là beaucoup de gravité et une finesse toute particulière dans le cheminement de son personnage principal qui rendent son récit très prenant et finalement assez bouleversant (même si je pense qu'il aurait pu s'avérer plus déchirant). Au final, c'est peut-être aussi cette forme tempérée dans le ton qui lui donne tant de justesse.

Ainsi, loin du mélodrame, Un travail comme un autre se révèle extrêmement convainquant et plein d'humanité. J'ai passé un excellent moment à travers les ligne de Virginia Reeves qui fait preuve de beaucoup de solidité dans son écriture............................


Lien : http://libre-r-et-associes-s..
Commenter  J’apprécie          50
Un roman avec lequel j ai passé un bon moment
Un personnage très attachant , j ai beaucoup aimé ce rebelle qui en se mettant hors le loi pour le bien des siens et suivre sa passion se retrouve prisonnier
Il y a une grande opposition entre la description de la nature '(apaisement)et le monde carcéral(brutalite)
Une sympatique découverte
Commenter  J’apprécie          40
Alabama, années 20. Roscoe T Martin a épousé Marie qui ne vit que pour sa ferme. Lui, son univers c'est l'électricité et, pour concilier ces deux univers antagonistes et sauver la propriété, Roscoe va détourner du courant électrique, sans en parler à son épouse.
Malheureusement, ce branchement sauvage va coûter la vie à un employé de la compagnie officielle. Dans sa chute Roscoe entraînera Moa, l'employé Noir qui l'a aidé.
Placé sous le signe du secret, le premier roman de Virginia Reeves nous dépeint avec force et âpreté l'univers carcéral ,où les détenus Noirs connaissent un sort encore plus affreux que les Blancs, vendus à des compagnies minières par L'État. C'est aussi le lent délitement d'un couple, où les fissures deviennent des gouffres et où l'épouse a, par ses choix et son attitude, sa "cellule d'isolement qu'elle s'était fabriquée elle-même" alors que son époux parvient à faire survivre un peu d'humanité, même dans les moments les plus sombres.
Un premier roman saisissant et fort.
Commenter  J’apprécie          40
C'est l'histoire d'une passion qui mène un homme à sa perte. Depuis son enfance, Roscoe est fasciné par l'électricité. Devenu électricien, marié à Marie qu'il adore et père d'un petit garçon, tout lui sourit. Mais au décès de son père, Marie hérite alors des terres familiales et convainc son mari de s'y installer pour faire tourner la ferme. Mais Roscoe n'a vraiment pas l'âme d'un fermier. Malheureux comme les pierres après avoir renoncé au métier qu'il aime tant, il est prêt à quitter sa femme pour fuir cette vie dans laquelle il ne s'épanouit pas. Jusqu'à ce qu'il ait l'idée de se raccorder à une ligne électrique et de détourner le courant pour moderniser la ferme. Malheureusement, son geste va coûter la vie à un employé de la compagnie électrique. Roscoe, ainsi que Wilson employé de la ferme l'ayant aidé, se retrouvent alors en prison.

Les courts chapitres alternent entre le passé, où l'on découvre ce qui a conduit Roscoe en prison, et présent. Roscoe est un personnage attachant. Il peine à trouver sa place dans la ferme familiale aussi bien que dans sa famille et c'est pour se sentir à nouveau utile, pour faire ce qu'il aime et s'affirmer en tant que mari et père qu'il décide un jour de détourner de l'électricité. En prison cet homme bon et cultivé se trouve confronté à des conditions de vie difficiles, à l'hostilité des autres prisonniers et à la violence des gardiens. Il trouve tout de même un peu de réconfort au chenil et à la bibliothèque, dans l'amitié que lui portent le chapelain, le bibliothécaire et le directeur adjoint. Mais c'est tout de même un homme profondément malheureux, qui n'a aucun contact avec l'extérieur depuis son arrestation car sa femme et son fils ont coupé tout lien avec lui. Il doit aussi supporter le poids de la culpabilité. En voulant bien faire il a pris la vie d'un homme, détruit sa famille et celle de Wilson, son employé lui aussi incarcéré. Mais Wilson a encore moins de chances que Roscoe, car à l'époque en Alabama, un prisonnier noir était envoyé à la mine.

C'est un bon roman, à la fois subtil et réaliste, dans lequel on retrouve quelque chose des grands noms de la littérature américaine comme Steinbeck ou Kerouac. le talent est là, c'est indéniable, j'ai hâte de voir ce que l'auteur en fera, car il s'agit de son premier roman.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
Commenter  J’apprécie          30
Un travail comme un autre est un premier roman américain salué par des auteurs confirmés comme Kevin Powers ou Philipp Meyer. Je n'ai certes pas le même acabit que ces deux écrivains mais j'ajoute ma voix à celles qui font l'éloge de ce livre !

Un travail comme un autre porte bien son titre, comme une sorte de justification inhérente à la passion du personnage principal, une passion incomprise par sa famille et ses proches, une passion qui le mènera en prison suite à un accident involontaire. Ce roman c'est l'histoire de cette fascination pour l'électricité, cet amour de cette science si innovante à l'époque. C'est l'histoire d'un homme -Roscoe- qui va devoir se battre pour affirmer qui il est, ce qu'il aime et ce qu'il veut. S'affirmer en tant qu'homme.

En effet j'ai été très émue par cet homme qui se voit obligé de renoncer à l'électricité pour sa femme. Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai ressenti une profonde aversion pour cette dernière : elle est égoïste, égocentrique, rancunière et manipulatrice. Elle souhaite que son mari devienne un autre : que l'électricien, l'intellectuel devienne fermier dans le labeur, qu'il reprenne les terres de son père à elle et qu'il leur redonne le faste d'une époque depuis bien longtemps révolue. Alors Roscoe cherche une solution et c'est en la cherchant désespérément afin de sauver sa famille et son mariage, qu'il va commette l'irréparable et terminer en prison...

Le récit fait s'alterner les phases d'emprisonnement et les flashbacks dans la première partie. le lecteur comprend ainsi que Marie -la femme de Roscoe- l'abandonne dans sa lutte pour éviter la prison, elle ne lui donne aucune nouvelle et empêche son fils de le voir. Dès lors notre héros est seul. Seul dans une prison où les coups et les injustices auront peut-être raison de lui, où les souvenirs et les fantômes du passé seront les seuls bienfaits. Une prison pour sa passion et pour lui-même. C'est un véritable combat pour la survie. Réussira t-il à en sortir indemne ? A vous de le découvrir...

En définitive, ce premier roman a été une vraie révélation, Virginia Reeves est une auteure à suivre !

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          30
La faute à pas de chance, cet homme « normal » n'a vraiment pas de veine. Passionné par l'électricité et en avance sur son temps, Roscoe T. Martin ne parvient pas à s'enthousiasmer pour les travaux agricoles d'une ferme héritée de ses beaux-parents. Mais il veut assouvir sa passion et sa femme le suit dans son idée d'électrification. Certes il vole un peu d'électricité mais il tue un homme sans le vouloir et là c'est vraiment grave. Il prend 20 ans de prison pour un acte qu'il n'a pas vraiment commis. Sa femme et son jeune fils ne viendront jamais le voir et par sa faute son employé Wilson devient esclave à la mine.
Le couple dans ses plus mauvais côtés. Aucun ne cède, ils n'ont pas les mêmes envies, les mêmes idées et la perte de leurs enfants rêvés les séparent à jamais. Il y a beaucoup de thèmes dans ce livre : la prison, le travail-passion, la culpabilité, l'électricité. Je pourrais en vouloir à Roscoe de ne pas avoir su s'adapter à la ferme mais je n'y parviens pas vraiment. Il a tellement souffert de ne pas être à sa place. La psychologie des personnages n'est, à mon gout, pas assez développée surtout Marie mais pour un premier roman c'est très réussi.
Commenter  J’apprécie          20
Quel régal cette rentrée littéraire 2016, je n'en finis pas de me délecter de ses sélections ! Un travail comme un autre est l'une d'elles. C'est le premier roman de Virginia Reeves. Et cadeau bonux, il a remporté le Prix America 2016. Un bien joli début de carrière !

Un travail comme un autre nous plonge dans l'Alabama des années 1920. Roscoe T. Martin, ancien électricien, est devenu fermier malgré lui. Pour sauver l'exploitation familiale, Roscoe convainc Wilson, son ouvrier agricole noir, de détourner une ligne électrique de l'Alabama Power afin d'assurer un meilleur rendement. L'escroquerie fonctionne à merveille jusqu'au jour où leur branchement sauvage coûte la vie à un employé de la compagnie... Condamné à dix ans de travaux forcés, Wilson est envoyé dans les mines, condamné à vingt ans d'emprisonnement, Roscoe prend la direction du pénitencier de Kilby, perçu comme un modèle de modernité. Ce lieu de détention se révèlera tout aussi inhumain et violent que n'importe quelle autre prison. Roscoe y fera d'étonnantes rencontres et exercera différents petits boulots insolites. Puis, quand le temps de la liberté retrouvée arrive enfin, il espère qu'au bout du chemin menant à la ferme, sa femme qui ne lui a jamais rendu visite, l'aura attendu.

Un travail comme un autre est un roman grave et puissant à la fois. Sa construction alternant le récit de l'incarcération de Roscoe à Kilby, univers violent et impitoyable, et celui de sa vie d'exploitant agricole libre, nous permet de mieux cerner les états d'âme des personnages et de comprendre leurs contradictions. Si le thème de la culpabilité est placé au coeur de ce roman et est traité avec beaucoup de finesse, ceux de la filiation, du couple et du racisme sont également abordés.

Il y a chez Virginia Reeves comme un arrière goût de Steinbeck, Faulkner ou de Jim Harrison. Elle nous propose un livre âpre sur la rédemption d'un homme sans jamais verser dans le pathos.
Un travail comme un autre est un magnifique premier roman, servi par une très belle plume. Je ne peux que vous le conseiller, émotions garanties.

Belle lecture !
Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20
Dans les années 1920, Roscoe T Martin vit avec sa femme et son fils dans la ferme dont Marie a hérité de son père. Roscoe n'aime pas le travail agricole, ce n'est pas la vie dont il avait rêvé. Lui, ce qui le passionne, c'est l'électricité, c'était son métier avant que l'héritage ne le contraigne à quitter la centrale électrique et à suivre sa femme en pleine campagne. La ferme vivote, jusqu'à ce que Roscoe décide de la raccorder clandestinement au réseau de la compagnie locale, tout en mentant à sa femme sur la nature de ce branchement. Il se fait aider par Wilson, leur ouvrier agricole noir, pour l'installation des poteaux qui vont permettre d'acheminer à la ferme le courant qui va amener le progrès, le confort et la prospérité à l'exploitation. Hélas, un jour, un employé de la compagnie d'électricité s'électrocute en contrôlant le branchement sauvage de Roscoe. Lui et Wilson sont immédiatement arrêtés puis condamnés, Roscoe à vingt ans de prison et Wilson à dix ans. Roscoe est envoyé à la prison de Kilby, près de chez lui. Wilson, lui, comme il est de tradition pour les noirs condamnés à cette époque dans l'Alabama, est « vendu » à une société privée qui le fait travailler dans une mine, dans des conditions d'esclavage.

La plus grande partie du roman est consacrée au séjour de Roscoe en prison et constitue une charge contre les conditions carcérales de l'époque, la violence et la cruauté qui y règnent. La vie pénitentiaire est décrite très précisément par l'auteur, la hiérarchie instituée entre les détenus, les différents travaux auxquels ils sont contraints. Comble de malchance pour Roscoe, il est d'abord affecté à la laiterie, retrouvant en prison l'environnement agricole auquel il voulait tant échapper. Puis après quelques mois heureux à la bibliothèque, il doit participer à l'entrainement des chiens chargés de retrouver les prisonniers évadés, ce qu'il déteste faire, d'autant plus que les détenus sont eux-mêmes mis fortement à contribution lors des chasses à l'homme en cas d'évasion, risquant eux-mêmes leur vie.

Un thème important dans ce roman, c'est la culpabilité que Roscoe et Marie éprouvent, chacun à sa façon et qu'ils assumeront différemment. Roscoe y trouve matière à expiation et veut se racheter, autant vis-à-vis de la société que de ses proches. Marie tente de réparer au mieux le préjudice causé à Wilson mais sa rancoeur vis-à-vis de Roscoe va se muer en haine et la conduire à la pire des trahisons. Une culpabilité à propos du détournement de la ligne électrique et de ses conséquences, mais aussi une culpabilité qui prend racine beaucoup plus tôt dans les relations du couple et dans son histoire.

Un autre thème, c'est l'attrait de la technologie moderne, à travers l'arrivée de l'électricité. Roscoe est passionné par l'électricité, il sait combien cette évolution technologique peut changer la vie, libérer l'Homme du travail physique et répétitif. Lorsqu'il décide d'amener l'électricité à la ferme, c'est avant tout pour participer d'une façon positive au travail de la ferme, pour faciliter la vie de Marie et lui apporter un profit mérité. Mais Roscoe est un précurseur et personne, et surtout pas sa femme, ne le comprend. Une incompréhension déjà bien installée entre eux et qui ne va faire que s'accentuer après la catastrophe.

Un premier roman bien construit, maitrisé et très bien documenté, des personnages émouvants et complexes : ma première lecture dans le cadre du challenge 1% de la rentrée littéraire 2016 a été un coup de coeur.
Lien : http://ruedesiam.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          20
Un premier roman américain dont j'ai fortement apprécié la lecture. L'auteure nous entraîne en Alabama dans les années 20. Un homme, électricien de métier, a épousé une jeune institutrice. Elle perd alors son père et ils héritent de sa ferme. Ils quittent alors la ville et vont s'installer dans la ferme et essayer de faire tourner cette ferme. Alors, un soir, le narrateur a l'idée de détourner l'électricité qui passe au bout de ses champs. Grâce à ses poteaux et ce détournement va permettre alors de relancer l'activité de la ferme avec une faucheuse électrique. Mais cela est illégal et un soir, le shérif vient le chercher et l'emmène en prison. le récit est alors son incarcération dans la prison de Kilby : là il va découvrir de nouveaux métiers, de nouveaux travaux : éleveur de chiens, car la prison a un chenil car ainsi les chiens sont élevés pour rattraper les éventuels fugitifs de la prison, bibliothécaire puisqu'il y a une bibliothèque même si beaucoup de prisonniers ou gardiens d'ailleurs sont illettrés. Mais il pourrait aussi utiliser ses connaissances électriques pour créer la nouvelle méthode pour la mort eh oui la dameuse chaise électrique. Et voila est ce que tout travail peut être un travail comme un autre. L'électricité dans les années 20 est une découverte très importante, elle va permettre d'apporter la lumière dans les zones les plus éloignés mais son utilisation peut devenir criminelle. L'élevage des chiens peut être une occupation « sympathique », pour la chasse mais qu'en penser quand il s'agissait de «chasser » des hommes. Ce premier roman est d'une lecture très plaisante malgré ces sujets délicats, nous retrouvons les mythes de la littérature et histoire américaines : des paysages et un rapport particulier à la nature, le mythe de la réussite du self man, l'histoire de l'Amérique avec un rôle particulier d'un des ouvriers noirs sur la ferme.
Commenter  J’apprécie          10
Dans ce roman, Virginia Reeves nous raconte l'histoire de Roscoe, un homme contraint de quitter un travail qui le passionne à la centrale électrique pour partir vivre et travailler avec sa femme, Marie, ainsi que leur fils, Gérald, dans l'exploitation familiale dont elle vient d'hériter suite à la mort de son père. Roscoe vit très mal cette situation et ne se sent pas à sa place à la ferme. Alors un jour, il a une idée qui, il pense, va leur changer la vie à tous les trois, mais aussi à Wilson, leur employé et à sa famille, et rendre leur exploitation plus rentable : détourner une ligne électrique de l'Alabama Power. Cette idée va être à la hauteur de ses espérances durant quelques années mais, malheureusement, un drame va le conduire à la prison de Kilby, en Alabama, pour plusieurs années alors que Wilson sera vendu à une exploitation minière. Nous allons alors le suivre dans cet endroit hostile où il échappera à un quotidien ennuyeux grâce à ses emplois à la laiterie, au chenil ainsi qu'à la bibliothèque, attendant patiemment le jour où il pourra rentrer chez lui et retrouver sa famille. Mais, rien ne se passera comme il l'avait prévu… Au fil du récit, nous allons également apprendre à le connaître, découvrir son passé et suivre son procès.

Avec « Un travail comme un autre », Virginia Reeves interroge, grâce à une histoire réaliste, le sentiment de culpabilité, elle aborde également la question de la méfiance vis à vis du progrès technologiques ainsi que celle de la ségrégation dans l'Amérique des années 20, et notamment les peines différenciées entre les condamnés noirs et les condamnés blancs. Côté personnages, j'ai bien aimé celui de Roscoe que j'ai trouvé attachant ; sa détresse, qui grandit tout au long de l'histoire, rongé par l'absence de sa femme et de son fils durant toutes les années qu'il passera en prison, m'a touché. Par contre, j'ai eu un peu de mal à comprendre la rudesse de Marie vis à vis de son mari… A mes yeux, c'est un premier roman plutôt réussi cependant, il ne m'a pas entièrement conquise. J'ai eu un peu de mal à me passionner pour l'histoire au début de ma lecture, mais en même temps, j'avais très envie de savoir comment elle allait se terminer… de plus, j'aurais aimé en savoir davantage sur ce qui arrive à Wilson et sur ses sentiments vis à vis de Roscoe.

Je mets mon avis mitigé sur le compte du roman de Tracy Chevalier, « Prodigieuses créatures », que j'ai lu juste avant… Je sais pas pour vous, mais de mon côte, lorsque j'ai un coup de coeur tous les romans dans lesquels je me plonge par la suite ont généralement un goût un peu fade…
Lien : https://desflaneriesetdesmot..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (277) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1829 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}