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Editions Il est Midi (Autre)
EAN : 9782494282049
264 pages
AFNIL (01/03/2023)
4.75/5   8 notes
Résumé :
Cela fait maintenant trois ans que Sara a disparu sans laisser de trace. La dernière fois qu’elle a été aperçue, elle partait faire un reportage sur le blues quelque part au fin fond du Mississippi. Son frère Alexander, un jeune cadre parisien peu épanoui dans son travail, décide un jour de tout plaquer pour partir aux Etats-Unis à sa recherche.

Autrefois, Alexander et Sara avaient noué une relation fusionnelle autour de leur passion commune : le vieu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce roman se veut dès le départ énigmatique. Que fait Alexander en Amérique? Va-t-il retrouver sa soeur? Qui était vraiment Sara? Qu'est-elle devenue? le personnage d'Alexander est vraiment intéressant. C'est un homme torturé, sujet à des crises d'angoisse, se noyant bien trop souvent dans l'alcool. C'est un homme qui a déjà touché le fond. Sur les traces de sa soeur, il va en découvrir bien plus qu'il ne le pense, surtout sur lui-même et un terrible secret va être mis à jour. L'auteur a su parfaitement retranscrire les émotions (mélancolie, colère, angoisse, excitation...) et les lieux (Jackson, Baton Rouge, Las Vegas, San Francisco...) Ce livre est une histoire d'amour entre un frère et une soeur, un road trip à travers les Etats-Unis, une enquête. Ce livre donne envie de liberté, de voyager cheveux au vent, d'écouter du rock, Bob Dylan, les Stones, les Doors, de danser encore et encore, de profiter du moment présent, de croire en ses rêves, de vivre tout simplement. La fin est juste parfaite! Une suite serait vraiment géniale! C'est un roman immersif et très bien écrit. J'ai adoré! Alors prêts pour un voyage à travers les Etats-Unis?
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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J'ignorais où Les derniers danseurs de l'Ouest allaient m'emmener lorsque j'ai débuté la lecture de ce roman.

Une histoire de voyages, une enquête, des descriptifs de paysages?

Et... Waouh! Cette histoire est énormément plus que cela!

Un récit que j'ai adoré!

Une histoire qui m'a fait voyager à plusieurs niveaux pour mon plus grand bonheur!

🧡 Musical.

J'ai adoré les "Leçons du soir par Sara Cassidy" que celle-ci donnait à son jeune frère Alexander et lui expliquait la quintessence du rock, blues & folk!

Je me suis surprise à fredonner, j'ai appris des choses, je me suis replongée avec bonheur dans l'univers musical de chacun de ces chanteurs et
compositeurs aimés.

J'ai adoré les références musicales mais également celles faites à Kerouac, Rimbaud,.. Les passages cités, leur histoires, les mots inventés.

🧡 Amical.

J'ai adoré les rencontres d'Alexander au cours de son périple.

Zach & Liam, Cassandra, Emma et les autres m'ont donné envie de tailler la route, partir vers l'Ouest, chanter, danser, écouter un riff de guitare, vivre pleinement, profiter de l'instant, regarder le bleu du ciel, admirer le jaune des champs.

🧡 La quête.

La quête d'Alexander, parti à la recherche de sa soeur, sa complice, celle avec qui il devait faire un grand road trip en Amérique et qui a disparu.

Une double quête.

Celle de Sara.
Qu'est elle devenue depuis 3 ans?

Mais aussi celle intime et personnelle d'Alexander.

Qu'a t'il fait de sa vie?
Où sont passés ses rêves?
Un homme en recherche de lui-même qui se rend compte être passé à côté de sa vie, tout lié qu'il est par ce travail chronophage et par le poids des traditions.

🧡 L'évasion.

J'ai adoré ce voyage vers l'Ouest, du début à la fin!
Je m'imaginais un peu en road trip en mode "Thelma & Louise" et j'ai rêvé avec eux.

🧡 L'écriture.

Voilà, c'est dit, j'adore le style d'écriture de Guillaume Regnier!

J'ai noté et noté des tas de passages qui me parlent, à la fois poétiques, oniriques, plein de vie, de douceur, d'humour, d'envie de profiter du moment présent, de nostalgie aussi.

🧡 La fin.

Cette fin m'a à la fois scotchée et rendue nostalgique.

Scotchée parce que je ne m'y attendais absolument pas! Chapeau bas!

Nostalgique parce que je n'ai pas envie de quitter les personnages du roman et que je ferais bien un petit bout de route avec eux.

"Danser juste pour se sentir vivant et attraper le soleil", voilà ce que j'aimerais.

Merci Guillaume Regnier pour ce roman magistral!

Un mot pour la fin? Continuez, continuez! 🙏


Lien : https://www.facebook.com/La-..
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Que feriez-vous pour retrouver une personne que vous aimez ?

Alexander est sans nouvelle de sa soeur depuis plus de trois ans. Prenant les maigres indices à sa disposition, il part aux États-Unis dans l'espoir de la retrouver. Entre rencontres loufoques et rencontres dangereuses, y parviendra-t-il ?

Un road-trip américain accompagné de vieux sons rock, blues et folk  ? J'adore, j'adhère, chauffez les guitares ! Pourtant je vous avoue ne pas avoir eu l'impression de lire un polar. J'ai plutôt eu l'impression de lire une sorte de roman initiatique prenant pour prétexte une enquête. Cela ne m'a aucunement dérangé car j'ai adoré suivre Alex dans ses recherches mais surtout j'ai adoré suivre son évolution d'homme perdu dans sa propre vie, jeté à corps perdu dans son travail à la banque, passant à côté de ce qui est important : vivre !, à un homme ayant pris conscience de tout cela. La fin est un joli coup de massue, très surprenante, un beau coup d'éclat.

Je vais me souvenir longtemps des personnages de ce roman. Tous sont touchants, puissants. Ils sont de véritables guides pour Alex, l'aidant à comprendre qu'il est en train de faire fausse route dans la vie. Alex, le personnage principal, est terriblement attendrissant. Sa quête pour retrouver sa soeur va lui permettre de se forger, de retrouver sa liberté perdue dans ce pays aux grandes étendues parfois désertiques.

Au delà des personnages, j'ai particulièrement été touchée par l'écriture de l'auteur. Très visuelle, très orale, elle est dotée d'une grande sensibilité qui m'a touchée en plein coeur ! Tout est doux, délicat, j'étais dans un véritable cocon de lecture, partie aux États Unis avec Alex.

Ce roman est un doux rappel à profiter de la vie qui passe très, trop, vite mais aussi et surtout des personnes qu'on aime, ne pas hésiter à leur dire, à leur montrer. Ce roman est tombé dans une période où j'avais besoin de ce rappel et la douceur de l'écriture de Guillaume m'a fait le plus grand bien ! Mille mercis !
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Alexander, jeune trentenaire, ne vit que pour son travail. Il décide de partir aux États-Unis pour tenter de retrouver sa soeur Sara, disparue depuis trois ans.
Cette disparition a plongé Alexander dans le chaos, mêlant dépression et alcoolisme.
Ce roman, mêlant intrigue et carnet de voyage, m'a fait voyager du Mississipi à la Californie au rythme du vieux rock américain et des rencontres incroyables faites par Alexander.
J'ai aimé les « Leçons du soir de Sara Cassidy » pendant lesquelles Sara expliquait à Alexander les origines du rock. J'ai écouté certains morceaux et eu cette musique en tête pendant toute la lecture du livre.
La plume de l'auteur est fluide, captivante et musicale. Les personnages, les lieux et les émotions sont parfaitement retranscrits.
Ce livre est une histoire d'amour entre un frère et sa soeur.
Guillaume Régnier a beaucoup de talent. Ce premier roman le prouve. Je ne peux que vous le conseillez.
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Avec ce livre de Guillaume Régnier, je dois bien avouer que je suis littéralement sortie de ma zone de confort et quelle chance, ce fut une très belle découverte!

Nous suivons Alexander, jeune cadre trentenaire acharné de travail, parti aux États-Unis, à la recherche de sa soeur, disparue depuis 3 ans.
Ce livre est un mélange entre intrigue policière et récit de voyage tout en nous faisant découvrir les vestiges du vieux rock américain.
J'ai appris énormément de choses durant la lecture de ce roman, je me suis même vue, de temps à autre, faire une pause lecture pour demander à mon ami "Google" de mettre les différentes musiques évoquées.
Le personnage principal m'a à la fois touché et attristé. Ce mal de vivre qui le ronge est bouleversant, son alcoolisme destructeur, son manque de confiance en soi, poignant.

Je ne peux conclure ce retour sans parler de la plume de l'auteur qui est d'une très grande qualité. Bien évidemment, je salue son travail d'écriture, de construction, de recherches. Sincèrement bravo Guillaume pour ce premier livre plus que prometteur.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Garde toujours dans un coin de ta tête qu'une vie ne vaut la peine d'être vécue que si tu cherches à attraper le soleil. Il faut seulement être prêt à tout pour cela. Même à passer par les enfers. Même à être englouti par la folie. C'est effrayant je le reconnais, mais c'est tellement plus beau que le néant.
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Les journées et les nuits féroces s’enchaînaient à l’infini, piégées par cette routine immonde dans les entrailles de laquelle il auditait, mangeait, préparait des slides, buvait, remplissait des excel, négociait, buvait, signait, closait ses deals et allait en boite pour fêter ça avec les collègues. Sur place on critiquait, on buvait – à en crever – et on allait sur la piste tituber avec ses co-bureaux, tituber si bien que les autres autour peu attentifs croyaient l’y voir danser. Dans cette ronde effroyable virevoltant cruellement en tourbillons infects, Alexander observait les autres rires – et chanter – dans une incroyable euphorie parfaitement répugnante à laquelle il devait s’accrocher pour rester au contact du monde. Le lendemain matin, l’épouvantable cauchemar circulaire et rituel reprenait, impassible. Audit, bouffe, slides, picole, excel, picole, signing, closing, danses hystériques et cuites incessantes. Et l’alcool qui descend, qui assèche, et qui manque, jamais suffisant. L’horreur infâme du cercle vicieux de l’addiction formant une bouche monstrueuse qui hurle de toutes ses tripes pour sortir et qui, terrorisée, s’efface progressivement en arrière dans l’obscurité éternelle.
Alexander glissait et personne ne semblait savoir comment le rattraper.
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Plus profondément, tout semblait les séparer. Il était réservé, elle était expansive. Il était prudent, elle était passionnée. Il était pragmatique, elle était artiste. Il était ancré, elle était errante. Il était demain, elle était maintenant.
(...)
Alexander se souvenait maintenant très distinctement de cette période. Les parents n’avaient jamais accepté que leur fille se lance dans un métier « artistico-littéraire » comme ils le désignaient avec dédain. Accrochés aux standards ancestraux de leur catégorie sociale, ils ne pouvaient concevoir que leurs enfants ne se tournent pas vers les métiers sécurisant de la médecine, de l’économie ou du droit. Et la relation s’était à jamais brisée. Était-ce par lâcheté qu’Alexander avait choisi le chemin confortable de l’école de commerce et de la finance ? Était-ce parce qu’il n’avait pas eu le courage comme Sara de choisir la voie de la passion musicale envers et contre les autres ? « Je crois que c’est la première fois que je me pose ces questions » se dit Alexander. « Woaw ! C’est drôle les pensées qui vous viennent à l’esprit quand vous venez de traverser la moitié d’un continent en quelques jours et que vous buvez seul un whisky dans un bar de Las Vegas ».
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A la fin d'une vie vécue, sur ses trente mille jours d'existence, de combien se souvient-on réellement ? Quelques centaines ? Un millier peut être ? La grande majorité des journées que nous vivons ne marqueront pas notre vie et tomberont rapidement dans les méandres de notre mémoire, dans la poubelle de l'Histoire. Et puis il y a des jours qui changent à jamais le cours d'une vie. Ceux-là en valent mille, en bien ou en mal. Ceux là éclabousseront ou hanteront notre esprit jusqu'à notre dernier souffle.
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Alexander y réfléchissait maintenant et trouvait cela assez dément en fin de compte : le blues était un cri du cœur afro-américain endiablé et viscéral sorti des terribles champs de cotons d’autrefois, et les plus grands représentants de cette musique de l’espoir déchu auront finalement été ces jeunes londoniens de bonne famille. Plongé dans ses pensées, Alexander s’amusait à imaginer qu’à la fin du morceau made in England le Mick Jaeger, toujours très poli, aurait sans doute dit un truc du genre « Oui, c’est intéressant comme interprétation ». McCartney conclurait certainement en disant quelque chose comme « C’était sympa, et franchement enjoué ». Lennon aurait assurément balancé « C’est nul ». Et Keith Richards…. bah Keith Richards il n’aurait probablement pas dit grand-chose car il en serait à son 15ème Bumbu rhum…
Quant au public, lui, il applaudissait chaudement la prestation en réclamant un « Encore ».
— Elle joue de la musique ta sœur ? demanda Zach quand la chanson toucha à sa fin.
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